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et Tallard combattre Eugène et Marlborough. Ainsi, le génie est forcé de sacrifier sa gloire pour obtenir la protection; et si Molière n'eût pas arrangé des balets pour la cour, peut-être que le Tartuffe n'aurait pas trouvé un protecteur dans Louis XIV.

Au reste, quoique le talent n'aime pas être commandé, il se tire quelquefois heureusement de cette espèce de contrainte, et si l'auteur de Zaire ne se retrouve pas dans le Temple de la Gloire et dans la Princesse de Na varre. qui ont passé avec les fètes où ils ont été représentés, Racine fit Bérénice pour madame Henriette, Athalie pour Saint-Cyr ; et Molière, à qui l'on ne donna que quinze jours pour composer et faire apprendre les Facheux, qui furent joués à Vaux devant le roi, n'en fit pas à la vérité un ouvrage régulier, puisqu'il n'y a ni plan ni intrigue, mais du moins la meilleure de ces pièces qu'on appelle comédies à tiroir. Chaque scène est un chef-d'œuvre : c'est une suite d'originaux supérieurement peints. La Partie de chasse et la Partie de piquet sont des prodiges de l'art de racon. ter en vers. L'homme qui veut mettre toute la France en ports de mer est la meilleure critique de la folie des faiseurs de projets. La dispute des deux femmes sur cette question si souvent agitée, s'il faut qu'un véritable amant soit jaloux ou ne soit pas jaloux, est le sujet d'une scène charmante, pleine d'esprit et de raison, et qui montre ce que pouvaient devenir, sous la plume d'un grand écrivain, ces questions de l'ancienne Cour d'amour, qui étaient si ridicules quand Richelieu les faisait traiter devant lui dans la forme des thèses de théologie.

Molière ne fut pas si heureux dans le Prince jaloux ou D. Garcie de Navarre, espèce de tragi-comédie, mauvais genre qui était fort à la mode, et qu'il eut la faiblesse d'essayer, parce que ses ennemis lui avient reproché de ne pas savoir travailler dans le genre sérieux. On appelait ainsi un mélange de conversation et d'aventures de roman que la galanterie espagnole avait mis en vogue, comme on donnait le nom de comédies à des farces extravagantes.

Molière, qui avait un talent trop vrai pour réussir dans un genre faux, apprit depuis à ses détracteurs, quand il fit le Misanthrope, le Tartaffe, et les Femmes savantes, que les comédies de caractère et de mœurs étaient le vrai genre sérieux; mais il ne leur apprit pas à y réussir comme lui.

Il faut bien lui pardonner si, dans ses deux premières pièces, l'Etourdi et le Dépit amoureux, il suivit la route vulgaire avant d'en frayer une nou. velle. Les ressorts forcés et la multiplicité d'incidens dénués de toute vraisemblance excluent ces deux pièces du rang des bonnes comédies. Il y a même une inconséquence marquée dans le plan de l'Etourdi; c'est que, son valet ne lui faisant point part des fourberies qu'il médite, il est tout simple que le maitre les traverse sans être taxé d'étourderie. On voit trop que l'auteur voulait à toute force amener des contre-temps : aussi a-t-il joint ce titre à celui de l'Etourdi; ce qui ne répare point le vice du sujet. Mais si les plans de Molière étaient encore aussi défectueux que ceux de ses contemporains, il avait déjà sur eux un grand avantage : c'était un dialogue, plus naturel et plus raisonnable, et un style du meilleur goût. Ce mérite et la gaîté du rôle de Mascarille ont soutenu cette pièce au théâtre, malgré tous ses défauts. Il n'y en a pas moins dans le Dépit amoureux; le sujet est absolument incroyable. Toute l'intrigue roule sur une supposition inadmissible qu'un homme s'imagine être marié avec la femme qu'il aime, le lui soutienne à elle-même, et soit marié en effet avec une autre. Dans l'état des choses, tel que l'auteur l'établit, et tel que la décence ne permet pas même de le rapporter ici, cette méprise est impossible. Il fallait que l'on fût bien accoutumé à compter pour rien le bon sens et les bienséances, puisque la plupart des pièces du temps n'étaient ni plus vraisemblables ni plus dé

centes. C'est pourtant dans cet ouvrage, dont le fond est si vicieux, que Molière fit voir les premiers traits du talent qui lui était propre. Deux scènes dont il n'y avait pas de modèle et que lui seul pouvait faire, celle de la brouillerie des deux amans et du valet avec la suivante, annonçaient l'homme qui allait ramener la comédie à son but, à l'imitation de la nature. Elles sont si parfaites, à deux ou trois vers près, qu'elles ont suffi pour faire vivre l'ouvrage, et ces deux scènes valent mieux que beaucoup de comédies.

