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XIV.

Un peu plus avant, audict cloistre :

Cy gist Madame Blanche de Broye, jadis Abbesse de cette église, qui trespassa le 17 janvier 1438.

XV. Baissy:

Joingnant la sépulture de Madame Huguette de

Cy gist Marie de Troyes, nonain de ceste église, laquelle trespassa l'an de grâce 1315, le jour de la Chaize St Pierre en febvrier. Et Heluis de Troyes, jadis Abbesse de ceste église, qui trespassa l'an 1357, le jour des xi mille vierges.

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Cy gist Guillemette la Bourgongne, religieuse de céans, laquelle trespassa l'an 1409, le jour St Clément. Cy gist sœur Catherine la Ciergière, enfermière de céans, laquelle trespassa l'an 1424, le 26 juin.

Cy gist Catherine de Lusigny, leur niepce, chantre de céans, et depuis Abbesse, laquelle trespassa l'an 1479, le 14 novembre.

Fault notter que ladicte Catherine de Lusigny renoncea à la dignité abbatialle en l'an 1475, et sur cette démission fut faicte Prieure, et sœur Ysabeau de Rochetaillée esleue en sa place.

XVII. Au cloistre du costé du chapitre, près l'entrée pour monter au dortoir :

Cy gist sœur Heluis des Portes, jadis Prieure et nonain de ce monastère, qui trespassa le 25 aoust 1341. Et Sybille la Pacarde, nonain, et Marie sa sœur, converse, ses niepces, et Marie la Cauchonne leur niepce; laquelle Sybille trespassa l'an mil CCC..... et sa sœur le premier octobre, et leur niepce le 27 septembre 1345.

XVIII. - En l'église, à main gauche, assez près du grand autel, contre la muraille, y avoit une sépulture eslevée, laquelle a été enlevée en l'année présente 1626,

lorsqu'on a dressé le nouvel autel; sur la sépulture y a cette inscription:

Cy gist Mahault d'Anglure, jadis Abbesse de céans, qui trespassa l'an 1439, le 4 novembre.

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XIX. Madame Marie de Luxembourg, abbesse, mourut le 16 mars 1597, n'y aiant aucune tumbe sur sa sépulture. XX. Madame Loyse de Luxembourg, abbesse, sa niepce, mourut en avril 1602, aagée de 22 ans, comme porte une inscription, laquelle est contre un pillier du chœur, au dessus des chaizes, du côté dextre.

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XXI. Madame Loyse de Dinteville fut abbesse par la mort de la dicte Loyse de Luxembourg, et mourut le 28 novembre 1617, aagée de 60 ans, estant née à Polisy en aoust 1557, peu de jours après la bataille S' Quentin, est enterrée à l'entrée du chœur.

[Hic jacet Ludovica a Dintevilla, in Remensi divi Petri monasterio professa, primum in claustro Dominae de Pietate Jonvillensi prior, deinde in coenobio Argensollensi ordinis S. Bernardi, demum in isto abbatissa, ubi regularis vitae instaurationem inchoavit, solitudinem coluit, jugiter orans et egentium mater, mirae paupertatis fuit. Obiit aetatis annus 68, salutis 1617, quinto calendas Decembris ] (1).

XXII. la grille :

Au devant du grand autel, à main droitte de

Hic jacet Mathildis de Valeriaco, quondam hujus monasterii abbatissa, quae hic sepulta fuit an. D. 1262, die veneris post Pascha.

La dicte Mathilde estoit de la maison très-illustre de Valery. En l'année 1401, sœur Margueritte de S' Fal estoit abbesse, comme appert par un tiltre de la dicte année, faisant mention de sœurs Jehanne de Ricey, jadis chantre, Margueritte et Alix ses sœurs, lors décédées.

(1) Gallia Christ., t. XII, col. 569 - B.

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Dame Catherine de la Ferté,
Religieuse professe,

de l'abbaye de Notre-Dame

aux Nonnains de Troyes,
Prieure titulaire de ce monastère,
qu'elle a conduit pendant x ans et vi mois,
s'appliquant sans relasche à perfectionner
dans ses filles,

par ses instructions et ses exemples,
l'édifice spirituel,

en même temps qu'elle travailloit avec zèle
à décorer

le temple matériel du Seigneur.
Elle décéda le... novembre 1700,

-

âgée de 55 ans (1).

