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Une maison et une pièce de pré, en la paroisse Saint-Gilles, au Chaudfour (apud Calidum furnum), auprès du Thérain et du fossé de la ville, acquises, en 1243, de Nicolas de Luzarches.

Une maison, sise en la rue de Lannoy (in vico de Alneto), donnée, vers 1236, par Jean de Longvillers et Agnès d'Auvillers. Treize livres douze sols deux deniers parisis de rente sur les étaux à poisson du marché, et sur diverses habitations. Une pièce de vigne à Voisinlieu.

Becquerel (Fitz-James). Le moulin, par donation de Renaud de Bérone, partant pour la croisade, en 1201.

Bernes (Seine et-Oise). La ferme de la Maison-Blanche, sise à Bernes, et cinquante-neuf arpents et demi de terres et prés en dépendant, assis aux territoires de Bernes, Bruyères et le Mesnil-Saint-Denis. La maison et les terres provenaient de la donation d'Adam de Bernes, prêtre, en 1209, de celles de Simon de Gouvieux (6 arpents) en 1220, de Pierre de Blaincourt et Gillette

Toillier, dit Guillebon, écuyer, eut les fiefs de la Mairie et de Blancfossé. Il avait épousé, en 1582, Marie Dupuis, dont il eut Claude, Louise, Antoine. Catherine et Barbe.

Claude Le Toillier, dit Guillebon, seigneur de la Mairie, Blancfossé et du fief de Bethencourt, sis au même lieu, épousa en premières noces (1610) Françoise de Chesnu, dont il n'eut pas d'enfants, et en secondes noces (1624) Louise de Morel, dont il n'eut qu'une fille, nomniée Louise. Louise Le Toillier, dite de Guillebon, dame de la Mairie, de Blancfossé, Bethencourt, Bizancourt (Berneuil), épousa en premières noces (1650) Antoine de Monchy, seigneur de Noroy, Haraville, dont Antoine, et en secondes noces (1662) Laurent de la Chaussée-d'Eu.

Antoine II de Monchy, seigneur de Noroy, la Mairie, Blancfossé, épousa Renée-Louise du Boullet de la Broue, dont il eut Gabriel-Louis-Aynard, Jean-Thomas, Louise-Antoinette et Antoine-René de Monchy, qui vendirent, en 1733, leurs fiefs de la Mairie, de Blancfossé et d'Auvergne, à Noël-François Blerye, officier de la maison du roi.

L'autre moitié du fief de Blancfossé, qui relevait dans son entier de la seigneurie de Léglantier, était possédée, en 1520, ainsi que le fief d'Auvergne, sis au même lieu, par Jean d'Auvergne, marchand bourgeois de Beauvais, qui la laissa, en 1528, à Jean. François, Philippe et Catherine d'Auvergne. ses enfants. Ceux-ci se la partagèrent et la transmirent à leurs descendants.

de Berne, sa femme (1228), de Pierre de Triaignel, seigneur de Bruyères (1237), de Robert de Triaignel, chevalier (1231, de Renold de Bernes (1249) et autres; de diverses acquisitions et d'échanges. Ainsi Philippe de Bruyères, chevalier, et Renaud, son frère, avaient vendu plusieurs pièces de terre à l'abbaye en 1237, 1238, 1239; Pierre de la Masure, de Bernes (1238), Jean de Boran (1239), Noël Puians, de Bernes (1242), Adam de la Masure (1245), Jean Berger (1256), Bouchard de Bernes (1257), Thiard de Chambly (1257), Joubert Berger (1258), Renaud de Luzarches (1258), en firent autant.

Bérone (Fitz-James).

Neuf mines de blé, autant d'avoine, et 20 sols parisis de rente sur la seigneurie de Bérone, donnés, en 1293, par Renaud de Bérone, chevalier, seigneur dudit lieu. Titre nouvel en fut passé, en 1332, par Guillaume de Bérone, chevalier, seigneur dudit lieu et de Valescourt, et en 1338 par Jean de Bérone, son fils.

Berthecourt.

Vingt-deux mines de blé de rente sur le moulin et sur divers autres immeubles, provenant tant de la donation d'Isabelle du Fayel (1230) que de plusieurs accense

ments.

Quelques pièces de pré.

Bresles. Une maison et quarante-quatre mines de terre, prés et bois, provenant tant des donations de Richelde de Hermes (1136) que de celles de Jean Le Caron (1 462), de Nicolas Gueullard (1538).

