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Ex Chronic. D. Cotron. Anno 1316. Universis præsentes litteras inspecturis Balduinus permissione divina monasterii sancti Richarii in Fontivo abbas humilis totusque ejusdem loci conventus salutem in Domino sempiternam. Notum facimus universis, quod cum bonæ memoriæ dominus Mattheus de Roya, quondam dominus de Feritate miles, in sua ultima voluntate qua decessit quamdam Capellaniam in castro seu domo sua de Feritate fundandam decrevit, in quo loco jus patronatus non est dubium ad nos etiam de antiqua hactenus approbata consuetudine dignoscitur pertinere, cujus etiam capellaniæ collationem seu præsentationem suis hæredibus reliquit, si super hiis nostrum vellemus assensum benigniter impertiri, pium in hac parte ejusdem militis propositum attendentes, ut cultus divinus in oratorio seu capella dicti loci vel castri augmentetur, et dicti militis ultima voluntas debitum sortiatur effectum, ad preces etiam et obtentu nobilis mulieris, Domicilla Margarita de Pinchonio, Domicellæ de Feritate, præmissa omnia et singula volumus, consentimus ac etiam, quantum in nobis est, approbamus ac omne jus, quod nobis et successoribus nostris competit aut potest quomodo libet ratione nostri patronatus, in collationem seu præsentationem capellaniæ prædictæ competere, dictæ domicellæ primo, quandiu dicta domicella vitam duxerit corporalem, deinde hæredibus et successoribus, dominis tamen de Feritate, ex nunc conferimus in perpetuum per præsentes, ex gratia speciali, jure nostro generali patronatus loci prædicti in omnibus capellaniis seu beneficiis aliis quæ possent ibi fundari, præmissis non obstantibus, et aliis nostris juribus ac jure parochiali dicti loci penitus manentibus illæsis: hoc etiam adjecto, quod capellanus, quicumque fuerit, cui dicta capellania collata fuerit, et omnes alii capellani, qui de cætero et in perpetuum in dicta capellania fuerint instituti, super conserva

tione jurium nostrorum ac jurium parochialis Ecclesiæ sancti Richarii prædictæ, videlicet Beatæ Mariæ in sancto Richario, antequam possent fructus dictæ capellaniæ recipere, aut in eadem capella libere ministrare, nobis Abbati prædicto, et successoribus nostris solemne venient præstare juramentum. Sic etiam facient capellani mercenarii, quicumque per ipsos capellanos vel eorum parte ad deserviendum eidem capellaniæ fuerint constituti. In quorum omnium testimonium et munimen præsentes litteras ad perpetuam rei gestæ memoriam confici fecimus sigillorum nostrorum munimine roboratas.

Datum anno Domini millesimo trecentesimo decimo sexto, quarto nonas julii.

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No 41. Tome II. Pages 33 et 34. ACCORD ENTRE LES RELIGIEUX DE SAINT-RIQUIER ET LE CORPS DE VILLE.

Manuscrit de la Bibliothèque d'Abbeville (1340). Philippus, Dei gratia Francorum rex, notum facimus universis tam præsentibus quam futuris quod a partibus infrascriptis concordatum extitit in audientia nostra, prout in quadam cedula ab ipsis partibus dictæ audientiæ nostræ tradita, dictarum partium sigillata continetur, cujus tenor sequitur in hunc modum :

C'est li traittiés faiz par nous Fremin de Coquerel, conseillier du Roy nostre sire, ajoint avecques nous Mikiel le Caisne, ballif de Chapitre d'Amiens, par la licence de la Cour et du consentement des parties, entre religieuses personnes l'abbé et couvent de saint Rikier d'une part, et le maïeur, eschevins, et communauté de la dite ville d'autre. Premièrement sur le débat de la limitation de la banlieue au costé vers bos de Guincamp et le Hamel, lesdiz religieux disans que du bourne lequel est assis au bout du pont Huelin, devers la ville, dusques au bourne qui siet au bout du courtil Maroie Daubine, en allant à ligne, aussi que par la roe du moulin de Tanvoie, le dite banlieue s'estendoit et non oustre, li dit maire et eschevins disans au contraire que assés plus loing

