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MÉMOIRE

SUR

QUELQUES CHANCELIERS

DE L'ÉGLISE DE CHARTRES,

PAR M. B. HAURÉAU.

22 mars 1872, 30 octobre 1872;

2° lecture: 22 décembre

Le chancelier n'était pas, dans l'église de Chartres, le pre- Première lecture : mier dignitaire du chapitre; il siégeait après le doyen, même après le grand chantre; mais comme il avait dans ses attributions, outre la rédaction des actes capitulaires, le gouvernement de l'école', il pouvait facilement devenir, s'il avait du mérite, le personnage le plus considérable du diocèse, après 23 février 1883, l'évêque. C'est ce qui arriva plus d'une fois.

On sait quel fut l'éclat de l'école de Chartres dans les dernières années du xe siècle, quand Fulbert la dirigeait2. Si l'on en connaît peu l'histoire dans le siècle suivant, on la voit au xi redevenir une grande école, où sont enseignées, avec non moins d'éclat que d'audace, des doctrines d'abord très applaudies, mais, peu de temps après, suspectes et sans délai condamnées. Alors condamnées par les théologiens, le serontelles également, plus tard, par les philosophes? Sur ce point,

E. De Lépinois et L. Merlet, Cartul. de N.-D. de Chartres, t. I, introd., p. 82.

* Hist. littéraire de la France, t. VII, p. 13, 262.

1882,

16 février 1883,

2 mars 1883.

comme sur beaucoup d'autres, les philosophes ne s'accordent guère. Si nous disons que la partie la plus sage des philosophes, sanior pars, s'est toujours défendue d'y souscrire, cela veut simplement dire que, pour notre part, nous n'y souscrivons pas. C'est, en effet, ce que nous déclarons très volontiers, sans qu'on nous en prie; mais cela ne nous empêche pas d'avoir en grande considération l'école où ces doctrines furent professées et les régents principaux de cette école, dont les écrits conservés nous attestent le savoir et la vaillance. Il y a plus : l'estime que nous avons pour ces maîtres illustres nous a fait porter de l'intérêt aux maîtres obscurs qui les ont précédés ou suivis, et, les ayant recherchés, nous en avons rencontré plusieurs dignes d'une attention qu'ils n'ont pas encore obtenue. Voici donc les informations que nous avons recueillies sur les divers chanceliers qu'eut l'église de Chartres jusque vers le milieu du XIIIe siècle. Nous n'avons pas conduit au delà notre enquête, l'école déchue n'ayant déjà plus, en ce temps-là, que des souvenirs de gloire.

HILDEGER.

Fulbert ayant pris possession du siège épiscopal, la chancellerie vacante paraît avoir été d'abord occupée par un certain Évrard, qui plus tard la quitta pour devenir moine, et mourut abbé1. Hildeger lui succéda. Nous connaissons beaucoup mieux cet Hildeger, dont on nous a conservé douze lettres, publiées avec celles de Fulbert. De ces lettres plusieurs sont écrites avec aisance, dans le genre familier; ce sont les plus curieuses. On ne peut ne pas remarquer, dans quelques autres, de l'affectation littéraire; mais quand le pédant s'y

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