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PROSE:

Comédie que l'ciel. Av. i. 9.

n'en prenons rien que l'quart. Av., Fr. ii. 6.
et que l'ciel est fort jaloux. DJ. i. 3.

et j'ose dire que l'même. G., Vat. ii. 9; que l'secret. G., A. iii. 6. Cours: à dire que l'mérite. Gér. ; que l'reste du nord. M. il faut que l'moment. A.; que l'feu est chaud. K. mais c'est que l'ban. Gt.; c'est que l'verbe. K.

Eloc. d. l. ch. que l'reste. H.; que l'mal est plus grave. Bers. que l'Christ. St.; Bers.; que l'sentiment. H.

on dit que l'respect s'en va. C.; que l'seigneur. C.; Loy.
et que l'monde sache. Bers.; que l'Dieu Tout Puissant. Loy.
de sorte que l'Père et l'Fils. Loy.

que l'nom du seigneur soit bénit. Loy.

que l'baptème donne. Loy.; de sorte que l'peuple. Loy. Conv.: bien que l'feu lui ait tout pris. Méd.

l'après si: si l'verbe. Loy.; si l'côté politique. A.; (si l'monde. Pont.)

ainsi ainsi l'vent. Mith. iii. 1; prendra-t-il ainsi l'change?

l'après le pron. rel. que: qu'est-ce que l'Saint-Esprit. Loy.

qu'est-ce que l'mariage. Loy.

des larmes que l'temps. Z., Néres. ii. 3.

ce que l'poète avait sous les yeux. A.

l'après un subst: oui, monsieur l'rieur. Mis., Al. i. 2.

savez-vous bien, monsieur l'rieur. Av., Mr. Jacq. iii. 6.
qu'est-c'que vous faites donc là, monsieur l'marquis. G., P. iv. 4.
que Dieu l'Père. Loy.; de Dieu l'Père-Tout-Puissant. Loy.
Monsieur l'Gosier-sec. Méd.; aura lieu l'matin. Loy.

C'est Monsieur l'curé. Et., A. 4.

l'au milieu de noms propres; Louis l'Débonnarie. G. Louis l'Grand. G.; Rue l'Pelletier. Rue L'mercier. l'après un verbe :

apès l'infinitif:

VERS:

remercier l'ciel Z., Chat ii. 1; t'en payer l'prix. Z., Néres i. 4.
pour donner l'bonjour. E. d. F., Arn. i. 1.

rappeler l'passé. Mith. iv. 4; s'il faut percer l'flanc. C.
mon premier soin sera de d'mander l'fiscal. H., DC. ii. 3.

PROSE:

m'ôter l'bien. Av., Cl. ii. 2.

c'est lui percer l'cœur. Av. ii. 5; c'est l'seul titre. G., Ant. ii. 6. après d'autres formes du verbe :

VERS:

laissant l'Bosphore. Mith., Mon. ii. 1.

il voit l'jour. Cid., Fern. iv. 5.; met l'repentir. Z., Lus. ii. 3. dont je tairai l'nom. Mis., Al. i. 2.

qui n'en craint l'tonnerre. Hern., R. G. iii. 3.

Quand une femme a l'don de s'taire,

Elle a des qualités au d'ssus du vulgaire. Menteur, Cl. i. 1; (Monsieur Got.)

j'ai l'sort. Hor., Cur. ii. 3; j'ai l'cœur. Hor., Cur. ii. 3. PROSE:

Comédie: j'ai assez fait l'gros dos et la patte de v'lours. G., P. ii. 8. elle aimait l'marquis. G., P. i. 4; je suis l'maître ici. G., P. ii. 9. il sait l'respect. Av., M. Jacq. iv. 4.

c'est votre cher intendant qui a fait l'coup. Av., Mr. Jacq. v. 2. Cours: il rapp'la l'souv'nir. Boiss.; ce récit a l'défaut. L. qui prit l'nom de prince. G.; la fable a l'mérite. L. fait l'neuf; il eut l'sort. G.; il eut l'temps. Bl.

il avait décoré l'baptistère. Bl.; il chanta l'vengeur. A. Eloc. d. l. ch.: il prend l'pécheur. Loy.; quel est l'moyen. Bers. il prend l'persécuteur. Loy.; c'est l'glaive d'la parole. Loy. Pierre fut l'premier. Loy.; est l'jour du r'pos. Loy. Dieu qui à fait l'chemin. H.; est l'fils de l'homme. Loy. c'est l'commandement d'Jésus; Loy. qui est l'protecteur. Loy. l'unité est l'signe premier d'la vérité. Bers.

Conv. vous n'avez pas fait l'bon fourrier. Méd.

ôter I'verrou; mais: mettre le verrou. id.

il a l'verbe haut. Méd.; dites que c'est l'docteur N. Méd.
l'Angleterre est l'vrai pays du moi. Méd.

dépêchez-vous, vous allez manquer l'train. Méd.
quand un Anglais a bu l'thé. Méd.

mais il faut prendre le temps comme il vient. Méd.
l'après d'autres mots : à vous l'dé. Mis., Al, v. 4.

donnez-moi l'désir de vivre. G., G. iv. 3.

faites-moi l'plaisir. Legouvé; celui dont l'nom est. Loy.