Dès son troisième ouvrage, il sortit entièrement de la route tracée, et en ouvrit une où personne n'osa le suivre. Les Précieuses ridicules, quoique ce ne fût qu'un acte sans intrigue, firent une véritable révolution: l'on vit pour la première fois sur la scène le tableau d'un ridicule réel et la cri tique de la société. Elles furent jouées quatre mois de suite avec le plus grand succès. Le jargon des mauvais romans, qui était devenu celui du beau monde; le galimatias sentimental, le phébus des conversations, les complimens en métaphores et en énigmes, la galanterie ampoulée, la recherche des jeux de mots, toute cette malheureuse dépense d'esprit, pour n'avoir pas le sens commun, fut foudroyée d'un seul coup. Un comédien corrigea la cour et la ville, et fit voir que c'est le bon esprit qui enseigne le bon ton, que ceux qu'on appelle les gens du monde croient posséder exclusivement. Il fallut convenir que Molière avait raison; et quand il montra le miroir, il fit rougir ceux qui s'y regardaient. Tout ce qu'il avait censuré disparut bientôt, excepté les jeux de mots, sorte d'esprit trop commode pour que ceux qui n'en ont pas d'autres puissent se résoudre à y renoncer.

Quand on lit ce passage de Molière : « La belle chose, de faire entrer >> aux conversations du Louvre de vieilles équivoques ramassées parmi les » boues des halles et de la place, Maubert! La jolie façon de plaisanter, » pour les courtisans! Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire : Madame, vous êtes dans la Place-Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon œil, à cause » que Bonneuil est un village à trois lieues de Paris : cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel »? Ne dirait-on pas que ce morceau à été écrit hier?

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Il faut sans doute estimer le grand sens de ce vieillard qui, à la représentation des Précieuses, cria du milieu du parterre: Courage, Molière! voilà la bonne comédie. Mais en vérité j'admire Ménage, qui en sortant dit à Chapelain : Monsieur, nous admirions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d'étre si finement et si justement critiquées. Le mot de l'homme du parterre n'était que le suffrage de la raison; l'autre était le sacrifice de l'amour-propre, et le plus grand triomphe de la vérité.

Si Molière, après avoir connu la vraie comédie, revint encore au bas comique dans son Sganarelle, qui ne se joue plus; si l'on en revoit quelques traces dans de meilleures pièces, surtout dans les scènes de valets, il faut l'attribuer au métier qu'il faisait, aux circonstances où il se trouvait, à l'habitude de jouer avec des acteurs accoutumés depuis longtemps à divertir la populace en la servant selon son goût. L'homme de génie était aussi chef de troupe, et les principes de l'un étaient quelquefois subordonnés aux intérêts de l'autre. C'est dans ce temps qu'il fit quelques-unes de ces petites pièces que lui-même condamna depuis à l'oubli, et dont il ne reste que les titres, le Docteur amoureux, le Maitre d'école, les Docteurs rivaux. L'Ecole des Maris fut le premier pas qu'il fit dans la science de l'intrigue. Ce n'est pas, comme dans Sganarelle, un amas d'in cidens arrangés sans vraisemblance pour produire des méprises sans effet; c'est une pièce parfaitement intriguée, où le jaloux est dupé sans être un

sot, où la finesse réussit parce qu'elle ressemble à la bonne foi, et où ce lui qu'on trompe n'est jamais plus heureux que lorsqu'il est trompé. Boccace et d'Ouville en ont fourni les situations principales; mais ce qu'on emprunte d'un conte diminue seulement le mérite de l'invention sans ôter rien au mérite de l'ensemble dramatique, dont la difficulté est sans comparaison plus grande. De plus, il y a ici, ce qui alors n'était pas plus connu, de la morale et des caractères. Le contraste des deux tuteurs, dont l'un traite sa pupille et sa future avec une indulgence raisonnable, et l'autre avec une rigueur outrée et bizarre: ce contraste, dont les effets sont très-comiques, donne une leçon très-sérieuse et sagement adaptée au système de nos mœurs, qui accordant aux femmes une liberté décente, rend inconséquens et absurdes ceux qui voudraient fàire de l'esclavage le garant de la vertu. Quand Lisette dit si gaîment.

En effet, tous ces soins sont des choses infâmes.

Sommes-nous chez les Turcs, pour renfermer les femmes ?

Car on dit qu'on les tient esclaves en ce lieu,

Et que c'est pour cela qu'ils sont maudits de Dieu.

