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RAGUIN (Charles), Jacques, Elisabeth, 3.

RAYMOND (Anne de).
REGNAULT (Marie-Anne).
REIMS (Marie de).

REMION (Henry), Pierre, 2. *RENAULT (Simon), Catherine, Marie, Claude, Pérette, Gabriel, Jean-Louis, 7.

*RICHARD (Pierre), Jean, Bonne,

Marie-Jeanne, Hector-Simon, Jean, Nicolas, Catherine, Pierre, Marguerite, Nicolas, Jean, Catherine, Pierre, 14. RICHE (François), Christine, Marguerite, 3.

*ROBERT (Scholastique), Pérette. Pierre, Nicolas, Pierre l'aîné, Catherine, Simon, Pierre le jeune, Marie, Marie-Jeanne, 10. *ROBINET (Etienne), Marie, Philippe, Marguerite, JeanneBerthe, Marie-Anne, Jean, Pierre, Marie, Jacques, MarieBlanche, Jean, Madeleine, Jeanne, 14.

ROBIN (Louise), Marie-Anne, 2. ROBINET (Gérard), Rose, 2. ROHON (Jeanne), Marie, 2. ROCHET (François).

ROUYER (Marie-Anne).

SAINTIN (Elisabeth).

SALMON (Claudette).

SAROT (Louise), Madame, Philippine-Charles, Charles, Justine, 5.

SERGENT (Jeanne).

SERVAL (Claude), Raphael, 2.
TARDY Marie-Anne).
TATE (Marie),

TARNAULT, (Marguerite), Nicolas, Françoise, Jean-Baptiste, Elisabeth, 5. TAUXERA

Anne, 2.

(Marie-Jeanne),

*THIERY (Berthe). TOMMELET (Jeanne). TOULETTE (Jeanne). TOURTEBATE (Jean-Charles). *TRICHET (Elisabeth), JeanneBerthe, Jean-Nicolas, 3. *VALLET (Jeanne), Jean-François, Marguerite, Trézain, Trézain le jeune, Marie-Gabrielle, 6.

*VALLOIS (Marie). *VILLERS (Marie de). VINET (Jean), Marie, Nicole, 3. VOIRIGNY (Marie-Anne de), Jacques-Jean-Baptiste de, Louis-François, 3.

YVERNEL (Madame), d'Eterpigny, Dumontée, Marie-LouiseJustine, Anne, 5.

A la suite de cette liste se trouve la note suivante de la main même de M. Luyer, chanoine-curé de S. Trézain.

« Le quinze janvier 1750 j'ai donné au commis du Procureur général de Notre-Dame de Mont-Serrat la somme de 114 liv. 2 s. 6 d. provenant des quêtes faites dans la paroisse pour la confrérie de laquelle se sont mis sept cent treize personnes, non compris les Dames sœurs et pensionnaires de l'abbaye. »

XLIV' Abbesse.

Madame Cossart

d'Espiés.

(1776 à 1792.)

Mariage de Messire Achille-Henri, comte de Failly, et de demoiselle Marie-Louise Cossart d'Espiés, nièce de Madame l'abbesse (p. 10).

L'an mil sept cent quatre-vingt-six, après publications faites en cette église, en celle de Mont-Félix, diocèse de Soissons, au prône de la messe paroissiale, par trois divers jours de dimanche et fêtes chomées, après publication faite en l'église de Saint-Sulpice de la ville de Paris, au prône de la messe paroissiale, du premier et dernier ban de mariage entre très-haut et très-puissant seigneur Achille-Henri, comte de Failly, ancien officier de dragons, fils majeur de très-haut et très-puissant seigneur Pierre-Louis, comte de Failly, ancien capitaine au régiment royal dragons, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de très-haute et très-puissante dame Madame EmilieMarie-Thérèse Oudan, comtesse de Failly, de la paroisse de Montfélix d'une part; Et très-haute et très-puissante demoiselle Mademoiselle Marie-Louise Cossart d'Espiez, fille mineure des défunts trèshaut et très-puissant seigneur Christophe Cossart, chevalier vicomte d'Espiés, mestre de camp de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de très-haute et très-puissante dame Madame Thérèze-Elisabeth de Gaudechart de Boisemont, vicomtesse d'Espiés, dame en partie de Boutancourt, de droit, de la paroisse de SaintSulpice de la ville de Paris; de fait, de cette paroisse, d'autre part, sans avoir reçu aucune opposition, ni connu aucun empeschement; vu la dispense des deux bancs accordée à l'archevêché de Paris, en date du neuf de ce mois, par et signé D'Arques, vic. gén., et plus bas par Monseigneur Le Court; insinuée le même jour au greffe des insinuations ecclésiastiques de ce diocèse, par et signé Chauveau ; vu la dispense du temps prohibé, accordée à l'archevêché de Reims, par et signé de L'Escure, vic. général, du 19 de ce mois; vu la dispense de publier avant fiançailles accordée pareillement à l'archevêché de Reims, en date du trente novembre dernier, par et signé de L'Escure, vicaire général, les fiançailles ayant été célébrées ce jourd'hui d'après la permission de Mons" de L'Escure, abbé de Saint-Martin d'Epernay, vicaire génér. de ce diocèse, soussigné.

