des sociétés, dès 1822 et 1825. Des ouvrages furent publiés plus tard, notamment en 1837, sous les mêmes inspirations, par la société catholique des bons livres ou celle des livres religieux qui répandirent en même temps, à leurs frais, quelques ouvrages traitant de sujets assez variés. C'est à cette occasion que commencèrent à s'établir les bibliothèques circulantes où se trouvait le germe des bibliothèques populaires, dont le premier modèle-type n'apparaît qu'en 1861, et dès lors s'est partout répandu et a été partout imité, à Paris, en province, à l'étranger. Ces honorables essais que l'histoire ne méconnaîtra pas, mais dont on a vu trop combien le calcul était intéressé, habituèrent un public inculte à la lecture d'ouvrages sacrés sur toutes sortes de sujets et provoquèrent sa curiosité et son besoin d'être renseigné et instruit. De 1840 à 1860 d'autres tentatives furent faites à Paris et en province, mais pas encore à l'étranger. L'Association polytechnique sortie du mouvement de 1830, constitua dans la plupart des quartiers de Paris des cours de science élémentaire et de sciences appliquées à l'industrie que les ouvriers, parisiens fréquentèrent avec assiduité. Le bâtiment de la halle aux draps fut le principal centre de cette organisation et on y installa une bibliothèque dans laquelle les ouvriers, après avoir suivi les cours du soir, pouvaient trouver les livres complémentaires. Toutefois le catalogue était fort restreint, les livres arbitrairement choisis. En outre il fallait lire sur place et ne point emporter les ouvrages. Ceci contrariait et offensait les lecteurs et bien souvent les décourageait et les éloignait pour jamais. Cette bibliothèque fut anéantie par un incendie. De nouveaux essais furent tentés, qui tous aboutirent à d'insignifiants résultats. Enfin les ouvriers, prenant eux-mêmes en main leur cause, créèrent une forme de bibliothèque répondant d'une façon intelligente et pratique à leurs besoins et qui est demeurée le type de ce genre d'institution. C'est de 1861 que date la fondation de ces premières bibliothèques, connues sous le nom générique de Société des amis de l'instruction. Elle doit son. existence à M. Girard, un ouvrier qui est resté un des administrateurs le plus en vue de ces sociétés, et elle a été organisée dans les circonstances que nous allons rapporter et qui expliquent la légiti mité de son succès et l'imitation qui partout en a été faite en France, en Europe, en Amérique. En 1860, les ouvriers et les employés qui suivaient les cours de l'Association philotechnique à l'école Turgot, rencontraient d'invincibles embarras pour se procurer les livres nécessaires à leurs études. M. Girard imagina d'organiser l'achat des livres par les lecteurs et de donner ainsi à chacun le libre choix de ses lectures; il fonda sa bibliothèque sur les mêmes bases que les sociétés de secours mutuels. I proposa aux ouvriers de s'associer dans le but d'acquérir en commun les livres dont tous ou presque tous ont besoin et que leurs ressources limitées ne permettent pas à chacun de se procurer individuellement. Cette idée juste et pratique, jetée dans le public intelligent des cours du soir, fit rapidement son chemin. Quelques hommes influents approuvèrent ces projets, encouragèrent les employés, les ouvriers, les étudiants qui s'étaient associés sous la direction de M. Girard. On se procura l'inévitable autorisation et cette bibliothèque type marqua le point de départ du mouvement des bibliothèques qui, de Paris, s'étendit dans toute la France et franchit la frontière. A Paris, il existe des bibliothèques populaires dans les III, V, VI, VIIo, XIo, XIIa, XIII, XIV®, XVo, XVIII et XIX arrondissements. Dans les autres arrondissements, des bibliothèques se préparent. Quelques-unes de celles que nous avons citées sont très florissantes, rassemblent les adhérents par centaines, et chaque adhérent par sa famille et ses parents représente un personnel de huit lecteurs au moins. Elles s'administrent sagement et font de leur argent un emploi admirablement compris pour l'achat des livres et leur circulation. IV En province, les services que rendent les bibliothèques populaires, aujourd'hui au nombre de SEPT MILLE, sont incalculables. On en cite qui sont dans un état de