Lisette fait rire; mais tout en riant, elle dit une chose très-sensée, et ne fait que confirmer en style de soubrette ce qu'Ariste a dit en homme sage. En effet, du moment où les femmes sont libres parmi nous, sur la foi de leur éducation et de leur honnêteté, il est sûr que des précautions tyranniques sont une marque de mépris pour elles; et, sans parler de l'injustice et de l'offense, quelle contradiction plus choquante que de commencer par les avilir pour leur donner des sentimens de vertu! Point de milieu: il faut ou les enfermer comme font les Turcs, ou s'y fier comme font les Français. C'est ce que signifie cette saillie de Lisette, et il faut être Molière pour donner tant de raison à une soubrette.

Le dénoûment achève la leçon. La pupille d'Ariste, qu'il a eu soin de ne point gêner sur les goûts innocens de son âge, tient une conduite irréprochable, et finit par épouser son tuteur. L'autre, qu'on a traitée en esclave, risque des démarches aussi hardies que dangereuses, que sa situation excuse, et que la probité de son amant justifie. Elle l'épouse aussi; mais on voit tout ce qu'elle avait à craindre, s'il n'eût pas été honnête homme, et que ce surveillant intraitable, qui se croyait le modèle des instituteurs, n'allait à rien moins qu'à causer la perte entière d'une jeune personne confiée à ses soins, et qu'il voulait épouser. De tels ouvrages sont l'école du monde, et leur utilité se perpétue avec eux; mais, si la bonne comédie peut se glorifier de ce beau titre, c'est à Molière qu'elle le doit.

L'Ecole des Femmes n'est pas moins instructive: la conduite n'en est pas si régulière, mais le comique en est plus fort. L'auteur a indiqué luimême le défaut le plus sensible de sa pièce, par ce vers que dit Horace à ce vieil Arnolphe, lorsqu'il le rencontre dans la rue pour la troisième fois :

La place m'est heureuse à vous y rencontrer.

Faire rencontrer ainsi Horace et Arnolphe à point nommé, trois fois de suite, c'est trop montrer le besoin qu'on en a pour les confidences qui font aller la pièce, comme aussi le besoin d'un dénoûment se fait trop sentir par l'arrivée des deux vieillards, l'un père d'Horace, et l'autre père d'Agnès, qui ne viennent au cinquième acte que pour faire un mariage. On a beau abréger au théâtre le long roman qu'ils racontent en dialogue pour expliquer leurs aventures, j'ai toujours vu qu'on n'écoutait même pas le peu qu'on en dit, parce que l'on est d'accord avec l'auteur pour ôter Agnès des mains d'Arnolphe, n'importe comment, et la donner au

jeune homme qu'elle aime. On a reproché à Molière quelques dénoûmens semblables: c'est un défaut sans doute, et il faut tâcher de l'éviter; mais je crois cette partie bien moins importante dans la comédie que dans la tragédie. Comme celle-ci offre de grands intérêts à démêler, on fait la plus sérieuse attention à la manière dont l'action se termine; mais, comme dans la comédie, il ne s'agit ordinairement que d'un mariage en dernier résultat, divertissez pendant cinq actes, et amenez le mariage comme il vous plaira, le spectateur ne s'y rendra pas difficile, et je garantis le succès.

Le choix d'une place publique pour le lieu de la scène occasione aussi quelques autres invraisemblances, par exemple, celle du sermon sur les devoirs du mariage, qu'Arnolphe devait faire dans sa maison bien plus naturellement que dans la rue; mais ce sermon est d'un sérieux si plaisant, d'une tournure si originale, qu'il importè peu où il se fasse, pourvu qu'on l'entende.

Les défauts dont je viens de parler disparaissent au milieu du bon comique et de la vraie gaité dont cette pièce est remplie. Situations, caractères, incidens, dialogue, tout concourt à ce grand objet de la comédie, d'instruire en divertissant. Il n'y a point d'auteur qui fasse plus rire et qui fasse plus penser : quelle réunion plus heureuse et plus sûre! et si la vérité est par elle-même triste et sévère, quel art charmant que celui qui la rend si agréable! Le rire est, sans doute, l'assaisonnement de l'instruction et l'antidote de l'ennui; mais il y a au théâtre plusieurs sortes de rire. Il y a d'abord le rire qui naît des méprises, des saillies, des facéties, et qui ne tient qu'à la gaîté : c'est le plus souvent celui de Regnard. Quand le Ménechme provincial est pris pour son frère l'officier par un créancier importun qui se dit syndic et marguillier, et qu'impatienté de ses pour suites, il dit à Valentin:

Laisse-moi lui couper le nez,

et que Valentin répond froidement :

Laissez-le aller :

Que feriez-vous, Monsieur, du nez d'un marguillier?