LE PRONOM LE.

Le, accusatif du pronom conjoint de la III. pers. masc. sing, se comporte comme l'article. Tous les Traités de Prononciation que j'ai consultés en parlent, mais seulement dans le cas où il se trouve après l'impératif. Je donnerai d'abord des exemples sur les autres cas. Ensuite je parlerai de la prononciation de ce pronom quand il se trouve après l'impératif.

L'se trouve souvent après toutes les formes de l'auxiliaire; mais on ne le rencontre qu'après l'infinitif des autres verbes : sans penser l'faire. E, d. F., Chry, i. 1.

après pouvoir on peut l'dire. A.; comme il pouvait l'sentir. Bl.

on peut l'produire. Bers.

si madame peut l'recevoir. G., dom. iv. 2.

après falloir : il faut l'dire. P.; il faut l'voir. Poly., Fél.

après devoir: je dois l'dire. Bers.

après vouloir: a voulu l'former. Mith., Mon. ii. 1; il veut l'faire. K. après aller qui va l'baptiser. Loy.

l'après les pronoms personnels: (1' sonne très-fort). après je:

VERS:

je l'crois. Ph., Is. ii. 1; je l'suis. C., Aug.

PROSE:

Comédie je l'veux. G., P. ii. 9; je l'trouve. G., G. ii. 7. je l'dégage. G., le dui. iii. 2; je l'sais. Merc. i. 7.

je l'tiens. Et., R. 7; je l'recevrai. Et.; je l'crois bien. Av. v. 3. mais sur ce que je le crois. Av., Mr. Jacq. v. 2. (lentement.) je l'crois. DJ. iv. 4.

Cours: je l'répète. G.; je l'veux bien. A.

je l'crois. Darm.; A.; Boiss.

Eloc. d. l. ch.: je l'répète. H.; Loy. ; je l'disais. Bers.

je l'dis spécialement. Loy.

Conv. je l'crois bien. Méd.; je l'veux bien. Méd.

l'après tu tu l'caches. Hr., D. C. iii. 6.

tu l'tiens. C., Aug. ; et tu l'fus encore. C., Aug.

et tu l'souffres. G., Verd. i. 6; tu l'sais bien. G., P. i. 4.
tu l'sais. G., Verd. i. 4.

l'après te je te l'dis. DJ., DE. i. 3; oui je te l'promets. Z. iii. 4. après me: il fallait me l'dire. K.; et vous me l'traitez. Mis., Al. i. 1. qu'on me I'mette. Av., Mr. Jacq. v. 2; qu'on me l'pende. id. après nous :

VERS:

puisque vous l'voulez, C., Aug.

que vous l'faites. Mis., Al. v. 1.

je vous l'dis. C., Aug.; vous l'recevez. Hor., Fl. ii, 2,
seul vous l'maltraitez, Hor, Val. iv. 2,

et vous l'connaissez. Mith., Phar. i, 5.

je vons l'dis, seigneur. Mith., Mon. ii. 6.
si vous l'voulez. Rod., Sél, i, 4.

PROSE:

vous l'savez bien, Merc. i. 7; vous l'devinez. Et., A.
que vous l'pensez. Et., R. 9; je vais vous l'dire. G.
savez-vous l'nom. Av. ii. 2; de vous l'dire. Bl.

il faut que vous l'voyiez. Av., Cl. iii. 12.

vous l'verrez. Bl.; G.; Gt.; (vous l'pouver faire. Pont.) après nous nous l'verrons. Rod., Sél, ii. 3. P. nous l'cherchons. DJ., DC. iii, 4.

que nous l'fassions juge de cette affaire. Av. i, 6. après on qu'on l'casse. Mis., Al, v. 1.

le courage n'est que ce que l'on l'fait. E. d. F. iv. 8.
puis qu'on l'veut. DJ., DE., i. 3; on l'sait, A.
on l'met. H.; qu'on l'voit se précipiter. Gér.

après les pronoms relatifs :

après qui c'est lui qui l'dit, T., Dor. ii. 2;

qui l'connaît. DJ. ii. 2.; qui l'suit, And., Cl. v. 2.

des gens qui l'savaient. G., P. i. 6; qui l'regardait. Boiss.

après quoi et sur quoi l'crois-tu. Av. v. 2.

après de et à Permettez-moi de vous prier d'le saluer d'ma part. Méd. (non pas: de l'.)

après le pron, démonstr. cela cela l'blesse. K.

après les conjonctions et et quand.

aprés et et l'vaincront-ils mieux. Mith., Phar. iii. 1.

et l'saura. Her., DG. iii. 6.

après quand: et quand l'verras-tu de nouveau ?
après les prépositions à: ils demandent à l'voir. Bers.
à l'faire. Bl.; il a eu l'temps à l'dev'nir. Bl..
à l'faire au fond de nos cœurs. Byse.
après de de l'porter. Ph., Hip. ii. 6.
affecté de l'dire. E. d. F., Chrys. i. 1.'
afini de l'trouver un jour. Av. i. 5.

que je suis sûse de l'voir. Merc., Jul. i. 10.
s'il est possible de l'dire. Loy.

après en en l'voyant. Bl.

mais non pas en l'lisant. A. (à cause de l'l qui suit.) après sans sans l'savoir. C.

après l'adverbe ne: nous ne l'sentons pas. Loy.

le monde ne l'voit pas. Loy.

