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Le capitaine Delvaux n'ayant pas distingué les terrains modernes et quaternaires, je me suis adressé à notre président M. A. Rutot qui, avec sa complaisance habituelle, a bien voulu m'indiquer les termes de la légende qu'il fallait appliquer.

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Mettons à la suite de ceci le carnet du sondeur, et nous verrons les

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Un premier doute subsiste quant à la base du Flandrien faut-il la placer à 15,50 ou à 18 mètres? Si l'on s'en tient à la description de l'échantillon 12, il faut évidemment faire descendre l'assise flandrienne jusqu'à 18 mètres de profondeur; mais si l'on s'en rapporte au carnet du sondeur, cette base ne devrait pas descendre en dessous de 15,50. Nous relevons un second point contradictoire entre la description de

l'échantillon 30 et la coupe renseignée par le sondeur à la même profondeur. Les sables de l'échantillon 30 rangés par le capitaine Delvaux dans l'Asschien sont absolument identiques à ceux du Rupelien; aussi croyons-nous qu'il y a eu confusion dans les étiquettes collées sur les flacons et que ces sables correspondent à ceux renseignés par M. O. Thomaes depuis 87,50 jusque 88,50. Cela ne change du reste pas la cote de la base du Rupelien à -87,50; ce qui fait pour ce niveau une épaisseur de 71,50. Il semble bien difficile d'admettre que le Rupelien inférieur puisse prendre de telles proportions; d'autre part, n'est-il pas dangereux de supposer que l'assise si constante de l'argile de Boom se transforme vers l'Ouest en un facies sableux? Cette hypothèse me semble hardie. Quoi qu'il en soit, ayant fait une coupe dirigée N.-N.-E. et passant par Terneuzen et Evergem, j'ai constaté qu'à Angelina Polder la base du Rupelien se trouve à la cote --33 mètres, et plus au Sud, à Meulenhoek, à 19 mètres; ce qui donne une dénivellation d'un peu plus de 3 mètres au kilomètre entre ces deux points. Cette pente passe subitement à 10,80 au kilomètre entre Angelina Polder et Terneuzen. Cette pente considérable est à rapprocher de celles constatées par le baron O. van Ertborn au Nord d'Anvers et près de Norderwijck.

Quant à l'Asschien, nous trouvons sa base à la cote -20 mètres un peu au Nord d'Evergem; au sondage de Meulenhoek, à -75 mètres, d'où une pente kilométrique de 4 mètres. Cette base n'a pas été atteinte au puits d'Angelina Polder; mais si nous continuons la coupe avec la pente précédente, le mur de l'Asschien s'y trouvera à la cote -90 mètres. A Terneuzen, l'Asschien descend jusque-130 mètres et nous avons encore une pente kilométrique de 8 mètres.

Les derniers mètres de sable traversés par la sonde ont été rangés dans le Laekenien; je me demande s'il ne serait pas préférable de les ranger dans le Ledien, comme cela a été fait dans les sondages d'Anvers. Quant au Bruxellien qui termine la coupe, son existence en ce point n'est tout au moins que problématique : l'échantillon fait défaut; aussi ne peut-on se décider. Mais à tout prendre, il me semble plus naturel de rapporter les derniers sables au Paniselien.

L'analyse qualitative de l'eau qui jaillissait de ce puits a été faite et a montré qu'elle contenait beaucoup de chlorures et de sulfates, ainsi que des matières organiques, assez bien d'ammoniaque, un peu de chaux et des traces de fer. Si la prise d'échantillon d'eau a été faite trop vite après l'établissement des tubes, il se pourrait que beaucoup d'impuretés provinssent de l'eau sale employée pour le forage.

Le débit au jaillissement, à 1 mètre au-dessus du sol, était de 100 hectolitres pendant 24 heures durant la première huitaine.

M. le baron O. van Ertborn observe, au sujet de ce travail, que théoriquement, d'après l'allure et la pente des terrains, on devrait avoir à Terneuzen à peu près la même coupe qu'à Hoboken; toute la série de ce dernier forage s'y retrouve en effet.