li anchien bourne de la dite banlieue avoient piéchà esté assis, les quelz avoient esté ostés selon ce qu'il disoient. Nous veu yceulz lieus, contemptions, oys grant foison de témoigns, tant 'd'une partie comme d'autre, avons accordé en la manière qui s'ensuit que à l'endroit du dit "bourne séant au bout du pont Huelin devers les camps, d'autre part le cauchie devers les près, *s'assirra une autre bourne à désigner, que la cauchie qui est devers la ville dedens les deux bournes demoura de la banlieue, et che qui est devers le pont et oultre demourra aus diz reliigieux et dudit bourne assis devers les près, comme dit est, pour désigner la distinction de la cauchie, en allant à la rue de l'yaue tout droit selon la cauchie au rès de l'arche, se mettra un autre bourne, si que tous les manoirs, courtiz et terres qui sont au dessous de la cauchie, jusques à la rue de l'yaue et dusques au dit moulin de Tanvoie au lès devers la ville, sont et seront en et de la banlieue des diz maïeur et eschevins et fera la rue par devers la ville, ainsi que elle s'estent jusques au moulin, la limitation de la banlieue et dudit moulin, ou au plus près dudit moulin que nous pourrons, au lès dessus és fiefs des diz religieux, en asséant un bourne, jusques au bourne qui est au bout du courtil Maroie Daubine se fera ligne, et aussi dudit bourne assis emprès le dit moulin dusques au bourne du pont Huelin devers les champs devant dit, se fera ligne pour tel cause. Car autant de terre que on trouvera que il ara plus de la dite ligne jusques à la dite rive entre le bourne assis d'encosté le moulin dessus dit, et le bourne qui est au bout du pont Huelin devers les champs, autant à aler à ligne dudit bourne assis encosté le dit moulin dusques au bourne qui siet au bout du courtil Maroie Daubine, on s'avalera devers la ville en rettraiant, le dit bourne séant au bout du courtil de le dite Maroie, tant que li dit religieux soient récompensés de l'eslarguissement devant dit que nous leurs faisons, en mesurant pié pour pié en lonc et en lé, comme on mesure bourne quarré.

Item, sur ce que li dit religieux se doloient de ce que li dit maire et eschevins avoient contraint ou voulu contraindre Pierre de Sanchi à payer

maletaute de draps qu'il avoit faiz et venduz hors de le banlieue en le justice des diz religieux, si que il disoient avecques ce avoient li dit maire et eschevins contraint et voulu contraindre potiers d'estain qui avoient vendus pos d'estain en leur église depuiz les troiz jours de la feste de St-Rikier durans; Accordé que tout le plait sur che chesseroit, et que tout che sera mis au nient, aussi que se il ne feust oncques avenuz sanz préjudice de l'une partie ne de l'autre, ne que l'une des parties se puist de che ne pour che aidier l'une contre l'autre ou temps a avenir.

Item, sur ce que li diz religieux se doloient de ce que li dit maire et eschevins ont contraint et voulu contraindre plusieurs personnes demourans en la justice des diz religieux et hors de le banlieue de la dite ville pour pain qu'ils avoient vendu dessous la porte de la dite église; Accordé est que touz procés sur ce faiz et commenchiés chesseront et que tout soit mis au nient sanz préjudice de nulle des parties, et se garderont li diz religieux de recevoir vendeurs en tel cas ou semblable qui n'ont pas été accoustumé à recevoir.

Item, sur ce que li dit religieux se doloient de ce que li dit maire et eschevins ont contraint ou voulu contraindre le mesureur de le dite église d'avoir le mesurage des grains de la dite église appartenant au caretier, ou aumosnier, ou autre religieux de la dite église, touz procès sur ce commenchiés chessera, et sera mis au nient che qui a été fait par les diz maïeur et chesseront le dit maïeur et eschevins de faire ainsi dores en avant.

Item, sur ce que li dit religieux se doloient de ce que li dit maïeur et esckevins ont contraint Gille Poulain, vicomte pour le roi, en le franque feste St Rikier, pour le débat ou opposition fait entre les diz religieux d'une part et le seigneur de la Ferté d'autre part, à amender par devers aulz maïeur et eschevins ce qu'il avoit jugé les troiz jours de la dite feste durans; Accordé est que touz procès sur ce faiz sera mis au nient et que par ce qui fu faiz par les ditz maïeur et eschevins nul préjudice ne sera engenrés aus diz religieux ne aus diz maïeur et eschevins, nulz droits nouviaux acquis, ne li anchiens droits diminués en riens.

