merville (20 fr. à M. Olivier, instituteur); Marie Beauchon, de l'école libre de la Providence d'Evreux (20 fr. à la sœur Ridel, institutrice).

3o prix Blanche Aussy, de la même école; Marie-PaulineLéonie Lhuillier, de Sacquenville (10 fr. à M. Delattre, instituteur); Berthe Dumont, de l'école libre de la Providence d'Evreux; ex æquo, Jeanne Menot, de la même école, et Eugénie-Marie-Joséphine Blanfunay, de l'école de Sainte-Colombe-la-Campagne (10 fr. à Mmo Carmoin, institutrice); Marie-Louise Rosse, de la

même école.

Certificats d'études agricoles. — Marie-Aglaé Guilbert, Marie-Désirée Monnier, de Graveron-Sémerville; Eugénie Fortin, Elise Noury, de la Providence d'Evreux.

CANTON D'ÉVREUX-SUD

Pas de premier prix.

2e prix Marie-Clémentine Legoff, de l'école des Baux-SainteCroix (20 fr. à M. Josse, instituteur).

3 prix Léonie-Olynthie-Héna Carville, de l'école de Fontainesous-Jouy (10 fr. à M. Isoré, instituteur); Angèle Mouton, de l'école du Puits-Carré, à Evreux (10 fr. à la sœur Allais, institutrice); Louise Grossejambe, de l'école d'Arnières (10 fr. à M. Renaud, instituteur).

Certificats d'études agricoles. - Albertine Millard, d'Arnières; -Emilie-Julienne Delaval, de Guichainville; - Louise-Eugénie Frichot, Elise-Lucienne Hardy, des Baux-Sainte-Croix; Zéphirine-Augustine-Adelina Lépine, Marie-Joséphine-Eugénie Bouleau, de Fontaine-sous-Jouy.

CANTON DE NONANCOURT

Pas de premier prix.

Pas de deuxième prix.

3 prix: Valentine-Léonie Leborgne, de l'école de Muzy (10 fr.

à M. Beudon, instituteur);

l'Evêque (10 fr. à Mme Cordier, institutrice).

Lucie Barrier, de l'école d'Illiers

CANTON DE PACY-SUR-EURE

Pas de premier prix.

2o prix Mélina-Blanche-Léontine Rousse, de l'école de Gadencourt (20 fr. à M. Bonneville, instituteur; Marie-Prudence Duteurtre, de la même école.

3o prix Octavie-Marie Sauvage, de la même école.

2o prix: Noémie Coupry, de l'école de Neaufles-sur-Risle (20 fr. à M. Delhomme, instituteur).

Certificats d'études agricoles. - Désirée Verdet, Augustine Courtin, de Neaufles-sur-Risle.

CANTON DE SAINT-ANDRÉ

1er prix Mathilde Dugast, de l'école de la Couture-Boussey (30 fr. à Mme Lemaître, institutrice); Camille-Louise Robert, de la même école; Amélie-Irma Lhermeroult, de l'école de Mouettes (30 fr. à M. Morlet, instituteur); Marie-Florida Lhermeroult, de la même école ; Juliette Bettchard, de la même école.

2e prix Jeanne-Adrienne Duclos, de l'école de la CoutureBoussey; Marie-Marguerite Dagron, de la même école ; Virginie Lefèvre, de l'école de Mouettes; Estelle-Berthe Langlois, de l'école de la Couture-Boussey; - Judith Petit, de l'école d'Ivryla-Bataille (20 fr. à Mile Thiberge, institutrice); Marie-Emilie Dubourdonné, de l'école libre de Saint-André (20 fr. à la sœur Fauchet, institutrice); Elise-Rosine Derlot, de l'école de la Couture-Boussey; Blanche-Amélie Jouard, de l'école d'Ezy (20 fr. à Mile Helley, institutrice); Blanche-Pauline Massé, de l'école de Garencières (20 fr. à M. Léger, instituteur); LéonieClémentine Quidet, de l'école d'Ezy; - Léonie Bouniol, de l'école communale de Saint-André (20 fr. à Mme J. Godet, institutrice); - Lydia Lamort, de l'école d'Ivry-la-Bataille.

3° prix Olympe Chemin, de l'école de Fresney (10 fr. à M. Touzé, instituteur); Albertine Fortier, de l'école communale de Saint-André ; Camille-Armandine Deschamps, de

l'école de la Couture-Boussey;

Cécilia Boucher, de l'école communale de Saint-André ; Juliette Gourdes, de l'école du L'Habit (40 fr. à Me Balleydier, institutrice); - Berthe-Léontine Rozé, de l'école libre de Saint-André ; — Mariette Gourdes, de l'école du L'Habit.

