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բառակից՝ ձայնակից։ C արակացեալ՝ կայացեալ (շարա
կանալ՝ յորմէ եւ շարակացեալ, ա շարադասեալ կամ
շարակցեալ) ։ Նայ՝ որ զաւրուի պաՀէ ոպ երկիր զխո_
նաւուի (զովուի կամ կակղուի ձայնի)։ վ ախճանականք
անուանց՝ սպառուածք անուանց ։ Չէզոք՝ ոչ արու, եւ ոչ
էգ : Բազմաւորականք՝ բազմարարք ։ Վանգ՝ որ ՛ի միոջէ
կողմանէ առնու զձայնաւորն, կմ զբաղաձայնն ։ Իսկ փա
ղառուի է՝ որ յերկոցունց է պիտառուի, կամշըջառուի։
Պիտակ՝ սոսկ : Նեզէ՝ ՛ի միոջէ։ Պարզ_ ձայնորդ՝ որ ոչ
նայ է, եւ ոչ ՛ի կրկնակաց : .ՕՀետինն՝ զՀետագայնն ։
2. կրկին՝ ՛ի կրկնակ բաղաձայնն : ի բնէ աղաւտիցն՝
բնուր նուազիցն : Խաշոյն՝ որ խմելոյ տային : Առա
սութիւնք՝ ասմունք, կամ առնուլ եւ ասել։ Հոլովական՝
թաւալական։ Էր՝ անմարմին։ Սերք՝ յայտնիչք արակա
նաց, եւ իգականաց եւ չէզոքաց ։ Ձեւք՝ տարազ։ Մակաւ_
ասար՝ ՚ի վեր քան զՀաւասար։ Նախագաղափար՝նախաւ
րինակ : Լծանցական ՝ յայլմէ ածեալ եւ անցուցեալ :
Հայրանունական Է՝ որ զՀաւր անունն ունի ։ Բաղդատա
կան՝ Համեմատական ։ Գերադրական՝ առաւելադրական
Յարանուն՝ որ յանունն յարի ինչ։Նմանասեը՝նմանազգի։
Արուորագոյն՝ քաջագոյն ։ Բարդ՝ ՛ի մին՝ այլ ինչ յարել։
Ցարաբարդ՝ ՛ի մեկին ու ՚ի յերկուսին վը այլ ինչ զաւդել։
Մակդիր՝ վերադիր։ Առինչունակ՝ որ այլով ցուցանի (ցու
ցանէ ունել առնչուի ը այլս)։ Հոմանուն՝ նոյնանուն :
փաղանուն՝ բազմանուն ։ Մականուն՝ որ ՛իվը անուանն՝
միւս եւս այլ անուն ունի : Ի Բաղդասուե՝ ՛ի շարադա
սուե: ի Ստոր բայի՝ ի խոնար, բայի (յետ բայի)։ Բազ_
ձաձական՝ ժողովական կամ
շրջաբերական (պարառական)։

:

(1) Les grecs donnent à ce genre de pied, le nom particulier de amovôtios, et les arméniens ’appellent Համբոյը.

mens, sons accompagnés d'une sorte de mélodie. Se composer, se former. Associées de voix, lettres dont l'union produit un son mixte. Construire, arranger. Liquide, mouillé à l'exemple de la terre qui conserve son humidité. Terminaison des noms, finale. Neutre, qui n'est ni du genre masculin, ni du genre féminin. Multiplicatives, lettres qui indiquent le pluriel. Syllabe, voyelle et consonne. unies ensemble. Compréhension, syllabe qui commence et finit par une consonne. Simple, individuel. Unique, seul. Consonne simple, qui n'est ni liquide, ni bis-sonore. Le dernier, le suivant. Bis-sonore, qui a la valeur de deux consonnes. Naturellement sourd, faible de sa nature. Décoction, breuvage préparé. Diction, élocution Déclinable, qui est susceptible de prendre des terminaisons ou des cas. Effet, produit qui n'a pas de corps. Genre, ce qui distingue le masculin, le féminin et le neutre. Figure, forme. Surcommun, qui n'est pas ordinaire. Primitif, qui forme le premier type. Dérivé, qui tire son origine d'un autre. Patronimique, qui procède du père. Comparatif, qui met en parallèle. Superlatif, qui exprime une supériorité. Paranomique. qui s'ajoute au nom. Homogène, de même genre ou de même nature. Très-viril, qui a beaucoup de force et de vigueur. Composé, formé de deux mots simples. Surcomposé, formé de plusieurs mots simples. Épithète, terme ajouté à un autre.Corrélatif, qui a un rapport réciproque. Homonyme, qui porte le même nom. Synonyme, qui a une signification semblable. Surnom, celui qui est ajouté au nom propre. Syntaxe, arrangement, construction. Sous le verbe, après, ou à la suite du verbe. Collectif, assemblage de plusieurs objets; lieu circonscrit. wpnje, Spondée (pied de vers composé de) deux syllabes longues (1). Trochée (Chorée, ou de danse), pied de deux syllabes dont la première est