prospérité qui étonne lorsqu'on considère l'apparence souvent précaire des petits centres où elles sont créées. C'est qu'aujourd'hui ce n'est plus une mauvaise note pour un homme d'être, comme on disait jadis, mal né, de n'avoir pas dans ses veines du sang illustre ou noble, d'être le fils honnête d'un travailleur humble et intelligent; mais c'est une triste recommandation d'être grossier et ignorant, d'être ignorant parce qu'on est paresseux, d'être grossier parce qu'on s'est refusé à l'éducation. Voilà pourquoi partout les travailleurs, poussés par l'invincible besoin d'être instruits, réclament des livres, des bibliothèques, le substantiel élément de la faim intellectuelle, l'honnête distraction qui les délasse des longs et pénibles labeurs, le secours approprié à l'exercice chaque jour amélioré de son art, de son industrie ou de son métier et les notions positives qui lui sont indispensables pour son état. A l'Exposition de 1878, les délégués des bibliothèques populaires de l'Espagne, de l'Italie, de la Suisse, de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Belgique et des pays scandinaves ont obtenu qu'une place leur fût faite dans les salles réservées au ministère de l'instruction publique pour qu'ils pussent se concerter, s'unir fraternellement et fournir leurs statistiques. Il en est résulté une observation inattendue, mais que le lecteur a pu prévoir en prenant connaissance des documents qui viennent d'être rassemblés ici pour la première fois c'est que chaque bibliothèque se plait à conserver des relations. avec les autres bibliothèques, mais que chacune tient à rester indépendante, à se constituer selon ses besoins et ses ressources, mais à garder sa complète autonomie, son tempérament local et, disons mieux, sa personnalité. Les bibliothèques communales venant s'adjoindre à ces bibliothèques spécialement fondées, rendent évidemment d'immenses services; elles seront le terrain préparé aux bibliothèques populaires libres. Mais il faudra y éviter l'officialisme et surtout le choix imposé des livres. Dans les bibliothèques populaires, c'est la liberté du choix des livres, c'est la gratuité des services rendus, c'est l'immixtion de la famille entière, c'est la présence de la mère, de l'épouse, des jeunes filles, c'est le dévouement, l'initiative des fondateurs qui ont donné à ces utiles institutions une si inébranlable vigueur. La liberté des bibliothèques ou leur réglementation voilà le débat, et les deux opinions se motivent par une expérience contradictoire. L'officialisme, toujours désobligeant et peu agréé en France, réglemente avec avantage les bibliothèques populaires en Angleterre et dans les Etats-Unis de l'Amérique du Nord. En revanche, en Belgique, en Suisse, en Norvège et en Allemagne, les biblioAllemagne, les bibliothèques sont sous l'empire du droit commun. Le système protecteur en matière d'éducation et de sport intellectuel y est considéré semblablement à ce qu'on pense en France, comme inacceptable, avilissant et nuisible. En France, au reste, une revision historique soigneusement compulsée, nous montre que, dans le moyen âge et jusqu'en 1789, le triomphe des institutions communales a été de se maintenir libres en matière d'écoles, de comédies, de mystères et de dialogues dans les villages. La communauté rurale prenait une part active et indépendante à l'instruction primaire, à la gratuite admission des filles dans les écoles et à tout ce qui se rattache au sport intellectuel. Si la France se livre indélébilement à la liberté enfin conquise aujourd'hui, on peut être assuré que c'est parce que la privation de toutes les libertés ne lui a pas été imposée pendant les longs siècles de son histoire. Cette tradition de la liberté en matière d'éducation, les bibliothèques populaires l'ont empruntée à notre ancienne France et la légueront à nos descendants. V Hors de France, l'initiative populaire à la lecture a débuté exactement comme chez nous. Seulement les mêmes faits se sont reproduits à quelques années de distance et comme si la France avait tracé le sillon où les autres peuples devaient s'engager après elle. L'initiative a d'abord été religieuse, philanthropique et a répété successivement chacune des évolutions de notre pays, qui partout a créé