Item, sur ce que li dit religieux se doloient de ce que li dit maire et esckevins avoient édiffié une maison en le rue que on dit le rue Abongue, outre le porte de France, sur une des helles de. pierre de le dite porte, lequelle étoit sur le frocs et assise sanz le congié des ditz religieux, si comme ils disoient; Accordé est que à la prière de nous traitteur, elle demourra, ainsi que se on eust prins congié aus diz religieux, sans porter préjudice à nulle des parties, ne aus compositions. sur ce faites, maiz seront les compositions gardées et demourront en estat.

Item, sur ce que li dit maire et esckevins se doloient de ce que li diz religieux ou leurs gens en le justice et seigneurie des diz maire et eskevins ont prins ou fait prendre une pelle à Denys de Roen, merchier, de laquele il nettioit devant son estal à sa mercherie, et une autre pelle à Gillot le merchier pour nettoier devant la maison sin père; Accordé est que li procès sur ce fait sera mis au nient, et se chesseront li dit religieux de faire tels œuvres dores en avant.

Item, sur ce que li dit maïeur et eskevins se doloient de ce que li dit religieux avoient prins une pelle à Mahieu de le Porte qui de le dite pelle prenait boe pour festir se maison, et le fist et festi, lequele cose il pooit faire sanz prendre congié aus diz religieux, si comme li dit maïeur et eskevins disoient; Accordé est que on se chessera du tout du plait sur ce fait ou encommenchié, et se aucuns habitans de le dite ville prent de semblable cose pour festir se maison, il en demandera congié au froquier des diz religieux et ne le pourra reffuser, et se débaz estoit du congié demandé ou non demandé, chil qui le dite boe ara emportée en sera creuz par sen serment.

Item, sur ce que li dit religieux avoient caupé on fait cauper une vigne emprès terre assise el plantée de prèz l'espace de vint ans avoit ou environ en la propre terre et gardin et dedens le haie de Pierre le Gay en le ville de St-Rikier, justice et seigneurie des diz maïeur et eskevins, que li dit religieux ne pouvoient faire, si comme li dit maire et eskevins disoient; Accordé est que on se chessera du procès, et se chesseront li dit

religieux de faire semblables œuvres dores en

avant.

Item, sur ce que li dit maire et eschevins se doloient de che que li dit religieux avoient dépéchié ou fait dépéchier une fenestre ès parois de Jehan Paillart, assise en le propre terre dudit Jehan, sans marchir, joindre, ou acostir au froc de la dite ville, mais estoit quatre piés ou plus par dedens ses bournes, si comme li dit maïeur et eskevins disoient; ensemblement, de ce que li dit religieux ont caupé ou fait cauper kevilles en une maison ou demouroit Colars li Fèvre, en le ville et justice des diz maïeur et eschevins, sur lesqueles chevilles li diz Colars mettoit chascun jour une ays à vendre œus, et fourmage, comme eschopiers, lequeles kevilles on ostoit touz les jours au vespre. Avec ce, se doloient de ce que li dit religieux avoient caupé ou fait cauper vij arbres en la dite ville en une rue que on nomme Frieuecourt en le justice de la dite ville et dépéchié à cuignies et guisarmes, et six autres qui avoient esté plantés passé à vint ans ou plus, pour esbatement, et caupé un autre arbre en une rue que on dit Hémenporte, qui demoure et esté y avoit douze ans et plus, et caupé une perche qui soustenoit le vigne de Raoul le Gay, si comme toutes ces choses li dit maire et eskevins dient; Accordé est que on se chessera du procès ou des procès sur ce fais, et che que li dit religieux en ont fait ne portera nul préjudice aus diz maïeur et eskevins, ne se porront aidier li dit religieux de ches faiz contre les diz maire, eskevins, et habitans, ne li maires et esckevins contre les diz religieux, mais seront wardées les compositions sur ce faites de point en point.

