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1878.

de faire entrer dans la Commission MM. Barbier de Meynard et Schefer, qu'elle a élus tout récemment, et, de son côté, M. Defrémery a pu reprendre, avec plus de suite, l'impression de la Ire partie du tome II, dont il est chargé. Il a joint deux cahiers bons à tirer aux treize qui sont tirés déjà; dix-sept placards corrigés, sept de texte et dix de traduction et de notes, nous promettent de nouvelles feuilles, et la copie, qui est déposée, de nouveaux placards.

Nos publications in-4° doivent naturellement s'accroître plus vite. Le Recueil de nos mémoires, qui est sans lacune jusqu'au tome XXIX, I partie, s'enrichira bientôt de la II partie de ce tome. Le mémoire de M. Th.-H. Martin, destiné d'abord à le terminer, fera place à deux mémoires plus courts, dont l'impression prendra moins de temps.

J'ai mentionné le tome IX, Ire partie, des Mémoires des Savants étrangers, qui a paru dans le premier mois du semestre.

Le Recueil des notices et extraits des manuscrits s'est aussi, comme je l'ai dit, augmenté d'un volume dans la partie occidentale (le tome XXVIII). Le tome XXVII de la même partie, qui lui a cédé le pas, retardé par quelques photo-gravures, est à la veille de reprendre sa place dans la suite de la collection. Quant à la partie orientale, le Dictionnaire des simples, d'IbnBeïthâr, forme déjà le tome XXIII et doit faire encore les tomes XXV et XXVI (le tome XXIV se trouvant commencé avec une autre notice). M. le docteur Leclerc va se trouver en mesure de le continuer, par suite de la désignation de M. Barbier de Meynard pour remplacer M. de Slane dans la surveillance de cette publication.

Le tome XXVIII de l'Histoire littéraire de la France est commencé: huit feuilles sont à tirer et d'autres vont suivre rapidement, grâce aux placards qui sont entre les mains des

rédacteurs MM. P. Paris, Littré, Renan, Hauréau et Gaston Paris. Un quart du volume est aujourd'hui composé.

Je n'ai rien encore à vous dire du tome IX de Borghesi; mais la Commission des Inscriptions sémitiques, qui est maintenant tout organisée pour la publication, se livre à la dernière revision du 1er chapitre, qui contiendra toutes les inscriptions sémitiques trouvées en Phénicie. L'Imprimerie nationale va mettre à son service deux nouveaux corps de caractères qui seront dignes de cet important ouvrage.

H. WALLON.

1878.

Premier

semestre

de 1879. (Séance

1879.)

Messieurs, un nouveau volume de nos Mémoires (t. XXIX, Ile partie), un nouveau volume des Notices et extraits des Manuscrits (t. XXVII, II° partie), voilà ce qui compose les publi- du 18 juillet cations de l'Académie dans ce semestre, avec la Ire partie du tome IX de Borghesi, que l'Académie s'est décidée à faire paraître sans attendre l'autre, afin de ne pas refuser plus longtemps au public un travail dont la réimpression était vivement souhaitée.

Le recueil des Historiens des Croisades, qui, par ses sections nombreuses, forme aujourd'hui notre plus importante publication, va compter bientôt un volume de plus.

Le tome IV des Historiens occidentaux est à la veille de paraître. Le cahier 102, la dernière feuille des tables, est en épreuves, et toute la préface en placards.

Le tome II des Historiens grecs est imprimé dans son texte. M. Miller n'attend que l'achèvement de la table pour mesurer l'étendue qu'il doit donner à son appendice.

Pour les Historiens arabes, la santé de M. Defrémery retarde toujours d'une façon doublement regrettable la marche de la Ire partie, qui manque à l'achèvement du tome II. Cependant

1879.

deux nouveaux cahiers, les cahiers 16 et 17, sont en épreuves et plusieurs placards en promettent d'autres incessamment.

Le tome III, commencé par notre regretté confrère M. de Slane et continué par MM. Barbier de Meynard et Schefer après lui, poursuit sa marche sans ralentissement. Il y a 57 cahiers tirés, 3 en épreuve; d'autres placards vont être mis en feuilles et la copie ne manque pas.

Enfin M. Dulaurier prépare un second volume des Historiens arméniens, volume qui comprendra surtout des pièces latines. Un auxiliaire vient de lui être attaché pour l'aider dans ce travail.

Les continuateurs du recueil des Historiens des Gaules et de la France, MM. N. de Wailly, Delisle et Jourdain, achèvent la revision et l'annotation des textes que doit renfermer le tome XXIV. L'impression en pourra commencer dans quelques mois.