Certificats d'études agricoles. Juliette Dauphin, Julie Moulard, Augustine Torrange, de l'école communale de Saint-André; Ernestine-Désirée Masson, Amante-Anastasie Delouye, SéraphineMarie Dehaumont, de l'école libre de Saint-André; Marcelline Anquetin, Eugénie Baudoin, Louise Rot, d'Ivry-la-Bataille.

Pas de premier prix.

CANTON DE VERNEUIL

2e prix Berthe-Armandine-Angéline Mesnil, de l'école de Pullay (20 fr. à M. Fauchet, instituteur);

çoise Fauchet, de la même école.

Pas de certificats.

Marie-Louise-Fran

CANTON DE VERNON

Pas de prix.

Certificats d'études agricoles. Félicie-Julie Philippe, de la

Heunière.

SÉANCE GÉNÉRALE DU 10 JUIN 1883

DISCOURS

PRONONCÉ

PAR M. POUYER-QUERTIER, SÉNATEUR, PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ

MESSIEURS,

Avant de m'asseoir sur ce fauteuil, qu'il me soit permis de remercier la Société libre d'agriculture, des arts, sciences et belles-lettres de l'Eure de l'honneur qu'elle a bien voulu me faire en m'appelant à la présider. Je ne puis prendre place ici sans reporter ma pensée sur tous les hommes distingués, éminents, illustres même, qui ont occupé cette place. Il serait trop long de les énumérer tous, et d'ailleurs, vous connaissez tous leurs noms. Ils sont populaires dans notre département, car ce pays de l'Eure ne sait pas oublier les services rendus, il sait en conserver et consacrer le souvenir.

Je veux exprimer à M. le préfet toute notre reconnaissance pour son dévouement envers la Société, qu'il a présidée l'année dernière, et qui sait se montrer toujours dévoué, toujours favorable aux intérêts et au développement de votre Société.

Dans le Conseil général, vous rencontrez aussi la même bienveillance, et il se montre satisfait d'inscrire chaque année une modeste somme pour vous témoigner toute sa sollicitude et pour vous assurer de la sympathie qu'il professe pour tous vos travaux.

Vous ne vous attendez pas à ce que je vienne aujourd'hui vous faire un entretien sur les sciences, les arts et belles

lettres qui sont si hautement honorés dans notre département. Chaque année, le président qui occupe ce fauteuil reporte votre esprit vers les ouvrages nouveaux et les découvertes que la science ne cesse de mettre au jour.

Mon rôle à moi sera plus modeste, mais j'espère qu'il pourra un moment occuper votre attention, car je veux vous parler de vos plus chers intérêts.

Est-il vrai que l'agriculture, cette première, cette principale industrie de la France, souffre cruellement depuis quelques années? Est-il vrai que le mal va toujours s'aggravant et que vous attendez encore l'application des remèdes qu'on nous a tant promis pour améliorer, modifier une situation que vous regardez comme désastreuse, aussi bien pour le paysan, pour l'ouvrier des champs que pour le propriétaire du sol?

Depuis vingt-deux ans, je n'ai cessé dans toutes nos assemblées politiques, Corps législatif, Assemblée nationale, Chambre des députés, Sénat, Conseil général, Commissions gouvernementales; je n'ai cessé de signaler le mal et d'indiquer les remèdes, sans pouvoir réussir à faire modifier notre déplorable régime, cause aujourd'hui de tous nos maux. Qu'il s'agisse d'industrie, d'agriculture, de commerce, de finances, les plaintes sont aujourd'hui générales. De toutes les parties de la France s'élève ce cri dans nos campagnes: Sauvez l'agriculture, autrefois la source abondante et féconde de toutes nos richesses, de tout notre bien-être, de toute notre prospérité, de toute notre puissance!

Dès 1879, j'ai voulu connaître les dispositions et les desiderata de l'agriculture française; je n'ai alors négligé aucune démarche, je suis allé du nord au midi, de l'est à l'ouest, dans les villes les plus considérables, et j'ai consulté les hommes les plus compétents de l'agriculture et cherché avec eux à porter un remède aux maux qui l'écrasent.

C'est ainsi qu'à Lille, dans un meeting de plus de 5,000 personnes, j'ai pu étudier la situation de l'agriculture du Nord. C'est sur les lieux mêmes que j'ai constaté que les produits