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snachts als den voorslach ende een huere slouch van den morghenstont. Ende waren zyne peters W. van Hembyze f Jans myn E. vadre, ende gaf twee zelveren zoutvaten weghende 19 oncen 2 inghelschen ende 6, compt ten 5 sc. d'once met 26 stuvers ende van fautsoene 5 tt. gr., ende Ydrop van Waerhem raedt der K. Ma'., myn E. scoenvadre, ende gaf een zelveren copkin weghende 5 oncen 17 inghelschen ten pryse als voren; ende was metre joncvr. Philippote van Hembyze f Jans myn E. moye, ghezelnede van Mr. Joos Triest, ende van ghelyken gaf een zelveren copkin, weghende 5 oncen 1 inghelsche, ter estimacien als voren.

CATHERINA' myne dochter was gheboren up Ste. Pauwels bekerynghedach, wesende den 25 january 1540 snoenens, rechts voor dat een hueren slouch, ende was haer petre Mr. Triest myn E. oom ende gaf een zelveren copkin, weghende 5 oncen, ende waren meters joncvr.

'Catherine Van Hembyze avait épousé François de Lummene, dit de Maercke, seigneur d'Hemsrode, Ghyseghem, Baveghem, Triest, etc., qui mourut le 11 décembre 1580. V. les Églises de Gand, t. 1, p. 187 et suiv.

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Chargée de sept enfants mineurs, elle habitait, à Gand, la << maison de son père. Plus tard de fatales circonstances la for«cèrent de quitter cette ville. On sait qu'en mars 1584, les Gan<< tois emprisonnèrent Jean Van Hembyze, qui fut condamné à « mort peu de mois après. Le grief principal de cette dame » paraît avoir été une profession trop ouverte du catholicisme, « tandis que son père était devenu un fougueux calviniste. Elle « se réfugia à Audenarde avec sa jeune famille, après avoir « obtenu du prince de Parme un acte de grâce et de réconci«liation daté du 23 juillet 1584, à l'effet de rentrer en la posses«sion de ses biens et de reprendre sa bourgeoisie. Elle mourut « à Audenarde, en février 1596, et fut inhumée dans l'église de « Sainte-Walburge, où un petit mais joli monument est consa« cré à sa mémoire. » Le docteur D.-J. Vander Meersch. Notice sur les monnaies obsidionales d'Audenarde, frappées pendant le siége de 1582.

Catherina Hanssins myn E. scoenmoedre, ende gaf een zelveren copkin, weghende 4 oncen 7 inghelschen, min eenen Carolus gulden ende twee dobbel stuvers, ende jonevr. Margriete Borluuts myns E. vaders tweeste ghezelnede ende gaf 6 cleen zelveren croesen boven ende beneden verghult wesende, weghende 3 maerc en ende 2 oncen en o.

ANTH'. VAN HEMBYZE myn broedre overleet deser werelt te Vallenchiennes ten huse van Jaques Berot den 22 octobre 1563 ende licht begraven aldaer in der kercke van Ste. Gery. God ghedynke zynder ziele, Amen, requiescat in pace. Was gheboren de voornoemde Anth' myn broedre den 8 aprilis naer paesschen, sesse ende twintich (1526), snuchtens ontrent den 7 hueren.

Joncvr. MARGRIETE BORLUUTS fa Simoens, tweeste huusvrouwe van W. van Hembyze mynen E. vadre, overleet den 28 july 1550. Requiescat in pace.

FRANCHOIS myn broeder was gheboren den 12 van septembre 1527, corts naer den ellef hueren svoornoens, waren peters Franchois de Mol, Franchois van Nieuwenheim ende metre de huusvr. van Gheraert van Coudenhove.

ROELANT myn broeder was gheboren den 7 van octobris 1528, zeer corts naer den neghen hueren van den morghenstont, waren peters Mr. Roelandt Triest ons. oom, Roelandt van der Camere, ende metre de huusvr. van Bussaert van Hembyze.

HEERLYKHEID HEMBYZE (IMBIESE).

Joncker Jacques van Zillebebe, gezeid Taccoen, voorschepene van ghedeele te Gent, doet den 25 october 1589 voor leenmannen van het prinselyk leenhof den steenen man te Audenaerde, verhef van het leen en heerlykhede van Imbiese, gelegen in de prochien van Huysse en

Hauweghem en daer omtrent, door hem gekogt in het sterfhuis van joncker Jan van Imbiese, voor de somme van 18 ponden groote.

