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pie dudict tiltre et superscriptions. A tant, etc. De St Laurent le xe de septembre 1597. N. D. vt.

III.

Troisième lettre du roi à l'archiduc: 10 septembre 1597.

Mon bon frere, nepveu et cousin, par mes aultres lettres allans en ce pacquet, serez informé de ce que m'a meu vous addresser ouvertes mes lettres en thiois non seulement aux estatz generaux des provinces unies contre moy, mais aussi les aultres aux estats des provinces particulieres entierement ou en partie rebelles, afin que à icelles soient par vostre ordonnance mises dedens les tiltres et dehors la superscription que trouverez convenir, en l'espace que à telle fin a esté laissé au blancq de chascune, vous adressant lesdictes lettres en telle forme ouverte afin que, si vous semble en user, le puissiés faire et les envoyer fermees. Mais, au cas que trouverez plus convenir de les retenir, et qu'il fust mieux que vous seul escrivissiez aux estats desdictes provinces, je remects à vous de ainsi le faire, et seray actendant advertence vostre en quelle maniere aura esté procedé audict endroit. A tant, etc. De St Laurent le xe de septembre 1597. N. D. v2.

IV.

Quatrième lettre du roi à l'archiduc: 10 septembre 1597.

Mon bon frere, nepveu et cousin, pour ce que serez particulierement adverty, par une de mes lettres qu'est la plus longue de toutes en ce paquet, quelles lettres je vous envoye closes, avecq les tiltres pardedens et intitulation par dehors, aux estats des provinces obeyssantes entierement, et quelles sont les aultres tant aux estats des provinces particulieres encore rebelles entierement ou en partie, comme pour les estats generaux des provinces unies contre moy, que je vous addresse aussi touttes, mais ouvertes, afin que, à vostre ordonnance, soit à chascune mis le tiltre et superscription que trouverez convenir, comme porte ma susdicte plus longue lettre, la presente sera seulement pour vous dire que j'ay semblablement trouvé à propos de vous faire tenir une lettre en thiois, aussi ouverte, de mon tres cher et tres amé bon fils le prince, pour les mesmes estats generaux desdictes provinces unies, suivant le double et copie que y trouverez joincte (1), afin qu'en usez comme ferez de la mienne, tant en regard des tiltres que la superscription à y apposer et fermer pardelà, et que me donnez advertence de ce qu'en aura esté faict. A tant, etc. De St Laurent le xe de septembre 1597. N. D. vt.

(1) Cette lettre, en thiois, est conforme, pour la substance, à celle que le prince écrivit aux états des provinces obéissantes.

V.

Cinquième lettre du roi à l'archiduc: 10 septembre 1597.

nees,

Mon bon frere, nepveu et cousin, par aultre lettre mienne que trouverez en ce pacquet, serez particulierement informé, comme aussi par les copies y joinctes, de ce que j'escrips en vostre creance à chascune des provinces de mes Pays Bas endroict les matieres y mentionafin d'en estre par vous usé comme porte ma susdicte lettre, à laquelle me remectray. Et, pour ce que j'ay trouvé convenable d'escrire aussi sur le mesme en vostre creance à mes consaulx de pardelà, et semblablement aux chevaliers de mon ordre, gouverneurs de provinces et autres personnaiges de qualité (1), en ay faict joindre à ceste lesdictes lettres, avecq ung memoire et specification d'icelles, afin qu'elles puissent respectivement servir si avant que trouviez estre besoing; et, en tel cas, pourrez considerer quand sera plus à propos d'en faire la delivrance, soit devant la proposition qui se fera auxdictz estats, ou au mesme temps, ou bien apres, comme remects à vous de le faire en la maniere que trouverez convenir. A tant, etc. De St Laurent le xe de septembre 1597. N. D. vt.

(1) Voy. ci-après la lettre cotée no X.

VI.

Sixième lettre du roi à l'archiduc: 10 septembre 1597.

Mon bon frere, nepveu et cousin, pardessus mes lettres aux estats, consaulx, chevaliers de l'ordre, gouverneurs de provinces et aultres personnaiges de qualité, que je vous addresse en creance de ce que leur signifierez de ma part endroict les matieres y touchees, ay trouvé bon que mon tres chier et tres amé bon fils le prince escrive semblablement auxdictz estats, touttes en vostre creance et de la mesme substance (1), à l'effet qu'entenderez par la copie cy joincte, que vous seront icy separement addressees, pour en user en la maniere que des aultres. A tant, etc. De St Laurent le xe de septembre 1597. N. D. v2.

VII.

Septième lettre du roi à l'archiduc: 10 septembre 1597.

Mon bon frere, nepveu et cousin, oultre les lettres que j'escrips, en vostre creance, à mes consaulx, gou(1) Voy. ci-après la lettre cotée no XI.

verneurs provinciaux et à aultres personnaiges et aux estats de mes Pays Bas, endroict la matiere que contient ma lettre principale, ay semblablement trouvé bon de faire aussi lettre de meisme substance, en vostredicte creance, tant au gouverneur et parlement de mon pays et conté de Bourgoingne conjoinctement, que audict gouverneur seul, comme à ceux qui representent les trois estats de mondict conté, ausquels suis accoustumé d'escrire pour matieres d'importance, qui sont trois lettres que je vous addresse separeement avecq ceste, afin qu'en faictes comme trouverez convenir. A tant, etc. De St Laurent le xe de septembre 1597. N. D. vt.

VIII.

Huitième lettre du roi à l'archiduc: 14 septembre 1597.

Mon bon frere, nepveu et cousin, oultre mes lettres aux estats des provinces rebelles et retirees de mon obeyssance, comme aussi aux estats generaulx des unies contre moy, que je vous addresse par ce depesche, sans avoir faict mectre dedens icelles aulcuns tiltres, ay trouvé bon de vous faire tenir semblablement aultant d'aultres miennes lettres à eulx, avecq apposition des tiltres desdictz estats rebelles que y verrez respectivement, signamment pour obvier à la difficulté que l'on pourroit mouvoir, quand se remarqueroit les tiltres par dedens estre escripts d'aultre main que n'est le text des mesmes lettres, remectant neantmoings à vous d'en user et employer

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