Quant aux Chartes et diplômes antérieurs au règne de Philippe-Auguste, dont MM. Delisle et de Rozière dirigent la préparation, M. Luce avance d'un pas régulier dans le dépouillement du Trésor des chartes. Un autre contingent nous est arrivé par les soins de M. P. de Fleury, archiviste du département de la Charente : ce sont les pièces antérieures à l'année 1180 qui se trouvent dans les différents fonds d'archives du département de la Charente, et dont M. de Fleury nous a envoyé les copies.

La collection de nos Mémoires (2o série) compte aujourd'hui 29 volumes sans lacune. Le XXX est sous presse avec un mémoire de notre infatigable confrère M. Th.-H. Martin.

Quant aux Notices et extraits des manuscrits, l'une des deux sections, la section orientale, qui forme la II partie des volumes, prend de plus en plus l'avance sur l'autre. La Ire partie du

tome XXIV attend toujours, pour être achevée, que d'autres mémoires s'ajoutent à celui de M. Maspero; le Dictionnaire des simples, d'Ibn-Beïthâr, qui occupe la Ire partie du tome XXIII, se continue dans le tome XXV sous la direction de M. Barbier de Meynard, qui a remplacé M. de Slane auprès de l'éditeur, M. le docteur Leclerc. Il y a 13 feuilles bonnes à tirer, 22 environ sont en composition. Dans la section occidentale, nous en sommes au tome XXIX. La IIa partie de ce tome sera formée en deux notices, l'une de M. Miller, l'autre de M. Hauréau, et marche vers son achèvement. L'inégalité menace donc de s'accuser de jour en jour davantage. Votre Commission des travaux littéraires, surveillante attentive de vos publications, s'occupe de trouver une combinaison qui, sans ralentir le travail sur les manuscrits occidentaux, remédiera à ce qu'il y a de fâcheux dans l'état de ces volumes condamnés à rester si longtemps incomplets.

Les auteurs de l'Histoire littéraire de la France, MM. P. Paris, Littré, Renan, Hauréau et Gaston Paris, tiendront la promesse que je vous ai faite en leur nom. 25 feuilles du tome XXVIII sont tirées ou revêtues du bon à tirer, et la copie est entièrement remise à l'éditeur, sauf une seule notice.

Quant au Corpus inscriptionum semiticarum, tout se dispose pour une exécution immédiate. L'Imprimerie nationale s'est prêtée avec la libéralité que l'on pouvait attendre d'elle aux désirs que lui a manifestés la Commission. Un caractère phénicien classique, modelé sur l'inscription d'Eschmounasar, a été fondu sur deux corps. Un caractère phénicien archaïque, qui sera utile surtout pour les pierres gravées, a été aussi exécuté. La direction de l'Imprimerie a, de plus, décidé une réduction sur deux corps du beau caractère hébreu de Henri Estienne qui a servi à l'impression de la Polyglotte de Le Jay.

1879.

.1879.

Médaille

pour le passage
de Vénus.
en 1874.

Les retards nécessités par ces préliminaires seront bien vite compensés. La 1re livraison, contenant toutes les inscriptions phéniciennes, celles de l'Afrique exceptées, pourra paraître à la fin de cette année ou du moins au commencement du prochain semestre. Toutes les planches qui en feront partie sont entre les mains de l'héliographe habile qui s'est chargé de les reproduire. L'œuvre justifiera la largesse avec laquelle les deux Chambres, répondant à l'appel du Gouvernement, nous ont mis en état de l'accomplir.

$ 2.

H. WALLON,
Secrétaire perpétuel.

INSCRIPTIONS, MÉDAILLES, COMPOSÉES OU REVUES PAR L'ACADÉMIE.

Dans la séance du 16 avril, M. Dumas, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, avait écrit, au nom de la Commission administrative de cette Académie, pour demander l'avis de l'Académie des inscriptions et belles-lettres relativement à l'inscription qu'il conviendrait de faire figurer sur la médaille que l'Académie des sciences doit faire frapper pour consacrer le souvenir du Passage de Vénus sur le Soleil, dans l'année 1874. La Commission des inscriptions et médailles a proposé cette légende à placer autour de l'image gravée au droit de la médaille :

QUO DISTENT SPATIO SIDERA JUNCTA DOCENT.

La médaille porte au revers:

INSTITUT DE FRANCE

ACADÉMIE DES SCIENCES

PASSAGE DE VÉNUS SUR LE SOLEIL

8-9 DÉCEMBRE 1874.

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