Item, sur ce que li dit maire et eskevins se doloient de ce que li religieux ont caupé ou esrachié de la couverture de le maison ou apentis Henry Polart trois cavrons et une coulote, que il avoit fait mettre à une siene vièse maison ou appentis, li dit maïeur et eschevins disoient; Accordé est que on se chessera du procès sur ce fait, et che que li dit religieux en ont fait ne portera nul préjudice as diz maïeur et eskevins, ne s'en porront li dit religieux aidier de che fait contre lez diz maïeur et eskevins, ne li dit maire et ecke

vins contre les diz religieux, maiz seront les compositions sur ce faites wardées de point en point et sera li édeffice reffais, s'il ne l'est, sanz ce que l'une ne l'autre partie s'en puist aidier l'un contre l'autre en possession ne en saisine sur ce ou temps avenir.

Item, sur ce que li diz religieux ont prins en le dite ville un pic à Henri le Fèvre, en une rue que on dit du Moustier, en la justice de la dite ville, picant en temps d'iver glace et gelée, qui estoit en une fosse devant sen huys nécessaire à sen métier, sans empirier le froc, si comme li maire et eskevins disoient; Accordé est par nous, oys le serment du dit Henri, de l'accort des parties, li quelz a juré que il n'avoit point piquié oultre li anchienne fosse, que on se chessera du procès sur ce fait et sera ce que fait a esté mis au nient.

Item, sur ce que li dit religieux avoient prins douze deniers d'un chercle ou enseigne mise à le maison Pierre Hardi, bourgoys et tavernier de le dite ville, à ce que les gens trespassans par la la dite ville y puissent et sachent assener, et en chelle manière de Climent Labbé que li dit reli‣ gieux ne pouvoient faire, si comme li dit maire et eskevins disoient; Accordé est que tout ce que fait en a esté sera mis au nient, sans porter préjudice à nulle des parties en temps présent ne avenir.

Item, sur ce que li diz maire et eskevins s'étoient complains de che que li dit religieux avoient prins ou fait prendre fourques et peles en li court de Mehaut, femme jadiz Martin le Porquier, desquelles Mikiel li Merchier assaulloit et carguoit amendement, que le dite Mehaut li avoit vendu, tout li prochés sur ché faiz sera mis au nient, sanz préjudice de nulle des parties ne ne s'en pourront aidier l'une contre l'autre en temps avenir, maiz sera tout compté pour nient, sauves les compositions, lesquelles remainent en estat.

Item, sur toutes les complaintes faites des fourques et peles prinses par le froquier de le dite église, pour fiens mis hors des maisons, manoirs et cours de la dite ville, et assavoir des fourques et peles Mikiel le Merchier prinses devant sen huys et une autre prinse en la rue Notre-Dame,

ensemblement autres prinses à Jehan d'Ailly, pour fiens qu'il faisoit assembler; ensemblement, autres fourques et peles à Pierre de Bellancourt, et à le femme qui fu Fremin Hardi, que faire ne povoient, si que li dit maire et eskevins disoient, les diz religieux disant que prendre les povoient après que li dit amendement avoit demourè trois jours sur le froc et li diz maire et eskevins disoient que on les y povoit laissier quinze jours, sanz ce que li dit religieux peussent les dites fourques et peles prendre: Est accordé des parties que faite no relation à la court de la confession que li prévost de la dite église et aussi l'ottroy que li Abbés de la dite église a faite, la cour a ordonné cinq jours.

Item, sur ce que li dit maire et eschevins s'étoient complains de ce que li ditz religieux avoient prins ou fait prendre un pic à Ricart Hyron qui en abatoit un turel par lequel achoppoient et quéoient, et disoient li dit maire et eskevins que il ne le povoient faire et li dit religieux disoient du contraire; Accordé est que tout che que fait a esté par les diz religieux soit mis au nient aussi que se onques n'eust esté fait, sanz porter préjudice a l'une partie ne à l'autre.

Item, il est accordé entre les dites parties que, se ou temps avenir i aloient contre aucune des compositions, ordenances et des coses dessus dites, que pour chacune foiz il encourroit en tel poine que se il aloient contre arrest du parlement.

Item, ont accordé les dites parties l'une à l'autre que elles ne se pussent ensaisiner l'une contre l'autre, ne saisine acquerre contre les choses contenues en cest présent accort, et que toutes les compositions et actes que les dites parties ont l'une contre l'autre, demeurent en leur vertu et accepté ce que en cest présent accort est expressé.

Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, sigillum nostrum præsentibus duximus apponendum.