Breuil-Sec. - Deux pièces de pré données, en 1248, par Hugues de Creil. Breuil-Vert.

Brunvillers.

Dix mines de terre de même provenance. La ferme d'lvry, maison et dépendances, se composant de 150 journaux de terre qui furent vendus, en 1791, 85,100 livres à Jean-Baptiste Denizart. Cette ferme doit son origine au défrichement des bois d'Ivry et de Légnivilers, que Raoul, Mathieu, Ascelin et Hescie de la Cengle, seigneurs de Gannes, les chevaliers Simon et Osmond de Gannes, Pierre et Raoul d'Anseauvillers, et Ascelin de Plainval, donnèrent, en 1179, 1182, 1187, 1490, 1193, aux religieux de Froidmont. Ceux-ci se mirent aussitôt à les défricher et y fondèrent une grange qui fut dans la suite donnée à ferme.

Les dimes de Brunvillers, par donation de Valon de Brunvillers en 1156.

Bulles. Vingt sols de rente donnés, en 1201, par Gertrude, veuve de Renaud de Mello, sur ses cens de Bulles, pour l'entretien d'une lampe ardente durant la nuit devant le tombeau de son mari, inhumé dans l'église de l'abbaye. Cette rente n'était plus servie en 1521.

Quarante sols parisis de rente sur l'essart de Houssoy, donnés, en 1202, par Robert de Conti, châtelain de Bulles, pour l'entre tien du luminaire de l'église.

Trois muids de blé de rente sur le moulin de Bulles, donnés, deux muids, en 1222, par Guillaume de Mello, et un muid, en 1266, par Beatrix de Saint-Rimault.

Cambronne-les-Clermont.

Le droit de redime sur les

grosses dîmes de Cambronne, à raison d'une mine par muid ou d'une mine sur douze du produit des dimes.

Canettecourt (Breuil-Vert).

terre.

Une maison et deux mines de

Cardonnois (Le). Deux muids de blé de rente sur la seigneurie du Cardonnois, donnés, en 1189, par Jean, dit Rage, seigneur du lieu.

-

Carrière (Saint-Félix.) Un muid de vin de rente sur le fief de Carrière, donné, en 1221, par Guillaume de Mello.

Carville (Hermes). - Les fiefs Philippe et Richepeyne, et quatre mines de terre, provenant d'acquisitions faites en 1516 et 1520, de Jean Roussel, Jean Regnault et Tassin Falluel.

Cernoy. Deux muids de blé de rente sur la terre et seigneurie de Cernoy, donnés, en 1222, par Albert et Bernard de Cernoy (1).

(1) La seigneurie de Cernoy (canton de Saint-Just-en-Chaussée) était possédée, en 1200, par Godefroi de Cernoy, chevalier; en 1222, par Albert et Bernard de Cernoy, ses fils. Ils avaient pour sours Ada de Cernoy, mariée à Jean d'Estrées, et Agnès, mariée à Jean de Montiers. Jean de Cernoy, écuyer, vivait en 1325, et Simon de Cernoy, chevalier, seigneur dudit lieu, en 1395. Thomas de Cernoy passa titre nouvel à l'abbaye de Froidmont de la rente de deux muids de blé sur sa seigneurie

Clermont. Une maison dite de la Sirène et portant plus tard l'enseigne du Grand-Cerf, en la rue Saint-André, à côté de la maison des Trinitaires, donnée, en 1201, par Catherine, comtesse de Clermont.

Une autre maison à côté de la précédente, acquise, en 1192, de l'Hôtel-Dieu de Clermont.

Une maison donnée, en 1210, par Raoul de Henu.

Une maison donnée, en 1214, par Renaud et Regnier Villain.

Une autre maison située près du pont dormant du château, donnée, en 1236, par Anselme Morpan, prévôt de Clermont.

Dix arpents et demi de vignes et vingt-une mines de terre labourable, provenant de diverses donations et acquisitions, et notamment des donations de Girard, clerc de Clermont (1189), Eméline Morvilain (1202), Raoul de Henu (1210), Renaud et Regnier Villain (1214), Gorrède, chapelain de Saint-André (1216), Jean Buler (1216), Quentin Alutarius (1221), Jean Le Changier (1246), Clément de Clermont (1268), Pierre de Saint-Just (1251), Jean de Fay (1251), Jean des Maisons (1269), Laurent de SaintLazare (1274), Pierre Floris (1275), Jean Leroy (1289).