M. Lejeune de Schiervel expose ensuite, aidé de cartes, des

CONSIDERATIONS GÉNÉRALES

SUR LE

NOUVEAU BASSIN HOUILLER DE LA CAMPINE

PAR

CH. LEJEUNE de SCHIERVEL et M. de BROUWER

Depuis la découverte de Asch, datant du milieu de l'année 1901, plus de cinquante sondages ont été pratiqués dans la Campine, tant dans la province d'Anvers que dans le Limbourg, le plus grand nombre cependant dans cette dernière province. Les résultats obtenus sont déjà assez nombreux pour qu'on puisse s'essayer à une description succincte de notre nouveau bassin houiller.

C'est évidemment surtout par les sondages que l'on a pu se renseigner sur l'allure du Houiller et de la plate-forme primaire; cependant, d'autres éléments peuvent contribuer à la connaissance du bassin houiller. Nous voulons parler ici de la stratigraphie du Tertiaire dans le Nord de la Belgique; celle-ci est, à notre avis, une indicatrice parfaite de la présence du Houiller et de l'allure de la plate-forme primaire. Si l'on fait une série de coupes dirigées N.-S. dans la partie septentrionale de la Belgique, c'est-à-dire dans le Limbourg, la province d'Anvers et la Flandre orientale, on remarquera qu'après avoir conservé longtemps une pente kilométrique de 5 à 6 mètres, tous les terrains tertiaires, à partir d'un certain point, augmentent brusquement ce pendage qui peut atteindre 10 mètres et même plus au kilomètre. En partant de l'Ouest et nous dirigeant vers l'Est, nous avons pu constater ce fait au Sud de Terneuzen, au Nord d'Anvers, au Sud de

Norderwijck et de Westerloo, entre le château de Nieuwenhove et Kermpt près de Hasselt, ce qui nous conduit à la faille de la planchette de Veldwezelt.

Cette faille, due aux affaissements des terrains primaires sous-jacents, n'est que l'augmentation des pendages considérables que nous venons d'indiquer. Peut-être qu'une étude attentive du Tertiaire ferait découvrir d'autres accidents du même genre, notamment à l'Ouest de Hasselt, où il convient de signaler le cours bizarre du Démer, séparant les étages rupelien et bolderien.

Ces points réunis par une ligne continue limitent, à notre avis, le nouveau bassin houiller; toutefois, il convient de ne pas trop s'en rapprocher, sous peine de trouver le Houiller stérile. Cette accentuation de pendage ne peut s'expliquer que par la différence de résistance existant entre le grand massif siluro-cambrien du centre de la Belgique, contre lequel sont venues s'écraser les formations houillères du Sud, et la région du Nord, où se sont développées les formations houillères. Celles-ci, protégées contre les plissements, n'ont pas cessé de subir l'action de la pesanteur. Sous cette action, les terrains se sont morcelés en paquets jouant les uns sur les autres et descendant d'autant plus qu'ils étaient plus éloignés du bord du bassin; ainsi s'est dessiné un réseau de failles très compliquées, ressemblant probablement à ceux des bassins du centre de l'Angleterre. Théoriquement, il nous semble cependant que les principales failles doivent être perpendiculaires à la ligne de plus grande pente. Ici interviennent de nouveau les terrains tertiaires pour nous indiquer quelles sont ces directions, qui sont assez approximativement les leurs propres.

Ainsi, dans la province d'Anvers, près de Norderwijck, Westerloo, Tongerloo, les principales failles sont probablement dirigées N.-N.-0. Vu l'allure en plateure des couches houillères dans cette région et l'impossibilité de raccorder entre eux les sondages, nous avons placé des failles entre Kessel et Norderwijck, Norderwijck et Tongerloo, Tongerloo et Westerloo, etc. Vers l'Est, du côté de Kermpt, les failles principales sont probablement dirigées à peu près E.-O., mais légèrement relevées vers le N-.O.; plus loin, la direction est vraisemblablement E.-N.-E., parallèle à la faille de la planchette de Veldwezelt. Si les recherches continuent du côté d'Anvers, on trouvera par là une direction E.-0.

Un troisième rôle des terrains tertiaires est de nous indiquer l'allure de la plate-forme primaire. Comme l'a déjà montré le baron 0. van Ertborn, il est possible de déterminer approximativement

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