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sition chimique et minéralogique et leur aire de distribution; coulées, mode d'éruption de la lave; vitesse, température, volume, pente, solidification et nature lithologique des laves. Structure des matières éruptives accumulées.

3° Emanations de vapeurs et de gaz. Fumerolles, solfatares, phénomènes geyseriens. Torrents d'eau et de boue Phénomènes électriques. 4° Mouvements positifs ou négatifs du sol des régions où l'activité volcanique s'est fait sentir. Modifications topographiques dues à ces phénomènes.

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1° Statistique, de préférence d'après l'échelle Rossi-Forel, des secousses constatées, sans le secours d'appareils, pendant les trois années 1901 à 1903.

2° Statistique des mouvements microsismiques enregistrés, surtout par des appareils sismographiques de même nature (pendule de Milne et pendule de von Rebeur, tout spécialement).

3° Détermination des régions d'ébranlement sismique (classification J. Milne).

4° Données relatives aux coïncidences entre les agitations sismiques et les perturbations magnétiques.

III. Phénomènes endogènes telluriques.

1° Phénomènes de la circulation des eaux souterraines nappes phréatiques, eaux dites artésiennes; sources et forages amenant au jour des eaux thermo-minérales.

20 Modifications brusques et anomalies survenues, pendant la période 1901 à 1903, dans le débit, les caractères et les propriétés des eaux souterraines et des sources. Coups d'eau inexpliqués dans les mines et travaux souterrains.

3o Étude des courants électriques du sol et de leur action sur les eaux et les roches.

4o Phénomènes dus à l'action (condensation, dégagement) de la vapeur d'eau des couches superficielles et de celles des profondeurs terrestres, en dehors des régions volcaniques.

5° Phénomènes relatifs, dans les mêmes régions, aux gaz inclus dans l'écorce terrestre (air, hydrogène, anhydride carbonique, grisou, etc.)

6o Mouvements internes et externes du sol et des terrains. Constatations dans les mines et dans les édifices.

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1o Données magnétiques habituelles, concernant les trois éléments, pour la période 1901 à 1903, avec l'analyse comparée de leurs résultats et de ceux des années précédentes.

2o Amplitude de la variation diurne des trois éléments, prise sur les courbes des enregistreurs pour chaque jour (différences entre les maxima et les minima).

3o Analyse complète des perturbations, avec leur amplitude et l'indication très précise du moment initial de leur production.

4o Fac-simile des feuilles des enregistreurs pour les jours de perturbation remarquable avec l'indication des faits relatifs à la concomitance des mouvements magnétiques et des manifestations volcaniques ou sismiques.

V. - Morphologie.

1o Modifications diverses de la surface du sol en dehors des régions volcaniques.

2o Modifications des cours d'eau des mêmes régions.

3o Modifications des côtes dans les mêmes régions.

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1° Observations faites, pendant la période 1901-1903, sur le niveau de la mer et sur les modifications du fond.

2o Phénomènes spéciaux. Raz de marée. Vagues de fond. Observations sur le relief, la hauteur et l'amplitude des vagues.

3 Modifications éventuelles dans les courants (direction, température, degré de salure, etc.). Tourbillons. Corps flottants. Epaves.

4° Température à la surface et dans les profondeurs.

5° Composition chimique de l'eau; poids spécifique.

6o Variations locales et régionales dans la couleur, la nuance et dans le degré de transparence des eaux. Troubles.

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1° État des divers éléments météorologiques pendant la période 1901 à 1903 (température, pression, précipitations, électricité atmosphé rique, etc.), comparé à l'état normal de ces éléments.

2o Caractères particuliers des phénomènes, tant au point de vue de la fréquence que de l'intensité.

3° Phénomènes extraordinaires ou anormaux.

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1° Physique solaire : taches, facules, éruptions, protubérances, chro

mosphère.

2° Lumière zodiacale.

30 Physique des hautes altitudes: Aurores polaires, nuages lumineux, bolides, étoiles filantes, poussières cosmiques. Coloration des astres et du ciel d'après une gamme à établir.

4° Phénomènes planétaires.

3 Phénomènes sidéraux.

Nota. Le programme général de la Commission solaire française (Société astronomique de France) fournit les principaux desiderata nécessaires pour la facile comparaison des observations spécialement relatives au Soleil. Voir aussi, pour l'ensemble des études astrophysiques, les programmes de la Royal Astronomical Society.

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1 Actions d'ordre physique sur l'homme, les animaux et les végétaux atteints par les manifestations volcaniques ou directement influencés par celles-ci. Phénomènes de réaction d'ordre moral.

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2o Influence, sur l'homme, les animaux et les plantes, des changements d'aspect et de conditions de la Nature, à proximité des régions dévastées. 3o Constatations relatives à la biologie des mers. Pêcheries. Émigra

tions.

4 Etude critique des maladies épidémiques et microbiennes, considérées au point de vue de leur évolution dans le temps et dans l'espace, pendant la période 1901 à 1903.