les précédents et fourni les modèles. Il résulte en effet des documents de toute natioralité classés à la section 90 de l'Exposition de 1867, que c'est seulement en 1863 que, dans les pays les plus favorisés, il s'est fondé des sociétés d'instruction se répandant dans les villes et les campagnes et créant pour les travailleurs des champs comme pour l'ouvrier de l'usine, l'artisan et l'employé, des bibliothèques montées, fournies, payées et administrées par les associés se chargeant euxmèmes du choix et de l'achat de leurs livres qui restent leur solidaire propriété. Jusqu'en 1863, c'est aux associations religieuses ou philanthropiques que l'initiative de l'instruction populaire était due à l'étranger, comme il était arrivé dans notre pays avant l'année 1861. A partir de ce moment, les bibliothèques ont gagné la sympathie publique. Leurs ressources ne connaissent plus de limites que celles que leur imposent leurs Il y a dix ans, quelques bons modèles de bibliothèques populaires existaient à l'étranger, associant les ouvriers cotisés pour s'instruire au moyen de cours, de conférences et de circulation de livres. La plus copieuse de celles qui existaient à Berlin comptait jusqu'à trois mille adhérents. Sa bibliothèque était très riche et très suivie. On citait à la même époque ce qu'avait produit en ce genre la célèbre association de travailleurs anglais connue sous le nom d'« Équitables Pionniers de Rochdale ». A force d'activité, d'intelligence, de persévérance, de dévouement et de sagesse, elle était arrivée à des résultats merveilleux; ils avaient formé une bibliothèque de deux mille volumes et c'est de leur propre fonds que ces populations laborieuses avaient tiré leurs moyens d'instruction. On citait à la même époque la Société des bibliothèques communales du Haut-Rhin. Le nombre de volumes lus dans le Haut-Rhin, par suite de la circulation des livres due à ces bibliothèques, s'élève à trois cent mille. Ils n'ont augmenté depuis. D'autres départements s'étaient créé des richesses analogues dans notre chère France, depuis si horriblement mutilée. Le type le pluș complet et le plus frappant de ces associations, pour qui la bibliothèque était à la fois la base et le couronnement de l'œuvre, était la Société industrielle de Mulhouse. Saluons-la puisqu'elle était originaire d'une ville restée aujourd'hui française, malgré son déracinement de la patrie. Dès qu'il s'agit de l'avancement des classes ouvrières, il faut entre toutes nommer et louer cette société. Elle donnait des secours aux ouvriers, elle leur distribuait les livres, elle avait aussi fondé des prix pour les meilleurs ouvrages populaires et en même temps pour les meilleurs procédés de fabrication. Elle avait fondé un musée industriel, un musée d'histoire naturelle, une école gratuite de dessin linéaire et de machines, une académie gratuite de peinture. Quant à sa bibliothèque, elle comptait, il y a dix ans, plus de trois mille volumes d'arts et de sciences, et dans la seule ville de Mulhouse on calculait qu'avec eux cent mille volumes avaient circulé parmi les deux mille adhérents de cette société, qui depuis a défailli dans les mains du triste vainqueur de la France en 1870. Le mouvement populaire des bibliothèques libres s'administrant elles-mêmes et vivant. spontanément sans contrôle ni protection par la seule voie de la cotisation fraternelle, qui est très minime, et du libre choix des livres, est né à Mulhouse même; il a grandi en France et les belles exceptions que nous avons citées à l'étranger n'en étaient que la copie. Ce mouvement des nationalités vers l'éducation et la liberté est bien d'origine française; nous tenions à le constater. VI L'exemple donné par Mulhouse a du reste été partout imité. Les conférences sont un appoint si naturel des bibliothèques populaires, qu'il n'en est pas une qui, dès qu'elle a pu assurer son fonctionnement, n'ait été entraînée à compléter les bienfaits de la lecture par l'attrait des conférences, des cours, des musées industriels et tous les annexes que nous avons signalés à Mulhouse. L'expérience prouvé que pour que, cet enseignement réponde aux désirs et aux habitudes de la population, il importe que les cours et les conférences soient faits au siège de la société, au milieu