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et martyr. Le même jour est marquée la vigile de la fête de saint Pierre et de saint Paul (fo 18 ro); enfin, le 3 avant les calendes et la veille des calendes (29 et 30 juin), on faisait, comme aujourd'hui, la fête des deux apôtres et la mémoire de saint Paul (fos 48 ro et vo).

Les fêtes de juillet sont les suivantes : le 6 avant les nones (2 juillet), saint Processus et saint Martinien, martyrs (fo 18 vo); le 4 avant les nones (4 juillet), la translation de saint Martin (f 19 r), qui ne figure pas dans le rit romain; le 6 avant les ides (10 juillet), les sept frères martyrs (f 19 vo); le jour des ides (15 juillet), la division. des apôtres (f 19 v°), que l'on ne célèbre plus; le 11 avant les calendes d'août (22 juillet), sainte Marie-Magdeleine (fo 20 ro); le 101 avant les mêmes calendes (23 juillet), saint Apollinaire, évêque et martyr (fo 20 ro); le 8 avant les mêmes calendes (25 juillet), saint Jacques, apôtre, et saint Christophe, martyr (fo 20 vo). L'ordo ajoute immédiatement après le nom de saint Christophe : cujus baculus fronduit et floruit, et idcirco nova poma post communionem perceptam bencdicenda sunt. Le même jour, on faisait mémoire de sainte Glossinde, fondatrice de l'abbaye qui porta longtemps son nom. Enfin, on voit encore, le 5 avant les calendes d'août (28 juillet), les saints Félix, Simplicius, Faustin et sainte Béatrix, martyrs (fo 20 vo); le 3 avant les calendes (50 juillet), les saints Abdon et Sennès, martyrs (fo 21 ro), et la veille des calendes (31 juillet), saint Germain, évêque d'Auxerre (fo 21 ro).

L'ordo mentionne au mois d'août le jour des calendes

1. L'ordo porte: Tertio kl. aug.; mais c'est une erreur facile à corriger; car on lit un peu plus bas : Octavo kl. aug., et le 3 ne pouvait venir avant le 8.

(1er), saint Pierre-ès-liens (fo 21 ro), et mémoire des Machabées; le 4 avant les nones (2 août), saint Étienne, pape et martyr (fo 21 vo); le 3 avant les mêmes nones (3 août), l'invention du corps de saint Étienne, diacre et premier martyr (fo 21 vo); le 8 avant les ides (6 août), les saints Sixte, pape et martyr, Felicissimus et Agapet, martyrs (fo 22 vo); le 7 avant les mêmes ides (7 août), la transfiguration (fo 22 vo), fête que l'on célébrait seulement dans quelques églises, et qui n'était pas encore invariablement fixée au 6 août, comme elle l'a été depuis qu'on l'a reçue dans toute l'Eglise. Le 6 avant les ides (8 août), saint Cyriaque et ses compagnons (fo 22 vo); le 5 et le 4 avant les mêmes ides (9 et 10 août), saint Romain et saint Laurent, martyrs (fo 23 ro); le 3 (11 août), saint Tiburce, martyr (fo 23 ro), au nom duquel est joint maintenant celui de sainte Susanne, martyre, dont je n'ai pu découvrir aucune trace dans l'ordo, qui, à la vérité, est ici dans un état déplorable; le jour des ides (13 août), saint Hippolyte et ses compagnons, martyrs (fo 23 vo); le 19 avant les calendes de septembre (14 août); saint Eusèbe, confesseur (fo 23 vo). Le même jour, on faisait la vigile de l'assomption, et je remarquerai que l'on chantait, à complies, une antienne commençant par les mots Ave, ô theotecos (fo 25 vo), qui n'existe plus dans la liturgie romaine. J'ajoute que l'assomption avait une octave (fo 24 vo); ce qui prouve que, sans être célé brée avec la même solennité qu'aujourd'hui, cette fête jouissait déjà d'une certaine importance. Viennent ensuite les fêtes de saint Agapitus, martyr (fo 24 vo), le 15 avant les calendes de septembre (18 août); des saints Timothée et Symphorien, martyrs (fo 24 vo), le 12 avant les mêmes calendes (21 août); des saints Rufus, martyr, et Augustin, évêque (f 25 r°), le 6 et le 5 avant les calendes, c'est-à

dire les 27 et 28 août. Le 4 (29 août), on célébrait la décollation de saint Jean-Baptiste (fo 25 ro), et le lendemain. (30 août), la fête des saints Félix et Adauctus, martyrs. Il semble que le même jour (fo 25 ro) on faisait mémoire de saint Eloy, évêque, dont la fète tombe le 1er septembre; mais le parchemin est en si mauvais état, que je n'ose rien affirmer.