Actum Parisiis in Parlamento nostro anno Domini millesimo CCCo quadragesimo, mense martio.

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LETTRES DE SAUVEGARDE DONNÉES PAR LE ROI JEAN II A LA VILLE DE SAINT-RIQUIER OU NOMINATION DE GARDIENS PARTICULIERS ET SPÉCIAUX POUR LES HABITANTS DE SAINT-RIQUIER. Ordonnances des rois, tome IV, page 26 (1350).

Johannes Dei gratia Francorum rex. Si fidelium atque subditorum nostrorum justis postulacionibus favorabiliter assensum prebemus, regiam exercemus consuetudinem, ipsosque subditos ad nostre fidelitatis obsequia reddimus prumpciores. Notum facimus igitur universis tam presentibus quam futuris, quod Nos ad supplicationem dilectorum nostrorum Majoris, Scabinorum et totius Communitatis Burgencium et habitanclum Ville nostre sancti Ricardi in Pontivo, immediate justiciabilium et subditorum nostrorum, quos una cum eorum et dicte Communitatis bonis et rebus universis, in et sub nostre protectionis clipeo ac Salvagardia speciali, ad suorum et dicte Communitatis jurium conservacionem, suscipimus per presentes, eisdem Majori, Scabinis ac burgensibus et habitatoribus totique Communitati prefate, damus et concedimus Gardiatores speciales; videlicet, Johannem de Donno-Medardi, Petrum de Bonberch et Stephanum Harnaz Servientes nostros in Prepositura nostra S. Ricardi in numero ordinacionis Servientium nostrorum dicte prepositure nominatos insolidum et eorum quemlibet, exhibit. præsencium, ad manutenendum et conservendum dictos supplicantes et dicte Communitatis juribus, bonis, justis possessionibus, usibus, consuetudinibus, franchisiis, libertatibus et saisinis in quibus ipsos esse predecessoresque suos fuisse ab antiquo pacifice, reperierint, necnon ad deffendendum ipsos ac eorum Communitatem predictam, ab omnibus injuriis, gravaminibus, violenciis, oppressionibus, molestationibus, vi armorum, potentia laycorum et aliis indebitis novitatibus quibuscunque et, ad ponendum debata, si qua in

casu novitatis oriri contingat inter Partes, resque contenciosas in manu nostra tanquam superiori, et ad faciendum, quotiens casus exigunt, loca resaisiri contensiosa, ac etiam ad ordinandum Partes ad certos et competentes dies, coram judicibus eorum ordinariis, tam super principali quam super recredencia, processuras ut fuerit racionis. Damusque et concedimus dictis Gardiatoribus et eorum cuilibet tenore presencium, plenariam potestatem presentem nostram Salvam-gardiam significandi et publicandi omnibus locis et personis de quibus fuerint requisiti, ipsisque personis sub certis penis Nobis applicandis, inhibendi ex parte nostra, ne dictis supplicationibus aut eorum dicteque Ville et Communitatis bonis, vel jurisdictioni quomodo libet forefacere presumant, et quicquid in ipsorum supplicantium prejudicium factum fuerit, ad statum pristinum et debitum reducendi ; et generaliter omnia alia et singula faciendi, que ad specialem Gardiatorum officium pertinere noscuntur. Nolimus tamen quod dicti Gardiatores de hiis qui Cause cognitionem exigunt, se aliqualiter intromittant. Ab omnibus autem justiciariis et subditis nostris, dictis Gardiatoribus in premissis pareri volumus et mandamus. Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris sigillum Castelleti nostri Parisiensis. in absentia magni, duximus apponendum.

Actum Parisius, Anno Domini millesimo trecentesimo quinquagesimo, mense Decembris. Per Consilium in quo erat D. Episcopus Laudunensis. Tassin.

No 43. Tome. II. - Page 101. CONFIRMATION DES PRIVILÈGES DU MONASTERE PAR LE CONCILE DE BALE.

Ex Chronic. D. Cotron. Anno 1435.

Sacrosancta generalis synodus Basiliensis in Spiritu Sancto legitime congregata, universalem Ecclesiam representans, dilectis ecclesiæ filiis abbati et conventui monasterii sancti Richarii in Pontivo, ordinis sancti Benedicti, Ambianensis diœcesis salutem et Omnipotentis Dei benedictionem. Cum

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