mème des livres, des musées et des outillages dont s'est enrichie la bibliothèque. La périodicité est également nécessaire. Règle générale: la médiocrité n'est pas supportée. En revanche, les découvertes les plus inattendues se font parmi les associés, qui trouvent une voix, un langage pour exprimer ce qu'ils pensent et faire participer leurs confrères au résultat de leurs études ou leurs observations. C'est ce qui explique qu'à Paris on a peu à peu éliminé les célébrités bavardes, les déclamateurs illustres, les beaux diseurs d'élé gantes fariboles et de brillantes nullités, et même des personnages de la Chambre, du Sénat et des Académies. Les familles assistent toujours aux conférences. Les cours ont partout donné des résultats satisfaisants, et il arrivé presque dans chaque localité, que chaque soir on s'est réuni pour étudier successivement la musique, le dessin appliqué, les mathématiques, la comptabilité, et les dames assistent toujours à ces cours. Les excursions scientifiques n'ont pas moins obtenu de succès et ne sont pas moins efficaces. Elle sont comme la récompense et la fète de toutes les coopérations de la bibliothèque. Ces excursions ont pris leur origine au Muséum d'histoire naturelle. On sait que les professeurs des cours de botanique et de géologie du Muséum de Paris ont depuis de très nombreuses années la tradition excellente de rassembler ceux de leurs auditeurs qui, avec leurs familles, veulent les accompagner, et de les emmener dans les environs de Paris pour visiter les couches de terrain ou rechercher les plantes employées en médecine et celles qui devront servir aux classifications. Les bons résultats obtenus dans ces explorations se sont renouvelés avec le personnel si réellement intelligent des bibliothèques populaires, et partout les excursions ont été tout de suite et comme fatalement englobées dans les séries des cours, des conférences et des lectures de toute l'année. On visite ainsi, par exemple, les usines à gaz, les cristalleries, les carrières, les terrains propices à l'observation des plantes, les ruines historiques, les musées et les bibliothèques des particuliers. Il nous suffit d'indiquer que, dans presque toutes les bibliothèques populaires, ce genre d'études sur le terrain rendant la vie aux démonstrations abstraites des livres et des conférences et aux tableaux inertes des musées, institutions ralliaient de sentiments élevés. Les mères, les épouses, les jeunes filles ont donné à ces réunions un aspect charmant et amical, et les plus exquises convenances sont toujours observées. VII Le problème le plus important de notre époque n'est pas peut-être l'agriculture, ni les chemins de fer, ni la conciliation du salaire et du capital, ni le choix décisif entre le libre échange et le sytème protecteur. Le premier problème, c'est l'éducation. Par elle disparaîtra l'affligeant conflit entre les classes qui se méconnaissent et qui ignorent qu'elles doivent, non plus être ennemies, mais ralliées et associées et que des deux côtés on tend à cette profitable réconciliation. Par l'éducation seule, les travailleurs pourront acquérir toute leur valeur intellectuelle, leur dignité, leur importance, leur bien-être. L'éducation supprime la crédulité aux suggestions du désordre. C'est le soleil qui assainit, éclaire et vivifie. Elle apprend à la femme la chasteté, la fidélité, les devoirs sacrés, le sacrifice, le respect et l'amour du foyer, la divinité des purs et immortels attachements sans lesquels la famille se divise. et l'enfant meurt. A l'homme elle enseigne les nobles labeurs, les augustes immolations à la famille, à l'humanité. Instruire le père, instruire la mère, n'est-ce pas instruire l'enfant, réel moteur de la civilisation, et sans lequel tout bonheur se réduit en cendres, tout devoir devient indifférent et inacceptable? Les biliothèques populaires répondent à cette immense et solennelle éducation de l'homme fait et de la femme. Il ne s'agit pas de les protéger, il s'agit de ne pas les entraver. Dans ce temple hier inconnu de l'éducation spontanée et libre, la foule ne demande est entré dans les habitudes des sociétaires, qui qu'à entrer. Ouvrez-lui les portes y prennent part avec leur famille entière. Par leur seule présence, les femmes ont