Dans le mois de septembre, on trouve, le 3 avant les nones (3 septembre), la fête de saint Mansuy, évêque de Toul (fo 26 ro), et, à en juger par les prescriptions de l'ordo, il ne paraît pas qu'on la célébrât avec une grande solennité; le 6 avant les ides (8 septembre), la nativité de la Sainte Vierge (fo 26 ro); le 5 avant les ides (9 septembre), saint Gorgon, martyr (fo 27 ro); le 3 (11 septembre), saint Protus et saint Hyacinthe, martyrs, et saint Bodon-Leudin, évêque de Toul (fo 27 ro). Le 13, on faisait la vigile de la solennité de l'exaltation de la sainte croix, et le 14 (le 18 avant les calendes d'octobre), cette fête elle-même (fo 27 ro), qui avait alors bien plus d'éclat que maintenant. Le 17 avant les calendes d'octobre (15 septembre), on fêtait saint Epvre, évêque de Toul (fo 27 vo); le 16 avant les mêmes calendes (16 septembre), sainte Euphémie, vierge, sainte Lucie et saint Geminianus, martyrs (fo 28 ro), et le lendemain, saint Goëric, évêque de Metz (f° 28 ro). Le 14 avant les calendes (18 septembre), vigile de saint Matthieu, apôtre (fo 28 ro), dont la fête se célébrait alors le 19; le 10 (22 septembre), saint Maurice et ses compagnons, martyrs (fo 29 ro); le 3 (29 septembre), saint Michel, archange (fo 29 vo), dont l'ordo rappelle la célèbre apparition sur le mont Gargano; et la veille des calendes (30 septembre), saint Jérôme, prêtre (fo 29 vo).

Les fêtes d'octobre sont les suivantes : le jour des ca

lendes (1er octobre), saint Remi, évêque (fo 30`ro); le 6 avant les nones (2 octobre), saint Léger, évêque d'Autun et martyr (fo 30 r°); le jour des nones (7 octobre), saint Marc et ses compagnons, martyrs (fo 30 vo); le 7 avant les ides (9 octobre), saint Denys et ses compagnons, martyrs (fo 30 vo); le 15 avant les calendes de novembre (18 octobre), saint Luc, évangéliste (fo 31 ro); le 12 avant les mêmes calendes (21 octobre), la translation de saint Gérard, évêqne de Toul (fo 31 ro), que l'on ne célèbre plus aujourd'hui'; le 6 (27 octobre), saint Euchaire, martyr, lequel n'est pas qualifié évêque, circonstance à noter, et qui semble prouver qu'au xe siècle on ne regardait pas encore ce vénérable personnage comme évêque de Grand et prédécesseur de saint Mansuy (fo 51 vo); le 5 (28 novembre), saint Simon et saint Jude, apôtres (fo 31 vo), et la veille des calendes (31 octobre), la vigile de la Toussaint (fo 32 ro).

Les fêtes de novembre commencent par la Toussaint (fo 32 r0 et vo et 33 ro); puis viennent les quatre couronnés (fo 33 vo), le 6 avant les ides (8 novembre); saint Théodore, martyr (fo 33 vo), le 5 (9 novembre); saint Martin, évêque (fo 33 v°), le 3 avant les mêmes ides (11) novembre); saint Honorius et saint Severinus (fos 33 vo et 34 ro), le 12 novembre, sans que j'en puisse retrouver aucune trace dans la liturgie actuelle; saint Brice (Brictius), évêque (fo 54 ro), le jour des ides (13 novembre); sainte Cécile, vierge (fo 34 r°), le 10 avant les calendes de décembre (22 novembre), et saint Clément, pape et martyr (fo 34 vo), le 9 avant les calendes (23 novembre). Autant que la destruction presque complète des dernières lignes

1. Cette fête avait été conservée dans la liturgie de M. Bégon; elle n'a disparu que postérieurement au Concordat.

de ce feuillet me permet d'en juger, on faisait la fête de saint Chrysogone martyr le 24 novembre (fos 34 vo et 35 ro), comme aujourd'hui; enfin, l'ordo marque sainte Catherine, vierge (fo 35 ro), au 7 avant les calendes de décembre (25 novembre); saint Saturnin (fo 35 ro), au 3 (29 novembre), et saint André, apôtre (fo 35 vo), à la veille des calendes (30 novembre).

De cette nomenclature, que le lecteur a dû trouver bien longue, je tire les conclusions suivantes :

1o La liturgie du diocèse de Toul, pendant la seconde moitié du xue siècle, n'était autre que la liturgie romaine, avec adjonction des fêtes propres au diocèse; en sorte que, l'on a dépensé bien du temps et bien de l'argent pour revenir précisément au point d'où l'on était parti.

2o Les fêtes propres au diocèse étaient assez peu nombreuses, eu égard à celles qui figuraient dans la liturgie touloise ou nancéïenne, récemment supprimée; car on ne rencontre pas dans l'ordo de Vandières saint Gibrien (7 mai), saint Maximien évêque (29 mai), saint Dié (25 juin), saint Auspice (8 juillet), saint Hidulf (12 juillet), sainte Aprône (15 juillet), saint Arnoul (17 juillet), saint Gauzelin (31 août), leş saints évêques de Toul (8 septembre), saint Amé (13 septembre), saint Lambert (17 septembre), sainte Salaberge (24 septembre), sainte Libaire (8 octobre), saint Elophe (16 octobre) et saint Amon (23 octobre). Je ne parle ni de saint Védast et de saint Gondelbert (6 et 21 février), parce que la partie de l'ordo où ils auraient pu se trouver a complétement disparu; ni de quelques autres saints que diverses circonstances ont fait introduire plus tard dans le calendrier toulois. Au reste, l'absence de plusieurs des saints que j'ai désignés plus haut n'a rien qui

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