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1213 (23 mai). - Innocent III répond à Raimond Pelet, qui lui avait demandé
de lui inféoder le comté de Melgueil, d'exposer ses raisons au légat.
1215 (10 avril). Innocent III prend sous sa protection les consuls et la
ville de Montpellier moyennant le cens annuel de deux marcs d'or.
1215 (14 avril). Innocent III inféode à l'évêque de Maguelone le comté de
Melgueil........
1215 (15 avril). Innocent III félicite Louis, fils de Philippe-Auguste, de
s'être enfin décidé à faire la guerre dans le Midi; il lui recommande
Jacques, fils de Marie, et le prie de lui conserver les possessions
qu'il tient du côté de sa mère..........

1215 (15 avril). ·

......

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.....

....

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Innocent III ordonne à Raimond, son familier, de recevoir les 1200 marcs dus pour le comté de Melgueil....... 1215 (17 septembre). Quittance donnée à l'évêque de Maguelone pour l'acquisition du comté de Melgueil ....

1216 (15 janvier). ·

Innocent III ordonne à l'évêque d'Uzès et à l'archidiacre
de Maguelone de faire rendre justice aux consuls et aux habitants
de Montpellier de la part de Bernard d'Anduze et de quelques
autres du diocèse d'Uzès..............

1216 (16 janvier). Innocent III écrit à l'archevêque de Narbonne et le prie
de rechercher les actes se rapportant au comté de Melgueil....................
1216 (16 janvier). — Innocent III recommande aux chevaliers et aux habi-
tants du comté de Melgueil d'obéir à l'évêque....
1216 (22 janvier). — Innocent III approuve deux habitants de Montpellier
qui ont voulu fonder un lit funèbre......

1215 (22 février)-1216 (16 juillet).

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...

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389

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Innocent III écrit aux nobles d'Aragon et de Catalogne en faveur de Jacques d'Aragon... 1215 (22 février)-1216 (16 juillet). Innocent III écrit aux habitants de l'Aragon et de la Catalogne en faveur de Jacques d'Aragon.................. 1215 (22 février)-1216 (16 juillet). Innocent III écrit aux habitants de Montpellier en faveur de Jacques d'Aragon..............

1215 (22 février)-1216 (16 juillet). Innocent III écrit à Philippe-Auguste en faveur de Jacques d'Aragon...

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1198-1216 (Juillet). Innocent III se plaint à l'évêque de Maguelone au sujet des droits que certains prieurs ont mis sur les enterrements.

ADDENDA ET
ET ERRATA

Nous donnons, ici, quelques additions et modifications apportées au texte, et signalons au lecteur des erreurs qui se sont produites au cours de l'impression de l'ouvrage.

Page 3, après la ligne 5, ajouter:

Nous n'avons pu, dans une simple note, aborder une question archéologique du plus haut intérêt quelle est la part qui revient au grand Arnaud dans la restauration de la cathédrale ?

Il est incontestable que la vieille église mérovingienne ne fut pas détruite par Charles Martel. Du vir au x1° siècle, Maguelone devait présenter, à peu de chose près, le même aspect que de nos jours, c'est-à-dire que la cathédrale s'élevait seule dans l'île.

Songeant à ramener les chanoines dans l'ile, à leur construire des demeures convenables, à assurer leur tranquillité, Arnaud avait assez de travaux à exécuter, sans démolir la cathédrale pour la reconstruire : il alla au plus pressé, conserva l'église, au moins dans ses grandes lignes, et fit les réparations les plus urgentes, laissant à ses successeurs le soin de parachever son œuvre. Cent ans après Arnaud, la cathédrale menaçait ruine, ce qui serait assez surprenant si elle avait été rebatie de fond en comble. Ce fut Jean de Montlaur I qui la fit reconstruire ou achever de reconstruire, car ses prédécesseurs, Galtier et Raimond, y avaient travaillé. GERMAIN, et, jusqu'à un certain point, M. E. BONNET (Antiq. et monum. du départ. de l'Hérault, p. 408), ont diminué l'œuvre de cet évèque, à qui M. BERTHELÉ (La Vieille Chronique de Maguelone, p. 127) a rendu justice; et nous nous rangeons volontiers à l'avis du savant archiviste.

Page 4, ligne 11.

Au lieu de: Anianiensis, lire: Anianensis.

Page 6, bulle N° 4: note sur la date.

