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Observations générales sur les vocabulaires précédens. Acad. Celt. t. 4, p. 445.

Lettre de M. Lecoz, archevêque de Besançon, contenant l'éloge de Latour-d'Auvergne et de la langue celtique. Acad. Celt., t. 4, P. 465.

Recherches sur l'étymologie et l'emploi des locutions et des mots qui se sont introduits ou conservés dans le département de l'Orne, et qui n'appartiennent pas à la langue française de nos jours, par M. Louis Dubois. Soc. des Ant., t. 4, p. 226.

Mots ou langage de la campagne du canton de Bonneval (Eureet-Loir), recueillis par M. Desgranges, originaire de ce pays. Soc. Ant., t. 2, p. 420.

Notice sur les usages et le langage des habitans du Haut-Pont, faubourg de Saint-Omer. Soc. Ant., t. 3, p. 357.

Chanson flamande qui contient la description des occupations des jardiniers du faubourg du Haut-Pont et de Lyzel, dépendáns de la ville de Saint-Omer. Soc. Ant., t. 3, p. 364.

Recherches sur l'étymologie des noms de lieu et autres, dans la sous-préfecture de Thionville, par M. Teissier. Soc. Ant., t. 4, p. 420.

Parabole de l'Enfant prodigue dans l'idiome de Courtisols, département de la Marne. Soc. Ant., t. 5, p. 347.

Extrait d'une lettre de M. Bridel, ministre protestant dans le canton de Vaud, dans laquelle il est question du patois de Courtisols. Soc. Ant., t. 5, p. 353,

Conjecture sur l'étymologie du mot Courtisols et sur l'explication de quelques termes du patois courtisien, par M. d'Herbès. Soc. Ant., t.5, p. 357.

Mémoire sur quelques mots de la langue phoenico-punique qui se sont conservés dans l'idiome provençal, par M. Pons. Soc. Ant,, t. 1, p. 45.

Mémoire sur le patois poitevin et sa littérature, par M. Dupin. Sọc. Ant., t. I, p. 195.

VII

Romance dite de Clotilde, qui se chante encore dans les monagnes de la Lozère, par M. Caïx. Soc. Ant., t. 8, p. 225.

Observations sur les langues provençales et catalanes, par M. de Ladoucette. Soc. Ant., t. 8, p. 380.

Critique de l'alphabet primitif de l'Espagne et des prétendus monumens de la langue Basque; traduite de l'espagnole par M. E. Johanneau. Acad. Celt., t. 3, p. 291.

Explication des alphabets, des lettres inconnues de l'Espagne.' Acad. Celt., t. 4, p. 484.

De l'alphabet Celtibérien. Acad. Celt., t. 4, p. 486.

De l'alphabet Turdetain. Acad. Celt., t. 4, p. 497.

Grammaire slave de la Carniole, de la Styrie, de la Carinthie, par M. Lanjuinais. Acad. Celt., t. 5, p. 114.

Lettre de M. Marc Bruère à M. Eloi Johanneau sur la langue Slave. Acad. Gelt., t. 2, p. 143.

Des noms propres, par M. Mangourit. Acad. Celt., t. 2, p. 232.

Alphabet de la langue primitive de l'Espagne, et explication de ses plus anciens monumens en inscriptions et médailles, traduit de l'espagnol de M. de Erro, par M. E. Johanneau, avec une gravure de l'alphabet. Acad. Celt., t. 2, p. 255.

Alphabet celtibérien, traduit de l'espagnol de M. de Erro avec gravures et une addition, par M. El. Johanneau (suite). Acad. Celt., t. 2, p. 307.

4

Ibid., t. 3, p. 85.

Trois Observations critiques sur la partie étymologique d'un mémoire de M. de Sorgo et d'une lettre de M. Marc Bruère sur la langue slave en particulier, ainsi que sur la science des étymologies en général, par M. El. Johanneau. Acad. Celt., t. 2, p. 403.

Mémoire sur la langue et les modes des peuples Slaves, par M. le comte de Sorgo. Acad. Celt., t. 2, p. 21.

Vocabulaire des Guanches (premiers habitans des îles Canarie recueilli par Claudijo, traduit en français, Acad. Celt. t. 4, p. 22 Vocabulaire Mosogothique d'Ulphilas, slave et français, à tro colonnes, par M. le comte de Sorgo, Acad. Celt. t. 2, p. 56.