la méprise et le mot font rire, et l'on dit : Que cela est gai! Il y a ensuite le gros rire qu'excite la farce; Patelin, par exemple, lorsqu'il contrefait le malade, et que feignant de prendre M. Guillaume, pour son apothicaire, il lui dit : «< Ne me donnez plus de ces vilaines pilules; elles ont failli me » faire rendre l'âme », et que M. Guillaume, toujours occupé de son affaire, répond brusquement : « Eh! je voudrais qu'elles t'eussent fait >> rendre mon drap ». On rit, et l'on dit : Que cela est bouffon! Il y a même encore le rire qu'excite le burlesque, tel que D. Japhet, quand il appelle son valet :

Don Pascal Zapata,
Ou Zapata Pascal, car il n'importe guère
Que Pascal soit devant ou Pascal soit derrière,

On rit, et l'on dit : Que cela est fou! Je ne sais si je dois parler du sourire que fait venir au bord des lèvres la finesse des petits aperçus, tels que ceux de Marivaux; car celui-là est si froid, qu'il se concilie fort bien avec le bâillement. Enfin, il y a le rire né de cet excellent comique qui montre le ridicule de nos faiblesses et de nos travers, et qui fait qu'après avoir ri de bon cœur, on dit à part soi : Que cela est vrai! Ainsi, forsqu'on voit Arnolphe, bien convaincu qu'Agnès aime Horace, faire aux pieds d'un enfant cent extravagances, quand on l'entend la conjurer d'a voir de l'amour pour lui, lui dire :

Tome II.

20

Mon pauvre petit cour, tu le peux si tu veux.
Écoute seulement ce soupir amoureux;

Vois ce regard mourant, contemple ma personne,
Et quitte ce morveux et l'amour qu'il te donne.
C'est quelque sort qu'il faut qu'il ait jeté sur toi,
Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi.

Quand ce barbon jaloux va jusqu'à dire à cette même enfant, qu'il faisait trembler un moment auparavant:

Tout comme tu voudras tu pourras te conduire :

Je ne m'explique point, et cela, c'est tout dire..

Quand tout honteux lui-même de s'oublier à ce point, il se dit à part: Jusqu'où la passion peut-elle faire aller !

et que, malgré cette réflexion si juste, il continue :

Enfin à mon amour rien ne peut s'égaler.

Quelle preuve veux-tu que je t'en donne, ingrate?
Me veux-tu voir pleurer? Veux-tu que je me batte?
Veux-tu que je m'arrache un côté de cheveux ?

tout le monde éclate de rire à la vue d'une pareille folie. Mais ce n'est pas tout; la réflexion vous dit un moment après: Voilà pourtant à quel excès de délire et d'avilissement on peut se porter quand on est assez faible pour aimer dans un âge où il faut laisser l'amour aux jeunes gens. La leçon est importante; elle pourrait fournir un beau chapitre de morale; mais aurait-il l'effet de la scène de Molière ?

Le sujet de l'Ecole des Femmes contient une autre instruction non moins utile. L'auteur avait fait voir, dans l'Ecole des Maris, l'imprudence et le danger d'élever les jeunes personnes dans une contrainte trop rigoureuse : il fait voir ici ce qu'on risque à les élever dans l'ignorance, et à se persuader qu'en leur ôtant toute connaissance et toute lumière, on leur donnera d'autant plus de sagesse, qu'elles auront moins d'esprit. L'idée de ce système absurde, qui est celui d'Arnolphe, se trouve dans une nouvelle de Scarron, tirée de l'espagnol, qui a pour titre : la Précaution inutile. Va gentilhomme Grenadin, nommé D. Pèdre, est précisément dans les mêmes préjugés qu'Arnolphe. Il fait élever sa future dans l'imbécillité la plus complète; il tient à peu près les mêmes propos qu' Arnolphe, et une femme de fort bon sens les combat à peu près par les mêmes motifs que fait valoir l'ami d'Arnolphe, l'homme raisonnable de la pièce, si ce n'est que dans Molière, le pour et le contre est développé avec une supériorité de style et de comique dont Scarron ne pouvait pas approcher. Il y a pourtant dans ce dernier un trait d'humeur et de caractère que Molière a jugé assez bon pour se l'approprier. J'aimerais mieux, dit le gentilhomme espagnol, une femme laide, et qui serait fort sotte, qu'une fort belle qui aurait de l'esprit. Et, dans l'Ecole des Femmes, Chrysale dit:

Une femme stupide est donc votre marotte!

Arnolphe répond;

Tant, que j'aimerais mieux une laide fort sotte

Qu'une femme fort belle avec beaucoup d'esprit.

Rien n'est plus propre à la comédie que ces sortes de personnages, en qui un principe faux est devenu un travers d'esprit habituel, et qui sont au point d'être dans l'ordre moral ce que les corps contrefaits sont dans l'ordre physique. Il arrive à notre Grenadin de Scarron ce qui doit arriver; car il est clair que, pour suivre son devoir, il faut au moins le connaître; mais que, pour s'en écarter, il n'est pas nécessaire de rien savoir. Aussi,

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