démontré la prospérité morale des bibliothèques populaires et des cours, des conférences, des excursions scientifiques qui y sont annexées. Elles ont encore épuré ce que ces toutes grandes, et qu'à toute heure elle trouve accessible l'église nouvelle de la lumière, de la justice, de la vérité et de la fraternelle évolution des peuples vers le travail, la paix et la liberté. MAURICE CRISTAL. CORRESPONDANCES ÉTRANGÈRES E ALLEMAGNE N commençant notre courrier d'Alle magne, nous croyons utile de jeter un coup d'œil préliminaire sur les points essentiels par lesquels la bibliophilie allemande diffère de celle de la France. Nous autres Allemands ne connaissons guère l'extrême plaisir que le « luxe des livres » fait éprouver. Il n'existe que peu de collections de beaux livres dans les familles allemandes, et le besoin d'avoir nos grands écrivains imprimés dans des éditions agréables à l'œil ne se fait pas sentir. Les lettrés et les hommes spéciaux qui possèdent de riches bibliothèques, rassemblent de préférence, des ouvrages relatifs à leur spécialité et l'on ne rencontre pas assez souvent en Allemagne le particulier qui collectionne de vieux bouquins, intéressants à tel ou tel titre, devenus rares ou estimés par leur exécution typographique, leurs belles figures, ou encore pour le nom du relieur dont la main de maître les a embellis. Il en résulte que les catalogues de livres anciens présentent un tout autre caractère que ceux de la France. Ils répondent en général aux besoins des érudits, ils sont classés par ordre systématique, et l'on n'y remarque que rarement des livres purement «< curieux ». Nous disons donc que le goût de la bibliophilie n'est pas encore aussi répandu qu'il l'est en France ou en Angleterre. Cependant nous avons l'avantage de constater que, grâce à l'initiative de quelques éditeurs, notre public commence à goûter le plaisir d'une forme extérieure digne de l'œeuvre qu'elle renferme. Ce grand mérite est dû aux efforts de la maison Velhagen et Klasing, qui, la première, fait paraître une collection de livres connus ou anciens, réimprimés avec des caractères neufs sur beau papier de Hollande. Cette collection, dite « des Bibliophiles », comprend jusqu'à présent quatre ouvrages, savoir : I. Bismarckbriefe, 1844-70. 1. 1. Lettres familières du comte de Bismarck. II. Luther's kleinere Schriften, t. I.: Stück polemischen Inhalts1. III. Luther's kleinere Schiften, t. II: Von Ehe und Klostersachen 2. IV. Goethe's Faust 3. V. Horatius, Opera. Tous ces ouvrages se vendent aussi couverts de belles reliures d'amateur. Le succès n'a pas manqué à cette tentative, et la même maison a fait suivre une collection en petit format (in-32), caractères gothiques, avec des têtes de page, etc., dite Cabinet du bibliophile, qui comprend jusqu'à présent ces trois ouvrages: I. Goethe's Faust. II. Altdeutscher Witz und Verstand. III. Altdeutscher Schwank und Scherz. La maison Barth, de Leipzig, a suivi cet exemple en nous offrant deux charmants petits ouvrages, également imprimés en caractères gothiques sur joli vergé de Hollande et reliés en parchemin. En voici les titres : Deutsche Minne aus alter Zeit, ausgewählte Lieder aus den Minnesängern des Mittelalters, her. v. Ströse 7. Altes Gold. Die schönsten Sprüche und Gedenkverse aus den Minnesängern des Mittelalters, übertragen von Ströse 8. Ces essais, nous le regrettons, sont restés isolés, et, comme auparavant, l'on préfère, en fait de luxe, les grands ouvrages in-4° ou in-folio, illustrés de gravures sur bois ou sur acier, d'encadrements, de culs-de-lampe, ouvrages que les Anglais désignent sous le nom de Drawing Table Books. Le dernier temps. en a produit quelques chefs-d'œuvre. 1. Luther. Petits Chefs-d'œuvre, tome 1er. Œuvres polémiques. 2. Petits Chefs-d'œuvre, tome II. Questions de mariage et de monastère. 3. Le premier et le deuxième Faust de Goethe. 4. Horace, texte latin. 5. Bons mots et Traits ingénieux allemands; sentences et devises des xvie et xvIIe siècles. 6. Propos plaisants et joyeux tirés des auteurs allemands des XVIe et XVIIe siècles. 7. Amour allemand du vieux temps, choix de poésies des trouvères allemands du moyen âge, publié par Ströse. 8. Or vieux. Sentences des trouvères, traduites en langue moderne par Ströse. |