Rapport fait à l'Académie celtique sur l'ouvrage russe de M.I professeur Pallas (Vocabulaires compares des langues de toute l terre), par M. le sénateur Volney. Acad. Celt., t.. 1, p. 99.

Observations sur le rapport du sénateur Volney et l'alphabe russe, par M. Masson, Acad. Celt., t. 1, p. 373.

Nouvelle liste de mots proposée aux savans, en place de celle de Pallas, à traduire dans toutes les langues, pour servir à les comparer. Acad. Celt., t. 1, p. 374.

Extrait des procès-verbaux contenant la liste dont il est question ci-devant. Acad. Celt., t. 1, p. 379.

Rapport par M. Depping sur un ouvrage de M. Jacques. Grant, intitulé: Idées sur l'origine des Gaels. Edimbourg, 1814. Société Antiq., t. 3, p. 310.

Rapport sur les notes en forme de vocabulaire que M. Langlès a placées à la suite des voyages de M. Tone chez les Mahrattes, par M. Cirbied, Arménien. Soc. Ant., t. 4, p. 413.

Grammaire de Denis de Thrace, tirée de deux manuscrits arméniens de la Bibliothèque du Roi, publiée en grec, en arménien et en français, et précédée de considérations générales sur la formation progressive de la science glossologique chez les anciens, et de quelques détails historiques sur Denis, sur son ouvrage et sur ses commentateurs, par M. Cirbied, professeur d'arménien à la Bibliothèque du Roi. Mém. Ant., t. 6, p. 1.

Nous venons de publier séparément cette grammaire.

ESSAI D'UN TRAVAIL

SUR LA GEOGRAPHIE

DE LA LANGUE FRANÇAISE.

13an m. Coquebert ne

LA

A géographie des langues, cette partie si intéressante de la science géographique, a été entièrement négligée par les anciens, c'est-à-dire par les Hébreux, les Grecs et les Romains. Les premiers confondaient tout ce qui n'était point israélite sous le nom de goïm que l'on rend par gentils; les anciens Grecs divisaient toute l'espèce humaine en deux seules classes, les Grecs et les Barbares. Les Romains, ainsi que nous l'apprend Cicéron (de Officiis, I, c. 12), avaient regardé primitivement le mot hostis comme synonyme de peregrinus, et il était pris en ce sens dans les lois des douze Tables. Les nations modernes ne prenaient pas dans un sens plus favorable, comme chacun sait, les mots d'aubain, d'alien et d'étranger.

Avec une telle disposition d'esprit, et lorsque tout étranger était haï comme ennemi (hostis) ou méprisé comme barbare, il était naturel qu'on songeât peu à connaître les langues que parlaient des hommes pour

lesquels on avait tant d'éloignement et même de mépris. A peine leur faisait-on l'honneur de penser que leurs langues fussent susceptibles d'être apprises, et le méritassent même; qui sait si l'on n'aurait pas rougi de passer pour les savoir? Strabon, lib. XIV, p. 662, dit que le nom de barbare était dans l'origine un terme injurieux, destiné à désigner des hommes qui ont une prononciation grosse et rude, jusqu'à ce qu'une plus grande communication avec ces peuples fit remarquer que cette prononciation étrange pour les Grecs n'était point l'effet de quelque vice des organes de la voix, mais tenait à la nature des idiomes.

Plusieurs peuples à demi-sauvages se sont regardés comme seuls doués du don de la parole, et ils ont nommé leurs voisins, qu'ils ne comprenaient pas ou dont ils n'étaient pas compris, des muets ou des sourds. On peut citer l'exemple suivant: Yaziges, nom d'une tribu slave, vient de l'esclavon yazik (langage); et dans les langues slaves, où un sourd se nomme niemyi, Niemetz est le nom qu'on donne aux Allemands.

Heureusement la cause qui commençait à opérer du temps de Strabon, c'est-à-dire sous le règne des deux premiers empereurs, agit avec bien plus d'efficacité lorsque, d'abord les croisades, ensuite les missions étrangères, les découvertes maritimes et l'activité du commerce, nous eurent mis en rapport avec des peuples dont la plupart nous avaient été inconnus jusque-là, même de nom.

Ce fut alors seulement que la géographie des langues commença; que les voyageurs s'attachèrent à

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