Répertoire du Théâtre français ...: Oeuvres complètes de J. Racine. t.I-V. 1821-22J. Didot ainé, 1821 |
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... j'ai reçus , disoit - il , m'aient beaucoup flatté , la moindre critique , quelque mauvaise qu'elle ait été , m'a toujours causé plus de chagrin que toutes les louanges ne m'ont fait de plaisir . Un homme du génie le plus fécond , le ...
... j'ai reçus , disoit - il , m'aient beaucoup flatté , la moindre critique , quelque mauvaise qu'elle ait été , m'a toujours causé plus de chagrin que toutes les louanges ne m'ont fait de plaisir . Un homme du génie le plus fécond , le ...
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... j'ai fait ; et alors cette passion , qui de- vient comme étrangère au sujet , ne peut pro- duire que de médiocres effets . En un mot , je suis persuadé que les tendresses ou les jalou- sies des amants ne sauroient trouver que fort peu ...
... j'ai fait ; et alors cette passion , qui de- vient comme étrangère au sujet , ne peut pro- duire que de médiocres effets . En un mot , je suis persuadé que les tendresses ou les jalou- sies des amants ne sauroient trouver que fort peu ...
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... j'ai quitté les remparts . J'ai vu , le fer en main , Étéocle lui - même : Il marche des premiers , et d'une ardeur extrême Il montre aux plus hardis à braver le danger . JOCASTE . N'en doutons plus , Olympe , ils se vont égorger . Que ...
... j'ai quitté les remparts . J'ai vu , le fer en main , Étéocle lui - même : Il marche des premiers , et d'une ardeur extrême Il montre aux plus hardis à braver le danger . JOCASTE . N'en doutons plus , Olympe , ils se vont égorger . Que ...
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... J'ai fait mordre la poudre à ces audacieux ; Et leur sang est celui qui paroît à vos yeux . JOCASTE . Mais que prétendiez - vous ? et quelle ardeur soudaine Vous a fait tout - à - coup descendre dans la plaine ? ÉTÉOCLE . Madame , il ...
... J'ai fait mordre la poudre à ces audacieux ; Et leur sang est celui qui paroît à vos yeux . JOCASTE . Mais que prétendiez - vous ? et quelle ardeur soudaine Vous a fait tout - à - coup descendre dans la plaine ? ÉTÉOCLE . Madame , il ...
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... J'ai suivi Polynice , et vous l'avez voulu ; Vous me l'avez prescrit par un ordre absolu . Je lui vouai dès - lors une amitié sincère ; Je quittai mon pays ; j'abandonnai mon père ; Sur moi , par ce départ , j'attirai son courroux ; Et ...
... J'ai suivi Polynice , et vous l'avez voulu ; Vous me l'avez prescrit par un ordre absolu . Je lui vouai dès - lors une amitié sincère ; Je quittai mon pays ; j'abandonnai mon père ; Sur moi , par ce départ , j'attirai son courroux ; Et ...
Términos y frases comunes
aime Alexandre Allez Allons amant amitié amour ANDROMAQUE ANTIGONE ATTALE Aussi-bien avoit AXIANE bras CÉPHISE charmes cher chercher CHICANEAU ciel CLÉOFILE CLÉONE cœur colère combat COMTESSE connois courage courroux craint CRÉON crime cruel d'Alexandre DANDIN déja dessein diadème douleur enfin ennemis ÉPHESTION Épire ÉTÉOCLE étoit exploits fils d'Hector flatte frère funeste fureur gloire grace Grecs haine Hector Hélas Hémon HERMIONE héros hymen ISABELLE j'ai JOCASTE jour juge l'amour l'Épire l'ingrat L'INTIMÉ laisse larmes LÉANDRE m'en madame madame de Maintenon main maître malheureux moi-même monsieur mort mourir Oh dieux OLYMPE ORESTE paix par-tout parle père PETIT JEAN PETIT-JEAN peuple peut-être PHOENIX pleurs Polynice Porus prince princesse PYLADE Pyrrhus qu'à qu'un Racine régner rien rois s'il sais sang SCÈNE seigneur seroit seul sœur soins sort SOUFFLEUR souffrir soupirs TAXILE Thébains Thèbes tragédie trépas Troie trône Troyens vainqueur vais venger veut veux victoire vœux Voilà vois vous-même yeux
Pasajes populares
Página 212 - Où suis-je? qu'ai-je fait? que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? quel chagrin me dévore? Errante et sans dessein , je cours dans ce palais. Ah! ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais? Le cruel ! de quel œil il m'a congédiée ! Sans pitié, sans douleur au moins étudiée! L'ai-je vu se troubler, et me plaindre un moment ? En ai-je pu tirer un seul gémissement?
Página 159 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie , J'allais , seigneur , pleurer un moment avec lui : Je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui ! PYRRHUS.
Página 33 - Nous avons l'un et l'autre une haine obstinée : Elle n'est pas, Créon, l'ouvrage d'une année ; Elle est née avec nous ; et sa noire fureur Aussitôt que la vie entra dans notre cœur. Nous étions ennemis dès la plus tendre enfance ; Que dis-je?
Página 162 - Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent plus guère. Je les lui promettais tant qu'a vécu son père. Non, vous n'espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs que n'a pu conserver mon Hector ! A de moindres faveurs des malheureux prétendent, Seigneur : c'est un exil que mes pleurs vous demandent.
Página 160 - Le fils d'Agamemnon vient hâter son supplice. ANDROMAQUE. Et vous prononcerez un arrêt si cruel? Est-ce mon intérêt qui le rend criminel? Hélas ! on ne craint point qu'il venge un jour son père; On craint qu'il n'essuyât les larmes de sa mère.
Página 143 - Aristote, bien éloigné de nous demander des héros parfaits, veut au contraire que les personnages tragiques, c'est-à-dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la tragédie, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants.
Página 161 - Peut-on haïr sans cesse, et punit-on toujours ? J'ai fait des malheureux, sans doute, et la Phrygie Cent fois de votre sang a vu ma main rougie ; Mais que vos yeux sur moi se sont bien exercés ! Qu'ils m'ont vendu bien cher les pleurs qu'ils ont versés ! De combien de remords m'ont-ils rendu la proie ? 0 »Je souffre tous les maux que j'ai faits devant Troie.
Página 161 - Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère...
Página 68 - ... autres, si tous mes acteurs ne viennent point sur le théâtre que l'on ne sache la raison qui les y fait venir; et si, avec peu d'incidents et peu de matière, j'ai été assez heureux pour faire une pièce qui les a peut-être attachés malgré eux depuis le commencement jusqu'à la fin?
Página 191 - Seigneur, voyez l'état où vous me réduisez: J'ai vu mon père mort et nos murs embrasés ; J'ai vu trancher les jours de ma famille entière, Et mon époux sanglant traîné sur la poussière, Son fils, seul avec moi, réservé pour les fers ; Mais que ne peut un fils !«je respire, je sers.