Cette bulle est de l'année 1088. A la page 11, il faut corriger la première ligne et lire: octogesimo VIII, année qui correspond à l'indiction XI, comme le portent le Cartulaire et le Bullaire. Les trois manuscrits sont donc fautifs : ils portent, en effet, l'année 1087.

BULLAIRE DE L'ÉGLISE DE MAGUELONE.

T. I

Page 11, ligne 1.

Au lieu de octogesimo VII, lire: octogesimo VIII.

Page 14, après la ligne 36, ajouter:

Cinq ans plus tard (1090), le comté de Barcelone, qui avait fait partie de l'Empire de Charlemagne, fut donné à l'Église Romaine par Bérenger. Dom VAISSETE (Hist. gen. de Languedoc, t. III, p. 459) rapporte le fait sans le commenter. Pourquoi ce qui était permis au comte de Barcelone, était-il défendu au comte de Melgueil? Aussi, GERMAIN (Étude historique sur les comtes de Melgueil, p. 18) trouve l'argument du savant bénédictin plus « spécieux que solide », et constate, comme nous, que, «à une époque formaliste et verbalisante comme l'était le moyen âge», aucune réclamation ne fut faite. La donation fut d'ailleurs contresignée par Almodis et leur fils Raimond. - Au point de vue théorique, on consultera avec profit CASENEUVE (Le Franc-alleu du Languedoc, Toulouse, 1645, p. 275). Quant à la question de loyalisme, nous n'avons pas à entrer dans les détails ni à dire comment les Capétiens furent substitués aux Carolingiens. Il suffit, pour légitimer l'acte de 1085, de faire constater que, généralement, Hugues Capet ne fut pas reconnu dans la province pendant les premières années de son règne, et que les comtes de Melgueil ne datent généralement pas leurs actes par les années des rois Capétiens, soit avant, soit après l'acte de donation, jusqu'en 1125, époque où déjà Louis VI a fait sentir son influence sur la province. L'acte de 1085 est daté de l'Incarnation (Cf. ARNAUD de Verdale, éd. GERMAIN, p. 84, - et Cart. des Guillems, passim et surtout pp. 99, 100, 111, etc.)

Page 15, bulle N° 5, corriger la date.

Au lieu de: 4087, lire: 1088.

Page 19, ligne 17.

Au lieu de: inflexis insula, lire : in Flexis insula.

C'est l'île de Fleix, que nous trouverons encore mentionnée dans une bulle de Grégoire IX. Cette île a été oubliée par THOMAS, dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault; sa situation nous semble suffisamment déterminée par la bulle d'Urbain II.

Page 27, ligne 17.

Au lieu de Galterio, lire: Gotefrido.

Page 28, ligne 3.

Au lieu de Bertrand, lire : Bernard.

Il s'agit, en effet, de Bernard-Aton IV,

vicomte de Béziers, et non Oton, comme on lit, même page, ligne 21.

Page 34, note 4.

Au lieu de Substancianensi, lire : Substancionensi.

Page 35, ligne 11.

Au lieu de: 1130, lire: 1119.

Page 39, après la bibliographie, ajouter :

Il est bien probable que Hugues, abbé de Saint-Gilles, s'était déclaré en faveur du comte de Barcelone contre le comte de Toulouse, qui s'empara de l'abbaye de Saint-Gilles et en chassa les religieux (Cf. Devic-VaisseTE, Hist. gén. de Languedoc, t. III, p. 654).

ADDENDA ET ERRATA

Page 41, ligne 25.

Au lieu de Terragone, lire Tarragone.

Page 41, note 8.

Au lieu de voir note 10, lire voir note 7.

Page 56, ligne 1, ajouter, après 1142:

(FISQUET, France pontificale: Montpellier, t. I, p. 438). La bulle que le Pape adressa à Guillaume, le 1er janvier 1143, date admise par DEVIC et VAISSEte (Hist. gén. de Languedoc, t. III, p. 727), semble donner tort à FISQUET, qui affirme que l'évêque d'Agde fut élu archevêque d'Arles en 1142. Cette élection n'aurait eu lieu qu'en 1143. On pourrait, il est vrai, faire concorder ces auteurs, en se servant de l'ère de l'Incarnation et non de la Nativité. Raimond de Montrond aurait été élu archevêque d'Arles dans les premiers mois de 1143 (a. s. 1142).

Page 64, bulle N° 44, corriger la date.

Au lieu de: 1153, lire: 1143.

Page 68, ligne 7.

Au lieu de: nulla, lire: ulla.

Page 68, note 3.