C.

INFLUENCE DES RÉACTIONS GÉNÉRALES ENDOGÈNES ET CLIMATIQUES.

5° Constatations spéciales et anomalies dans la marche des phénomènes naturels périodiques, animaux et végétaux.

6° Documentation fournie par les anomalies et phénomènes constatés spécialement dans le règne végétal.

70 Réactions diverses, sur l'organisme, des facteurs endogènes, exogènes et climatiques. Statistiques et observations médicales.

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1° Statistiques comparées des récoltes de 1902 et des années voisines. Prix comparatifs des céréales et autres denrées alimentaires. Disettes et famines régionales.

2o Données statistiques relevant de la pathologie nerveuse, de la criminalité, etc.

Communications

M. le Président aborde la suite de la discussion sur l'âge des roches rouges surmontant la formation houillère du bassin campinois.

Il s'attache à faire ressortir l'importance de cette question d'applica tion géologique, de la solution de laquelle dépend la possibilité de trouver du sel en Belgique.

M. le Secrétaire général donne lecture de la Note suivante, qu'il a reçue de M. de Lupparent, au sujet de la communication faite par lui à la dernière séance sur les roches rouges du bassin de la Campine.

A. DE LAPPARENT.

Les roches rouges du bassin campinois.

Je tiens à préciser que si, à la dernière séance, j'ai parlé de roches rouges dans le Houiller, c'est en me fondant sur une phrase de M. Rutot dans les procès-verbaux de la Société belge de Géologie. J'ai cru qu'il y avait là l'affirmation d'un fait et j'en ai cherché l'interprétation, sans mettre le moins du monde en doute l'existence de roches rouges permiennes ou triasiques, comme celles qui ont été rencontrées en Westphalie.

Du moment que le fait, sur lequel je croyais pouvoir m'appuyer, est nié par tout le monde, l'interprétation que j'en donnais tombe d'elle

même.

Il n'en est pas ainsi, je le crois du moins, des considérations que j'ai présentées sur l'absence du Stéphanien. Je ne puis comprendre la manière de voir de M. Simoens, pour qui la chaîne hercynienne semble n'avoir été qu'un simple bourrelet montagneux, se dressant au Sud du Brabant et de l'Angleterre ; ce devait être un grand ensemble de rides

parallèles, embrassant dans le Nord une région plus ou moins considérable.

Prétendre qu'il pouvait s'y trouver des dépressions, capables de recevoir des dépôts, c'est faire une pure hypothèse. Des géologues ont besoin de preuves, et les seules qui soient décisives sont les preuves paléontologiques. Or M. Zeiller, que j'ai consulté, m'affirme qu'il n'a pas été trouvé en Angleterre de flore plus récente que celle de Radstock, laquelle, à ses yeux (comme aussi, je crois, aux yeux de M. Kidston), est encore westphalienne.

Il est aussi une phrase des observations de M. Simoens qui me surprend. Notre honorable collègue écrit : « Si, à cette époque, cette mer eût été entourée d'une muraille ou d'une digue empêchant toute sédimentation terrigène... Je croyais jusqu'ici que l'activité de la sédimentation terrigène était fonction du relief du littoral, que ce relief déterminait la puissance des eaux courantes, et que le plus sûr moyen d'avoir une sédimentation terrigène abondante était d'offrir à la mer une « muraille » côtière.

En outre, cette hypothèse de calcaires magnésiens et de gîtes salifères qui seraient stéphaniens me semble bien risquée, appliquée, comme elle l'est par M. Simoens, à la région westphalienne, car tous les sondages entrepris dans le bassin de la Lippe ont montré les fossiles du Zechstein à la base de formation de recouvrement du terrain houiller.

La Géologie vit de faits, et non d'imaginations; que, dans le bassin méditerranéen et ouralien, le Stéphanien puisse offrir des calcaires magnésiens, voire de vrais récifs, nul ne le conteste; mais, jusqu'ici du moins, il n'y a pas un seul exemple qui nous autorise à penser que des formations de ce genre aient existé dans le Nord; et cela parce que la surrection hercynienne a embrassé la région tout entière, où la sédimentation marine n'a pu reprendre qu'après le Permien moyen.

M. le Secrétaire général estime qu'il y a eu dans le point ici débattu une simple erreur d'interprétation qu'il sera aisé de rectifier au procèsverbal de la séance de mai, et il demande à M. Simoens de bien vouloir modifier en conséquence sa réponse à la note de M. de Lapparent.

M. Simoens est tout disposé à modifier les quelques passages dont il s'agit de sa note, mais il fait remarquer qu'il existe réellement d'après M. P. Habets des roches rouges dans le Houiller et que dès lors M. de Lapparent n'a pas tort d'avancer ce fait; il suffit, en effet, de relire la note de M. Habets publiée précédemment sur ce point. M. Simoens se

1903. PROC.-VERB.

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