Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volumen2

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Página 198 - Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher? Hélas ! ils se voyaient avec pleine licence ; Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence. Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Página 460 - Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Página 68 - D'une simple vertu c'est l'effet ordinaire, Mille déjà l'ont fait, mille pourraient le faire ; Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu'on briguerait en foule une si belle mort. Mais vouloir au public immoler ce qu'on aime, S'attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti qui prend pour défenseur...
Página 449 - Heureux qui, dans ses vers, sait, d'une voix légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère!
Página 320 - La peste de ta chute, empoisonneur, au diable! En eusses-tu fait une à te casser le nez ! PHILINTE.
Página 217 - Jéhu, sur les hauts lieux enfin osant offrir Un téméraire encens que Dieu ne peut souffrir, N'a , pour servir sa cause et venger ses injures , Ni le cœur assez droit, ni les mains assez pures. Non, non : c'est à Dieu seul qu'il nous faut attacher.
Página 470 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles : Je suis chose légère, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet ; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Página 69 - Je l'envisage entier, mais je n'en frémis point : Contre qui que ce soit que mon pays m'emploie , J'accepte aveuglément cette gloire avec joie; Celle de recevoir de tels commandements Doit étouffer en nous tous autres sentiments.
Página 236 - Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné. Et d'un sceptre de fer veut être gouverné; Que, s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime...
Página 467 - L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air, qui n'en peut mais; et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.

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