Nous indiquerons seulement un document assez curieux, analogue à celui des Epitaphes et inscriptions, et qui en est comme l'appendice naturel : c'est le Nécrologe des religieuses de Notre-Dame-aux-Nonnains, du 13 avril 1630 au 20 janvier 1789. Il se trouve aux Archives de l'Aube (2).

SXXII.

L'administration du département de l'Aube installée à N.-D.-aux-Nonnains. 1794.

En 1790, l'administration du département s'était établie dans l'hôtel Marisy, rue des Quinze-Vingts, en vertu d'un bail de trois ans, échéant à la Saint-Jean 1793. Au mois de février de cette année, l'hôtel fut vendu par le citoyen Angenoust, qui en était propriétaire, à Nicolas-JeanBaptiste Vernier (3). Le nouveau propriétaire voulut habiter son hôtel; toutefois, il accorda à l'administration dépar

(1) Sémillart, Recueil, cabin. de M. l'abbé Coffinet.

(2) N-D.-aux-Nonn., reg. 1564.

(3) Archiv. Aube, reg. L 16, fol. 46 ro.

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tementale de prolonger son bail jusqu'an 1 mai 1794. L'administration pensa d'abord à établir ses bureaux dans l'ancienne maison des Filles-Pénitentes; mais le 11 brumaire an II (1 novembre 1793), le conseil assemblé considérant qu'il résultait du devis dressé par le citoyen Milony << que les ouvrages à faire à la maison des Filles-Repenties, pour y pouvoir placer l'administration, coûteraient une somme de 25,550 francs, non compris les frais de déplacement... que les circonstances ayant forcé de jeter les yeux sur un autre emplacement... celui de la ci-devant abbaye de N.-D.-aux-Nonnains, situé dans le centre de la ville, paraissait réunir le double avantage d'y recevoir l'administration du département et celle du district, sans être obligé d'y faire beaucoup de dépenses... Le Conseil général permanent décide qu'il transferrera l'administration dans la maison de la ci-devant abbaye de Notre-Dame. Cette résolution est approuvée par le citoyen Garnier, représentant du peuple, présent dans le département avec des pouvoirs de la Convention nationale » (1).

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Les travaux de réparation furent poussés activement; et le citoyen Vernier « par acte contradictoirement par lui souscrit avait consenti à reprendre la jouissance de l'hôtel de Marisy au jour dit de Paquet » 1794, au lieu du 1 mai, selon qu'il avait été d'abord convenu (2). C'est donc à Pâques, 26 mars 1794, que l'administration du département de l'Aube prit possession de l'abbaye de N.-D.-auxNonnains, actuellement hôtel de la Préfecture.

(1) Archiv. Aube, reg. L 13, fol. 4 ro.

(2) Ibid. Reg. L 1, fol. 50 ro. On voit, par une délibération du 13 prairial an II (1er juin 1794), que l'administration départementale était encore en difficulté avec le citoyen Vernier, au sujet des réparations locatives de l'hôtel Marisy: il refusait, malgré sommation, de reprendre les clefs. (Reg. L1, fol. 50.)

NOTE SUR LES SUBDIVISIONS

DE

L'ÉTAGE NÉOCOMIEN

AUX ENVIRONS DE BAR-SUR-SEINE

PAR

M. GEORGES BERTHELIN

Membre correspondant de la Société Académique de l'Aube
Membre de la Société Géologique de France

Cette note a pour objet de faire connaître la composition stratigraphique de l'étage néocomien avec plus de détails que n'en a donné M. Leymeric dans la description des terrains crétacés de l'Aube. La Statistique géologique et le Mémoire sur les Terrains crétacés de ce département, ont parfaitement fait connaître ceux-ci dans leurs grands traits et leurs principaux caractères. Je n'ai donc pas à m'étendre ici sur la disposition générale de l'étage néocomien. Je me bornerai à un compte-rendu sommaire de mes observations. Mes occupations et mon éloignement actuels ne me permettent pas, à mon grand regret, d'en préciser les résultats par la mise en œuvre des nombreux matériaux paléontologiques que j'ai recueillis; j'espère pouvoir faire disparaître plus tard cette lacune.

Les coupes qui ont fourni les éléments de ce travail ont été relevées principalement autour des communes de Courtenol, Bourguignons, Poligny, Fouchères, etc., dans la partje N.-O. de l'arrondissement de Bar-sur-Seine.

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