Je soussigné Henri Raussin, pretre licentié en théologie, chanoine de l'abbaye royale de Saint-Pierre d'Avenay, et curé de cette paroisse, ai reçu des parties susdites le consentement de mariage, fait les céré

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monies accoustumées et célébré leur mariage en l'église de l'abbaye royale de Saint-Pierre d'Avenay, en présence et du consentement dudit sieur Pierre-Louis, comte de Failly, père de l'époux, en présence de maître Charles-Thomas Bodin Hullin, avocat en parlement et au bailliage de Gournay, tuteur onéraire de l'épouse, fondé de pouvoir de très-haut et puissant seigneur Monseigneur Victor-François, duc de Broglie, maréchal de France, chevalier des Ordres du Roy, prince du Saint-Empire, gouverneur de Metz et du pays Messin, commandant pour Sa Majesté, dans les Trois-Eveschés, premier baron fossier (?) de Normandie, baron de la Fauche, en Champagne, demeurant en son hôtel à Paris, paroisse de Saint-Sulpice, par sa procuration passée devant maître Laurent Auzoux, notaire au bailliage d'Orbec, pour le duché de Broglie, le 20 septembre dernier, contrôlé à Orbec le même jour, tuteur honoraire de l'épouse, présence de très-haut et très-puissant seigneur Auguste-Claude-Bernard de Failly, sous-diacre et bachelier de Sorbonne, frère de l'époux, de Messire Gilles Hennequin de Villermont, chevalier, seigneur de Cuis, oncle paternel de l'époux de très-haut et très-puissant seigneur JeanBaptiste-Louis Vespasien Cossart, vicomte d'Espiés, lieutenant au régiment de Bourbonnois, cousin-germain de l'épouse, de très-haute et très-puissante dame Marguerite de Cossart d'Espiés, abbesse de l'abbaye royale de Saint-Pierre d'Avenay, du consentement encore dudit M Bodin-Hullin, comme fondé des procurations de très-haut et très-puissant seigneur Jean-Baptiste-Christophe Cossart, comte d'Espiés, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, capitaine commandant au régiment de cavalerie de Septimanie, oncle de l'épouse, de très-haut et très-puissant seigneur Louis-Vespasien Cossart, marquis D'Espiés, oncle à la mode de Bretagne de l'épouse; Louis-Marie-Florence, duc du Chatelet, parent de l'épouse du côté paternel; Aimery Roger, comte de Rochechouart, parent de l'épouse du côté paternel; JacquesFrançois de Carvoisin, marquis d'Achi, oncle paternel de l'épouse; Jacques de Vincent de Mauléon, marquis de Causans, allié de l'épouse du côté paternel; François-Léonard de Clouet, maréchal de logis des gardes du corps du Roi, ayant épousé l'ayeule maternelle de l'épouse; dont ledit Me Bodin a aussi le pouvoir; de Philbert-Antoine de Combault, comte d'Auteuil, et de dame Marie-Magdeleine-Jeanne de Gaudechart, comtesse d'Auteuil, tante maternelle de l'épouse; LouisRené de Gaudechart de Nettancourt, grand-oncle maternel de l'épouse; René-François de Gaudechart, capitaine de cavalerie, oncle à la mode de Bretagne de l'épouse; François-Etienne de Failly d'Athys, ancien brigadier des gardes du corps du Roy, ayant épousé dame Madame Marie-Marguerite Gaudechart, tante à la mode de Bretagne de l'épouse, et de Charles-Louis Descourtils de Merlemont, chevalier de SaintLouis, ayant épousé dame Madame Adolphe-Françoise de Gaude

chart, tante à la mode de Bretagne de l'épouse, ainsi qu'il appert desdites procurations notariées, qui nous ont été représentées et qui leur sont annexées au contrat de mariage desdits époux, lesquels père, fondé de procuration, tuteur et témoins, ont signé avec l'époux et l'épouse et nous, les jour, mois et an susdits.

