Oeuvres diverses Du Sieur D***.: Avec le traité du sublime, ou du merveilleux dans le discours, Volumen1Chez Antoine Schelte, 1695 - 509 páginas |
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Términos y frases comunes
affez agreable ainſi Alcippe Apollon aprés aſſez auſſi auſſi-toſt Auteurs beau bien-toſt Brontin C'eſt C'eſt ainſi celebre ceſſe CHANT choſe Ciel cœur Cotin d'eſtre defauts déja deſormais deſtin Dieu Diſcorde diſcours écrits encens eſprit eſt Eſt-ce eſtoit eſtre euſt fameux fans fiecle fincere foible funeſte fureur grace hazard Heros j'ay jamais joüer jour juſqu'à juſte l'aſpect l'eſprit l'inſtant laiſſe loiſir loix loüanges loüer Lui-meſme Lutrin Maiſtre merite meſme Monfieur Muſe n'eſt noble Parnaſſe paſſant paſſe penſe peut-eſtre Pindare plaifir plaiſant plaiſirs plaiſt plûtoſt Poëme Poëte Prelat preſt qu'un quoy raiſon reſte rimer ſa gloire ſa main ſage ſageſſe ſang ſans Satire ſçai ſçais ſçait ſçauroit ſçavoir ſein ſemble ſens ſes yeux ſeul ſeule ſoin ſoins ſoit ſont ſouffrir ſous ſouvent ſtile ſuis ſujet ſuperbe ſur ſes ſur ſon Tantoſt teſte toûjours triſte vains vaſte verité vertu viſage void voſtre zele
Pasajes populares
Página 165 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Página 30 - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Página 172 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Página 21 - J'ai gagné doucement la porte sans rien dire, Avec un bon serment que, si pour l'avenir, En pareille cohue on me peut retenir, Je consens de bon cœur, pour punir ma folie, Que tous les vins pour moi deviennent vins de Brie ; Qu'à Paris le gibier manque tous les hivers, Et qu'à peine au mois d'août l'on mange des pois verts. SATIRE IV 1664. A M. L'ABBÉ LE VAYER.
Página 53 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois, s'il le faut, je veux bien m'en dédire; Et, pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis, Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis. Puisque vous le voulez, je vais changer de style. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile...
Página 46 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Página 35 - Je sens que mon esprit travaille de génie. Faut-il d'un froid rimeur dépeindre la manie ; Mes vers, comme un torrent, coulent sur le papier : Je rencontre à la fois Perrin et Pelletier , Bonnecorse , Pradon , Colletet , ïitreville * , Et, pour un que je veux , j'en trouve plus de mille.
Página 26 - Cependant , à le voir avec tant d'arrogance Vanter le faux éclat de sa haute naissance , On dirait que le ciel est soumis à sa loi , Et que Dieu l'a pétri d'autre limon que moi.
Página 170 - A ce nouvel appas courut avidement. La faveur du public excitant leur audace , Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal d'abord en fut enveloppé ; Le sonnet orgueilleux lui-même en fut frappé...
Página 27 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.