Un canonicat dans la collégiale de Saint-André de Clermont, donné, vers 1350, par Louis, duc de Bourbonnais, comte de Clermont.

de Cernoy, en 1409; et Mathieu de Cernoy, seigneur de Cernoy et Erquinvillers, et Gérard d'Athies, coseigneur de Cernoy et sire de Moyencourt, en 1457. Foulques de Puille et Guillaume Petit, coseigneurs de Cernoy, en firent autant en 1467. Cette seigneurie vint peu à près à Henri Lefèvre, qui la vendit, vers 1477, à Antoine Dysome, secrétaire du roi. Elle fut possédée plus tard par la famille Doria, et Pierre Doria, seigneur de Cernoy, la légua, en 1631, à son neveu François Des Friches, fils cadet d'Arthus Des Friches, chevalier, seigneur de Brasseuse, et de Catherine Doria, à la condition, pour lui et ses descendants, de porter son nom et ses

armes.

François Des Friches-Doria, chevalier, seigneur de Cernoy, NoëlSaint-Martin, Cayeux-en-Santerre, épousa, en 1646, Anne de Moreuil, dont il eut François II Des Friches-Doria, écuyer, seigneur de Cayeux et Cernoy. En 1789, cette terre était possédée par Marie-Marguerite-FrançoisFirmin Des Friches, comte Doria.

Condé. Cinq mines (1) de blé de rente sur la seigneurie de Condé, données, vers 1230, par Renaud de Condé 2.

Contoire (Somme). — Trois muids de blé de rente sur la terre et seigneurie de Contoire et Héronval, donnés, au XIIe siècle, par Adam du Cardonnois.

Malassise

La ferme de

Cormeille. Le Crocq. Cormeille et celle de Malassise, maisons et terres de la contenance de sept cent vingt-six arpents, sis aux territoires de Cormeille et du Crocq, et cent quatre-vingts arpents de bois au même lieu. Telle était, en 1521, l'étendue des possessions de l'abbaye en cet endroit.

(1) Ces cinq mines, mesure de Beauvais, faisaient trois mines trois quartiers à la mesure de Clermont, ce qui explique les différences que l'on remarque dans les registres de comptes des celleriers qui inscrivaient tantôt à une mesure, tantôt à l'autre.

(2) La seigneurie de Condé était possédée, en 1170, par Bède de Condé ; en 1220, par Pierre de Condé, qui donna à l'abbaye de Froidmont huit mines de blé de rente sur ses terres de Coquesale; Renaud de Condé, son frère, qui donna semblablement cinq mines de blé de rente sur sa terre de Condé, et Hugues de Condé. Henri de Condé, fils de Pierre,gratia ces donations en 1244, et vendit sa terre de Condé à Jean de la Fromenterie, bourgeois de Beauvais, qui passa titre nouvel de la rente de cinq mines de blé en 1254; mais Jean, Robert et Pierre de Condé, fils d'Henri et de Jeanne de Galonnel, firent le retrait lignager de cette terre et rentrèrent en possession de sa seigneurie. Jean de Condé est qualifié chevalier, seigneur de Condé, en 1278, et Robert, de même en 1315. Renaud de Condé, écuyer, seigneur dudit lieu, vivait en 1448 et 1459, quand Marguerite de Condé, sa sœur, épouse sans enfants de Guy Boulate, écuyer, partagea ses biens entre lui et Gilles de Gaudechart, écuyer, seigneur de Bachivillers, Villotran. Il donna sa terre de Condé, vers 1475, à Nicole de Condé, sa fille unique, qui la vendit, en 1484, avec l'assentiment de Guy de Micault, son mari, à Jean III Aubert, écuyer, seigneur de Bury, Fresnoy, Hincourt, Grocourt, Doudeauville, Boutavent et Molagnies, bailli de Beauvais, et Guillemette de Passeliers, sa femme.

Jean III Aubert mourut le 8 mai 1504, laissant deux enfants : Jean et Péronne, dame de Boutavent, qui épousa en premières noces Jean de la Place, avocat à Senlis, et en secondes noces Nool Le Bel, écuyer, seigneur de Fresnoy-en-Thelle.

Jean IV Aubert, écuyer, seigneur de Condé, Hincourt, Renicourt,

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