Ainsi signé : FAILLY, Achille, comte DE FAILLY, OUDAN DE FAILLY, DE FAILLY, l'abbé DE FAILLY, COSSART D'ESPIÉS, D'ESPIÉS, abbesse d'Avenay, le vicomte D'ESPIES, BODIN-HULLIN, l'abbé DE Lescure, Hennequin de VILLERMONT, TARADE, officier d'artillerie, PIERROT, CHEVALIER, chanoine, FISSIER, MARASSE et RAUSSIN.

MESDAMES DE FRANCE A LOUVOIS.

Dans les derniers temps qu'il possédait la terre de Louvois, Michel Le Tellier, voulant laisser au pays un monument durable de sa bienfaisance et de son zèle au soulagement des pauvres, fondait par un titre, daté du 23 mars 1689, deux sœurs de charité, auxquelles, au moyen de 21,000 livres, placées sur la maison de Saint-Lazare à Paris, il assurait 700 livres de rente: il y ajoutait même quelques autres revenus pour le service et l'assistance des malades, des pauvres honteux et pour la tenue des petites écoles aux jeunes filles du village. Nous avons dit précédemment (p. 11.) que le marquisat de Louvois était sorti en 1776 des mains de Le Tellier pour entrer dans une maison qui ne le cédait à aucune autre pour la noblesse, l'illustration, la haute origine, et par le long avenir qui, à cette époque encore, lui semblait réservé. Effectivement, le 3 février, M. Randon de Pommery, receveur général des finances et garde des meubles de la couronne, se rendait acquéreur de la terre, seigneurie et dépendances du marquisat de Louvois, au nom et comme fondé de procuration de très-hautes, très-puissantes, trèsexcellentes et très-illustres princesses, mesdames MarieAdélaïde et Sophie-Philippine-Elisabeth de France, tantes du Roi Louis XVI. Les petites sœurs de charité, fondées par Louvois, ne furent pas les dernières à solliciter et à

obtenir les faveurs du nouveau pouvoir. Voici une pièce qui le prouve et que nous fournissent les archives locales.

SUPPLIQUE DES SOEURS DE CHARITÉ DE LOUVOIS.

A très-hautes et très-puissantes Princesses, Mesdames de France.

Mesdames,

L'état où nous sommes réduites nous force à en prévenir Vos Altesses Royalles et nous serions dignes de tout reproche en ne le faisant pas. La Providence nous a appelées à Louvois pour instruire la jeunesse, traiter et médicamenter les malades, soulager les pauvres des paroisses de Vostre Duché : charges que nous ne pouvons remplir par l'insuffisance du revenu qui, même pour ce qui nous regarde, ne peut nous fournir notre nécessaire: nous persuadant, Mesdames, qu'il vous déplairoit de voir anéantir un établissement si conforme à l'humanité, à la religion, si nécessaire à vos vassaux, qui nous sont d'autant plus chers que nous présumons que vous avez sans les connoître des bontés pour eux. Nous n'entrerons pour cet objet dans aucun détail qui ne pourroit que vous être ennuyeux, dans l'impossibilité où nous sommes de remédier à rien par nous-mêmes. L'amour de notre devoir qui nous rend zélées pour les pauvres, l'honneur de votre Duché, nous portent à recourir à Vos Altesses royalles, comme étant les seulles qui puissent nous procurer les secours dont les pauvres, et nous, avons besoin. Nous espérons que Vos Altesses royalles répondront favorablement à nos désirs et à nos prières. Votre charité, Mesdames, nous portera à nous intéresser de plus en plus auprès de Dieu pour la conservation de vos augustes personnes et à porter les pauvres qui se ressentiront de vos bontés à se joindre à nous pour cela. Pour nous, Mesdames, nous profiterons de toutes les occasions pour faire éclater les sentiments d'obéissance, de respect, de vénération, avec lesquels nous ne cesserons d'estre de Vos Altesses Royalles,

Les très-humbles servantes,

De la main de la princesse.

Sœur MILLET, sœur MAILLE.

« Nous autorisons Mre de Pommery à donner aux sœurs de la Charité de Louvois 200 livres par an, dont 100 livres pour leur subsistance et 100 livres par augmentation aux 400 livres de la fondation pour les pauvres, et singulièrement pour les malades laquelle somme il fera porter tous les ans en dépense, dans le compte de Louvois.

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