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La question de la qualité des eaux de la nappe phréatique nous paraît jugée sans appel. L'emploi systématique des eaux pluviales, captées dans les citernes, a définitivement tranché la question.

Nous avons parlé dans une première note des eaux artésiennes; nous disions, au sujet des différences chimiques qu'elles présentent avec les eaux marines : « On pourrait peut-être augurer de ces faits que pendant la période éocène la composition chimique des eaux marines n'était pas la même que celles des mers actuelles, tout au moins à l'embouchure. de certains fleuves. >>

Depuis lors, la question géologique a fait un grand pas; il est établi, à présent, que les couches qui, à Ostende et dans toute la région, se trouvent intercalées entre la base de l'Ypresien et le Crétacique, sont les dépôts lagunaires de l'étage sparnacien. Il paraîtrait donc probable que des sources minérales de salure spéciale s'écoulaient dans ces lagunes et que leurs eaux imprégnaient ces dépôts. Elles furent empri

(1) Il en est qui doivent faire 1, 2 et même 3 kilomètres pour chercher leur eau alimentaire.

sonnées plus tard par la grande masse d'argile ypresienne; il n'est même pas impossible qu'aucune issue d'écoulement n'existe en grandes profondeurs dans la direction du Nord, tandis que les couches perméables ont un affleurement, tête de source, dans la direction du Sud. La sonde aurait donc fait sourdre des eaux fossiles, qui se remplaceraient lentement par des eaux moins salines par suite de l'épanchement de la nappe artésienne.

Le rapport de M. l'ingénieur J.-B. André contient à ce sujet quelques mots qui donnent à réfléchir. Il dit au sujet de l'eau du puits artésien, non utilisé, de la ville d'Ostende, foré en 1858 : N. B. Ce puits artésien donne aujourd'hui, parait-il, une eau moins impropre aux usages alimentaires. Depuis quarante-cinq ans, il est passé beaucoup d'eau par la colonne d'ascension du puits, et ce lavage, par l'afflux d'eaux moins chargées, aurait éliminé une partie des sels en dissolution.

La similitude chimique que présentent les eaux artésiennes des niveaux de 185 et de 508 mètres fait supposer que ces nappes communiquent par les fissures de la craie.

Les dépôts lagunaires du Sparnacien sont donc la cause de la mauvaise qualité des eaux artésiennes, et s'ils reposent sur des sables de l'assise landenienne marine, ils leur communiquent leur salure ou leur coloration.

Un phénomène identique se produit dans la région polderienne : ses dépôts, également d'origine lagunaire, polluent les eaux et les laissent filtrer dans les couches sableuses flandriennes d'origine marine.

Les eaux fluvio-lagunaires sont donc toujours de mauvaise qualité; les polders en fournissent un exemple frappant. Le Moséen de la Campine, quoique contenant, à Merxplas, une première couche d'argile plastique de 7m,25 et un peu plus bas un second niveau imperméable de 4,60 de même espèce, est constitué par du sable avec débris de végétaux, strates de vase, débris tourbeux. Son eau nauséabonde exhale un relent de vase auquel pratiquement il serait difficile de remédier (1). Les niveaux aquifères de l'espèce dans les divers horizons géologiques sont donc définitivement jugés.

Afin d'arriver à l'alimentation du littoral en eau potable, une étude serait peut-être à faire dans les environs de Courtrai, en dehors de la zone d'extension du Sparnacien, auteur de tout le mal, comme nous venons de le voir. Dans la région indiquée, cet étage est réduit à du sable pur et le Primaire est la dolomie devonienne. Elle pourrait être

(1) En ce point, par infiltration, le Pliocène est pollué sur une grande hauteur.

fissurée, comme le Carbonifère à Roubaix, dans lequel, à l'usine de MM. Motte frères, on puise 700 mètres cubes à l'heure.

Quinze mille mètres cubes d'eau alimenteraient le littoral; toutefois, avant d'entreprendre le puits, genre Lambert, il faudrait faire un sondage à petit diamètre pour reconnaître la dolomie et la qualité des eaux qu'elle contient. L'examen de la question devrait donc être conduit avec intelligence et beaucoup de soin. Nous ne préconisons pas ce moyen comme une panacée, mais bien comme un mode d'alimentation digne d'être étudié.

Pour terminer notre travail, il nous reste à résumer le second mémoire de M. R. d'Andrimont, intitulé: Contribution à l'étude de l'hydrologie du littoral belge (1).

L'auteur traite d'abord des couches imperméables que contiennent les dépôts modernes et quaternaires; nous avons déjà dit dans notre première note que ces couches, très peu épaisses et discontinues, ne peuvent isoler deux niveaux aquifères. La nappe phréatique dans la zone littorale a donc pour base l'Ypresien et le Paniselien dans la partie Nord.

M. d'Andrimont établit ensuite la quantité moyenne d'eau pluviale qui s'infiltre dans les dunes et l'estime à 1 375 mètres cubes par hectare-an ou bien 3m5,7 par hectare-jour. Nous avons déjà dit que la quantité que l'on pourrait en tirer par drainage doit être considérablement réduite par les fuites, soit du côté de la plaine, soit du côté de la mer. Il est bien établi que la nappe phréatique dans les dunes est à un niveau supérieur à celui de la mer. Or, quand une nappe aquifère occupe un niveau plus élevé que le fond des vallées, ou de toute autre dépression, il y a toujours fuite, et telle est l'origine de toutes les sources que nous voyons sourdre dans les vallées.

Passant ensuite à un autre ordre d'idées, l'auteur cherche à établir que dans cette région toutes les eaux de la nappe phréatique cheminent vers le Nord-Ouest. Il établit que la base imperméable de cette nappe, l'argile ypresienne, est au Sud-Est de Dixmude à la cote 20 et à la cote-56 à Blankenberghe. Il en conclut que des quantités considérables d'eau doivent s'écouler vers la mer et que, par suite de leur moindre densité, elles doivent s'élever dans les dunes.

Nous avons déjà dit que les densités des eaux douces et salées sont respectivement 1.000 et 1.027, ne pouvant amener qu'une différence de

(1) Ann. Soc. géol. de Belg., t. XXX, MÉM., p. 3.

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