Au lieu de ullaum quam, lire : ulla umquam

Page 79, note 1, ligne 4.

Lire Cf. note 2 de la page 78.

Page 82, ligne 7.

Supprimer la virgule après Montempessulanum.

Page 84: note au paragraphe Béjargues.

Quand nous avons donné notre manuscrit à l'impression, nous ne connaissions pas la notice que M. J. BERTHELÉ venait de consacrer à cette localité (Identification topographique de deux anciens cimetières des environs de Montpellier, dans Plaquettes Montpelliéraines et Languedociennes, VI). Nous aurions été, en effet, plus catégorique sur son identification. Béjargues était situé « à proximité du village de Saint-Jean de Védas et du domaine du Terral. » C'est ce qui explique certains passages du Cartulaire de Maguelone, d'après lesquels le Terral et Béjargues auraient formé une seule vicairie. A l'église de Saint-Étienne de Béjargues était uni un hôpital, fondé par Guillaume d'Autignac.

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Nous avons (p. 103) donné de ce passage une interprétation qui peut, croyonsnous, être admise. Cependant, ne pourrait-on pas restreindre le sens de cette

phrase, et dire que tout chanoine devait verser à la communauté tout l'argent qu'il pouvait avoir, à moins que cet argent n'appartienne à l'évêque? Ce sens nous paraît plus obvie, l'évêque pouvant prendre dans le chapitre un chanoine pour lever les cens qui lui sont dus. Quelle que soit d'ailleurs l'interprétation que l'on donne à cette phrase, on ne peut y trouver un argument en faveur de l'opinion de GERMAIN, qui veut faire de nos chanoines de véritables religieux. Le paragraphe qui suit, et où il est question des censitaires de l'évêque, pourrait donner raison à l'opinion que nous avons exposée (page 103).

Page 100, ligne 11: note sur la date.

Le texte du Livre des Privilèges est certainement fautif pour le jour de la férie. Le quantième de la lune pourrait cependant être accepté; dès lors l'accord entre le prévôt et l'évêque aurait été conclu le jeudi 5 juillet 1162, et confirmé seulement le 14 par Alexandre III. Nous croyons cependant que les arbitres portèrent leur sentence en présence du Pape, qui la confirma le même jour. Pour ce motif, nous avons changé le texte du Livre des Privilèges.

Page 102 note sur la Vieille Chronique.

Après l'étude de M. J. BERTHELÉ, en tête de son édition de la Vieille Chronique, on ne peut plus l'attribuer à Jean de Montlaur. BERNARD DE TREVIÈS en est-il l'auteur? Nous renvoyons, sur cette question si intéressante, aux savantes hypothèses du nouvel éditeur.

Page 102, ligne 46.

Au lieu de Guillem VII, lire: Guillem VI. Guillemette, fille de Guillem VI, était mariée quand son père fit son testament, en 1146 (Cf. Cart. des Guillems, éd. GERMAIN, p. 180), mais le nom de son mari n'y est pas donné. Dom VAISSETE (Hist gén. de Languedoc, t. III, pp. 733 et 738) lui fait épouser Bernard-Aton, vicomte de Nimes. A la page 738, il ne donne aucune référence. A la page 733 il écrit : « Bernard-Aton, vicomte de Nimes, frère de Roger, avait déjà épousé, dès le mois de mars de l'an 1145, Guillemette, fille aînée de Guillem VI, seigneur de Montpellier, comme il paraît par un acte, etc.» Or, dans l'acte auquel il renvoie (Hist. gén. de Languedoc, t. V, col. 1074), le nom de Guillemette n'est pas cité. Il se trouve, il est vrai, dans un acte de ce même Bernard-Aton de 1146 (ibid., col. 1075); mais sa filiation n'est pas indiquée., En l'absence de tout document qui puisse nous renseigner, nous préférons dire que nous ne connaissons pas le mari de Guillemette.

Page 110, ligne 10.

Au lieu de canonical, lire : canonial.

Page 121, note 3.

Ajouter après Cart.: gracia.

Page 122, note 12.

Effacer le premier mot: Priv.

Page 126, ligne 26, ajouter après le mot valeur. :

Juger Jean de Montlaur I, qui, à notre avis, est l'un des plus remarquables évêques de Maguelone, sur les seules bulles d'Alexandre III, serait une injustice. De même, il convient aussi de ne pas trop exagérer les dissentiments qui existèrent à cette époque entre lui et le chapitre. Il a, aux yeux de l'historien, de

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