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à Opglabbeek, à Gruitrode, à Donderslag et à Meeuwen. En ces deux derniers points, leur puissance est réduite respectivement à 13 et à 8 mètres. Leur âge est encore indéterminé; on est tenté de les rapporter à la partie inférieure du Triasique. On a conclu, d'après quelques fossiles recueillis dans les forages, que le bassin houiller de la Campine appartient à l'étage westphalien, comme celui du Sud de la Belgique, du Nord de la France et de l'Angleterre. On a donc rencontré la même série de couches, donnant à la partie supérieure des charbons très riches en matières volatiles (45 %). Plus bas, en dessous du faisceau des combustibles à 25 % de matières volatiles, se trouve une stampe stérile qui peut atteindre 190 mètres, recouvrant les houilles à 21 %; puis une seconde stampe stérile de 150 mètres, recouvrant les combustibles maigres. Le faisceau le plus riche est de loin le supérieur.

Jusqu'à présent, M. Kersten estime le nombre des couches exploitables à trente-sept. L'étendue reconnue du bassin s'élève à ce jour à 80,000 hectares, occupant une zone de 77 kilomètres de longueur sur 9 à 12 kilomètres de largeur. L'endroit le plus riche paraît être Asch, en Limbourg. L'auteur expose ensuite les indices de grandes failles observés jusqu'à présent. Il en arrive aux conclusions qui permettent d'augurer de la valeur industrielle du nouveau bassin houiller. Des sources jaillissantes ont été rencontrées en certains points (1); en d'autres, les niveaux perméables sont en contact direct avec le Houiller. Ces niveaux aquifères peuvent constituer des obstacles sérieux au fonçage des puits, tout au moins au point de vue financier. La richesse des dépôts est très variable; dans la région occidentale, on a constaté que la puissance utile en charbon exploitable n'était que de 1.5 % de la masse totale des roches, soit la moitié de celle de l'ancien bassin belge.

Suivent 120 pages de documents parlementaires et annexes, plus une carte des concessions demandées et des zones réservées en projet. Ces questions, étant d'ordre purement économique, ne rentrent pas dans le cadre des études de la Société; nous nous abstiendrons d'en parler, pour en arriver aux coupes de sondages, au nombre de quinze, que nous avons résumées dans le tableau que nous reproduisons aux pages 158-159, et auquel nous prions le lecteur de se reporter.

Les données relatives au Houiller sont des plus précises et du plus haut intérêt; celles concernant le Crétacique n'ont pas la même précision, et il est des sondages où le niveau occupé par son toit est

(1) Westerloo, Santhoven, Norderwyck, Beeringen, etc.

bien incertain. Quant à la série tertiaire, elle présente en apparence de singulières anomalies. Hâtons-nous de le dire, la faute n'en est pas aux géologues chargés de les déterminer, mais bien au mode de sondage employé. Ce fut un vrai concours de vitesse, et personne ne se hasarderait à entreprendre une fosse d'extraction sur des données aussi vagues. Lorsque l'on compare ces coupes à celle de notre sondage de Westerloo, dressée par notre confrère et ami M. G. Velge et que l'on peut considérer comme un modèle de précision, on constate qu'au point de vue scientifique et pratique, elles sont séparées par un abime. Nous tâcherons de les rétablir d'une manière générale, pour un point déterminé, pour Genck, par exemple.

Rappelons d'abord que notre sondage de Zeelhem lez-Diest n'est situé qu'à 10 kilomètres au Sud-Ouest de celui de Beeringen, et celui de Kermpt lez-Hasselt qu'à 6 1/2 kilomètres au Sud-Ouest du sondage houiller exécuté sur la rive Nord de l'étang du Bolderberg. Reportées sur le méridien, ces distances diminuent encore dans le sens de l'inflexion des couches. Nous avons encore le sondage de Hasselt, déterminé par Dumont; celui de Diepenbeek, qui nous donne le niveau du toit du Crétacique; enfin, tous les sondages de seconde ligne, trop nombreux à énumérer, el, comme troisième ligne, les affleurements dans les collines situées au Sud. Dans ces conditions, le problème devient élémentaire et n'est pas plus difficile à résoudre que d'établir la série des couches à rencontrer à Vilvorde, d'après les faits constatés à Forest et à Schaerbeek. Le niveau du toit du Crétacique étant connu, on tient compte de l'inflexion des couches vers le Nord et de leur épaississement progressif dans cette direction.

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PAUL GAUBERT, Minéralogie (25e partie de l'Histoire naturelle de -Les fils d'Émile Deyrolle, éditeurs, 46, rue du Bac, Paris, 1903.

France).

S'adressant aux personnes qui veulent être initiées aux études minéralogiques et qui désirent connaître les minéraux français, l'auteur fait l'étude des propriétés générales de ceux-ci d'une façon élémentaire, renvoyant aux ouvrages plus spéciaux pour ce qui concerne la cristallographie détaillée et les propriétés optiques.

Après avoir donné des notions précises et indispensables de cristallographie, l'ouvrage aborde l'exposé des propriétés physiques des minéraux en général, ainsi que des propriétés chimiques, et donne des renseignements pratiques précieux pour la conduite des essais dans la détermination des minéraux.

La deuxième partie du livre traite de la description des espèces minérales que l'on trouve en France, après avoir dit quelques mots des gisements. Le nombre des minéraux signalés n'est pas minime, puisqu'il atteint le chiffre respectable de 650 environ. L'auteur adopte, pour cet exposé, la classification chimique, identique pour ainsi dire à celle que suit M. Renard dans son précis sur les Notions de Minéralogie : corps simples, sulfures, etc. Pour chacun des minéraux, l'auteur donne la composition chimique, le système cristallin, les propriétés de clivage, la couleur et l'aspect, l'éclat, la densité, la dureté, la fusibilité et le gisement.

L'ouvrage se termine par un index renseignant les principales localités de France avec les divers minéraux qu'on y rencontre.

Ce petit manuel se distingue des autres ouvrages similaires par une innovation heureuse les éditeurs ont reproduit, en 18 planches coloriées, des représentations des minéraux principaux de France. La plupart de ces figures sont très réussies et donnent l'impression du minéral réel. On ne peut cependant pas en dire autant du quartz hyalin de la planche 8, qui est loin de posséder la translucidité du quartz hyalin avec aiguilles de rutile de la planche 15.

En un mot, cet ouvrage constitue un guide pratique pour le prospecteur français. Il est regrettable qu'un livre aussi pratique ait dù omettre, pour rester dans le cadre tracé par l'Histoire naturelle de France, les minéraux étrangers. Il aurait constitué un vade-mecum précieux pour le prospecteur en mission.

E. M.

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