Le livre de M. Lesaint excepté, aucun traité de prononciation, que j'ai eu à ma portée, ne parle des cas que je viens d'énumérer. Mais tous parlent du pronom le quand il se trouve après l'impératif dont il est le régime. On a attribué ici beaucoup d'importance à un cas qui ne se rencontre que fort rarement. La question a été soulevée par quelques mauvais vers de Racine qu'il a corrigés lui-même dans la dernière édition de ses œuvres. Ce sont quelques cas où le pronom le après un impératif se trouva devant une voy., et où la mesure demandait l'élision de l'e.

M. Dubroca dit, p. 13: "L'e muet se prononce quelquefois devant les voyelles, quand le pronom le suit un verbe à l'impératif dont il est le régime, comme dans la phrase: dites-le à tous mes amis. Si la finale du verbe est féminine, alors le pronon le ne s'élide pas avec la voyelle suivante, et il se prononce avec le son de l'e guttural, qui équivaut à-peu-près à celui de u.

Ainsi on

dira: Dites-le à tous, etc., faites-le entrer; qu'il serait faux de prononcer dites-l'à etc. Mais lorsque la finale du verbe est formée d'un e fermé, alors le pronom le s'élide généralement avec la voy. suivante, ainsi on dit très-bien: renvoyez-l'à Paris, instruisez-l'en mon nom, donnez-l'aux pauvres, promettez-l'avec sincérité. La raison de cette différence vient de ce que la voix, dans ce dernier cas, tombant sur une voy. pleine, qui demande l'insistance, l'élision de l'e muet dans le pronom le qui suit, peut s'exécuter sans inconvénient ni pour la clarté de l'idée, ni pour l'euphonie. Au reste, cette règle ne s'applique qu'aux locutions dans lesquelles la finale du verbe est formée d'un e muet ou fermé: dans tous les autres cas le pr. le se prononce avec la modification de l'e guttural, et il ne s'élide pas; ainsi on dit vois-le à loisir, prends-le avec toi, defends-le avec courage, dis-le à tes amis, etc. On dit aussi le oui, le onze, le huitième, quoique l'h ne soit pas aspirée dans huit."

Mme. Dupuis dit: "L'e dans le, quand il termine la phrase, se prononce eu, ainsi on dit: envoyez-le." Mais au milieu de la phrase devant une voyelle, elle veut qu'on l'élide et qu'on lise le vers Forcez-le à vous défendre, ou fuyez avec lui (Crébillon): "forcez-l'à vous défendre";-le vers de. Racine condamnez-le à l'amende, ou, s'il le casse au fouet (Plaideurs): "condamnez-l'à l'amende," etc.

Elle dit que M. d'Olivet fait remarquer que Racine a corrigé tous les vers semblables dans ses œuvres, à l'exception de celui-ci, Elle trouve affreux les vers dans lesquels l'e doit s'élider.

Malv.-Cazal, p. 230: "Le pronom le prend l'intonation de l'e muet faible, surtout lorsqu'il termine une phrase, prenez-le. Mais, l'e inaccentué reprend son son propre lorsqu'il ne termine pas la phrase prends-le avec toi, vois-le à loisir, laisse-le venir, aimons-le constammant. En prose, comme en poésie, le pronom le s'élide à l'impératif après un e fermé, et que la lettre qui le suit est une voyelle renvoyez-l'à Paris, donnez-l'aux pauvres, promettez-l'avec sincérité, brodez-l'aujourd'hui."

M. Quicherat dit, p. 61: "L'e muet acquiert quelquefois plus de valeur dans la prononciation et devient accentué. Ainsi, dans voyez-le, l'accent tonique porte sur la dernière syllabe.

Si tu peux en douter, juge-le par la crainte. Corneille.
Donnez-le. Voulez-vous que d'impurs assassins. Rac.
Je pourrais sur l'autel où ta main sacrifie,

te. . . mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter. Rac.
Et de ce content,

Aurait avec le pied réitéré. Courage. Rac.

L'élision n'est pas admissible ici, parce que l'e a l'accent. Néanmoins l'élision du pronom le est fréquente dans les poètes du XVIme siècle (voy. p. 29), et elle se retrouve encore des temps de Louis XIV, mais seulement dans le genre familier :

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