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LEGENDE

m

Durée du trajet: longueurs 20 pour 1 heure.

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1

hauteur

Vue à l'oeil nu

Coloration Vue au fluoroscope Chlore par litre pour 1 milligram.

Fig. 1.

Amidon: vu à l'oeil nu xxxx

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Confettis

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DIAGRAMME DES RÉSULTATS DE L'EXPÉRIENCE DU 13 JUIN 1903, DANS LE RUISSEAU LE DHUY, EXÉCUTÉE PAR M. F. MARBOUTIN. (Les données horaires sont ici comptées à partir de l'instant du déversement.)

M. KEMNA fait la communication suivante sur la question des différences de vitesse et de densité des eaux et sur les obstacles au mélange.

Le point essentiel dans la communication de M. Le Couppey est la perturbation des résultats expérimentaux causée par l'augmentation de densité de l'eau contenant de la fluorescéine dissoute. Cette eau plus dense ne se mélange que difficilement avec l'eau ordinaire, souvent seulement longtemps après, par brassage à la suite du courant plus fort des pluies d'orage.

Voici d'autres exemples d'eaux restant séparées. A marée remontante, les eaux du Rupel, souillées par la Senne (recevant les égouts de l'agglomération bruxelloise), refoulent les eaux des rivières tributaires sans se mélanger avec elles; la distinction est généralement fort nette, la zone intermédiaire n'occupant qu'un espace de quelques mètres.

Le fascicule 5 du tome V de la Zeitschrift für Gewässerkunde de Gravelius (paru le 11 juin 1903) reproduit un travail du Prof Dr C. Weigelt, sur la façon d'introduire les eaux résiduaires dans les cours d'eau. L'auteur rappelle des constatations faites sur l'Elbe, où les eaux chlorurées de la Saale restent longtemps sur le bord par où elles sont entrées.

Je me rappelle que lors d'une excursion de la Société à Remouchamps, l'eau de la grotte, colorée à la fluorescéine, allait jusqu'à Aywaille, à 3 kilomètres de là, mais seulement le long de la rive droite.

Le Prof Weigelt a fait des expériences avec de l'eau colorée introduite dans un grand cylindre en verre, au milieu d'une autre eau courante. Des photographies du tube permettent de suivre le phénomène. L'eau salée, plus dense, suit le fond du tube, et si l'on prélevait au même endroit un échantillon au-dessus et un au-dessous, on trouverait une grande différence. Le mélange se fait le plus rapidement quand l'eau est introduite en un jet vertical sous une pression suffisante. La question a une grande importance pratique, car il s'agit d'obtenir au plus vite une dilution permettant l'autopurification. Les expériences démontrent la complexité des phénomènes et la prudence qu'il faut apporter à conclure.

M. Kemna résume ensuite en séance le travail ci-après de M. le Prof H. Schardt sur le même sujet.

Notes concernant la vitesse de propagation de la fluorescéine dans les eaux souterraines, à propos de la note de MM. Fournier et Magnin et de la notice de M. Le Couppey de la Forest, par le Prof H. SCHARDT.

Retard de la

RETARD DE LA FLUORESCEINE. J'ai également constaté que la fluorescéine chemine dans l'eau courante moins vite que l'eau, c'est-à-dire que les corps flottants dans celle-ci. On est surpris de la lenteur apparente avec laquelle la coloration avance dans une rivière au cours en apparence assez rapide. Pour aller de la source de l'Orbe jusqu'au pont de Vallorbe, distant de 3 kilomètres, il a fallu cinq heures! Il serait vraiment intéressant de faire des essais, afin de déterminer quelle est la différence de vitesse entre l'eau et la fluorescéine ou d'autres réactifs, en opérant sur des canaux à calibre connu et avec des vitesses exactement connues également. Après cela seulement, on pourra tirer des conclusions des observations faites sur les cours d'eau souterrains, et encore faudrait-il auparavant expérimenter aussi sur des canaux artificiels avec calibre inégal, ou dont certaines parties représentent les conditions de l'écoulement libre et d'autres celles des siphons renversés.

J'ai toujours attribué la grande lenteur de la propagation souterraine de la fluorescéine à la présence de grandes cavités sur le parcours des eaux souterraines, cavités placées soit sur la partie à écoulement libre, soit sur les canaux en siphon.

L'influence de ces évasements est absolument manifeste, lorsqu'on expérimente sur des ruisseaux traversant une succession de bassins ou marmites de géant. C'est ainsi que le ruisseau de l'Eau-Froide, près de Roche, vallée du Rhône, sur lequel j'ai fait toute une série d'essais de coloration, m'a donné, suivant le débit, des différences absolument énormes. Pour parcourir 1 kilomètre de longueur, avec une différence de hauteur de 400 mètres, donc une très forte chute, il a fallu aux basses eaux (débit 35 L. s.) douze heures au complet; une seule marmite de 2 mètres de diamètre a causé parfois trente à quarante minutes d'arrêt avant que l'eau en sortit fluorescente! Aux hautes eaux (500 à 400 L. s.), la coloration descend en trente à quarante minutes. La vague de crue, lors des orages, met à peine vingt minutes pour

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