Den 2 january 1604 verkoopt jonker Jacq van Zillebeke, gezeid Taccoen, de heerlykheid van Imbiese, voor de somme van 16 ponden groote, aen Jan Gyselins, in profyte van Joris Ghyselins zynen zoon, die daer van het verhef doet en ter erven wordt gesteld in den steenen Man den 4 february 1604.

Pieter Tuchscaep f Pieters, heere van Maldeghem doet verhef, in het leenhof van den steenen Man, den 17 december 1668, van eenen bodem van leene genaemd de heerlykhede van Imbiese, gelegen in Aughem groot 75 roeden land, met nog andere gronden en heerlyke renten in het denombrement vermeld.

Item, Pieter Tuchschaep doet nog verhef van de heirlykheid van Boureghem, gelegen in Huysse, Aughem, Aspere, enz.

PAIX DE RELIGION

21 juillet 1378

du

Un chacun sçait assez que les placarts tyranniques, qui ont esté faicts autrefois, touchant le faict de la reli- paix gion, par le conseil, et la persuasion des étrangers, etnotamment de la nation espaignole, sans avoir entendu làdessus l'advis des Estats-Généraulx, et lesquels depuis ont été entretenus avec beaucoup de rigeur et des punitions insupportables, ce qui a esté l'origine de toutes nos difficultés présentes, pour ce qu'à cause d'iceux, les privileges, droicts, et coustumes loüables du païs ont esté enfreintés, et mises souz pied, et ont causé enfin une misérable guerre, entreprinse par les ennemis de la patrie, et ce à nostre extrême ruïne et servitude. Et comme il n'y avoit point d'autre remède, que d'entrer en alliance avec toutes les provinces de par deçà, de là est venu qu'on a faict la Pacification de Gand', laquelle, après diverses délibérations et consultations prinses là dessus, tant par les Évêques et Théologiens, que par le Conseil d'Estat et autres de par deçà, a esté approuvée, confirmée et jurée par serment public et solemnel, non-seulement par les Estats de tous ces Païs-Bas, ecclésiastiques

'La Pacification de Gand fut signée le 8 novembre 1576.

La préface

de la

de la religion 22 de juillet

datée

1578.

et séculiers, en général et en particulier, mais aussi par Don Jean d'Austriche, au nom de Sa Majesté, faysant un accord avec lesdits Estats, pour faire cesser la susdite guerre, et tous autres inconvéniens.

Et combien que nous avions espéré, que ledit Don Jean feroit aucune faute de le conserver et entretenir, duquel le devoir estoit (comme ayant esté mis au gouvernement et à la bonne direction desdits Païs-Bas) de les entretenir en paix, repos et tranquillité. Néantmoins ayant, en faysant le contraire, rompu ladite Pacification en plusieurs poincts, et monstré en diverses choses le contraire de son serment, et qu'il ne s'y vouloit point arrester, il a derechef renouvellé la susdite guerre, ce qui nous a contraint, pour la conservation et défense de nostre naturelle liberté, de prendre par ensemble les armes. Tellement qu'estans réduits à ceste extremité, à laquelle ladite guerre (laquelle est la mère de tous desordres et inconvéniens) nous a amenés, nous avons esté contraincts de faire et de souffrir plusieurs choses contre nostre gré et intention, lesquelles sont préjudiciables à la Religion, et à l'obéissance deue à Sa Majesté, ausquelles autrement nous n'eussions point pensé, et lesquelles présentement nous ne pouvons empescher, ainsi que nous avons remonstré, et protesté par diverses fois, devant que d'entreprendre ceste guerre, tant par lettres, que par ambassadeurs, envoyés à Sa Majesté et au susdit Don Jean. Et combien qu'ainsi soit, que nous n'ayons faute, ni de puissance, ni de bonne volonté, pour nostre défense, si est que (veu la diversité des provinces et des opinions des hommes, lesquelles reculent fort ce faict) nous craignons, que nostre bonne volonté, ni nostre. puissance, ne nous y ayderont guerres, n'est que par ensemble nous venions en une plus estroitte alliance, accord et union irréfragable, notamment au poinct de la Religion. Car puisque non seulement, à cause de la guerre,

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