Համբոյը՝ զոյդ երկայն : Մեծասաը՝ որյառաջին (վանկն ) երկայն։ Մեծավերջ՝ որ ՛ի վերջն երկայն է։ Անգայտ՝ որ երկոքին (վանկքն եւս) կարճ են : Ստեղն՝ որ ՛ի մէջն եւ ի վերջն կարճ են։ Վերջատանջ՝ որ ՚ի վերջն միայն երկայն է։ Քողաբորբ՝ որ ՛ի մէջն միայն կարճ է։ Քողաղաւտ՝ որ շի մէջն միայն երկայն։ Հաւեղն՝ որ երկու առւ ռաջինքն երկար են, եւվերջինն կարճ: Կարտեղն՝ յառաջինն կարճ, եւ յերկու վերջինսն երկարք։ Ներգեւն՝ որ միապէս սուղ ամենեքին ։ Սոնք՝ որ երկարք են ամենեքին :

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Ած՝ ուղղական . Այ՝ սեռական . Ածում տրական . ջ՝ առաքական • շձ՝ Հայցական • է 5 Հոշական

(1) Ce recueil de termes techniques de grammaire, ou plutôt de la grammaire de Denis, serait plus utile pour l'intelligence du texte arménien, que pour la traduction française. L'explication d'un grand nombre de ces mots nous a paru absolument superflue; d'abord parce qu'il est difficile et impossible même de les traduire exactement dans la langue française où l'on ne trouve pas d'expressions correspondantes , et ensuite, parce que, sous le rapport de la clarté et de l'intelligence du texte, il ne sont d'aucune espèce d'intérêt pour les lec– teurs français.

ՎԵՐ.Ջ.։

longue et la deuxième brève. Iambe, pied de deux syllabes, dont la première est brève et la dernière longue. (Il est l'opposé du Trochée). Pyrrichée, pied composé de deux syllabes brèves. Dactyle, pied de trois syllabes: la première longue, la médiale et la finale brèves. Anapeste, pied de trois syllabes: les deux premières brèves, la dernière longue. Amphimacre, de trois syllabes: la première et la dernière longues, la médiale brève. Amphibraque, de trois syllabes, la première et la dernière brèves, la médiale longue. Antibacchique, de trois syllabes: les deux premières longues, la dernière brève. Bacchique, de trois syllabes: la première brève, les deux dernières longues. Tribraque, de trois syllabes brèves. Molosse, de trois syllabes longues (1).

§ 26. Des cas des noms.

Nominatif, Dieu; génitif, de Dieu; datif, à Dieu; instrumental, avec Dieu; accusatif, Dieu; vocatif, ô Dieu (2).

(2) La grammaire de Denis de Thrace se termine ici dans le manuscrit arménien de la Bibliothèque du Roi no 127. Le travail des commentateurs arméniens sur le même ouvrage (Voy. pag, xxvin et suiv.), et contenu dans le même manuscrit, va jusqu'à la fin du 23° chapitre de cette grammaire, intitulé : des pieds ( V. pag. 69). Nous ignorons si ces scoliastes ont fait ou non des explications à part sur les trois derniers chapitres de ce canevas de grammaire dont les principes et le systême ont pu servir de modèles aux grammairiens qui ont paru depuis deux mille ans environ.

FIN.

LIVRE DE RUTH

EN HÉBREU ET EN PATOIS AUVERGNAT.

PRÉFACE.

L'HISTOIRE de Ruth, Moabite, épouse de Booz, est une si fidèle peinture des mœurs simples et naïves du temps des patriarches; elle nous offre des détails si intéressans sur divers usages politiques et agricoles du peuple Juif, peu après sa transplantation dans la terre de Chanaan, que j'ai cru devoir la joindre à la touchante parabole de l'Enfant prodigue, avec laquelle elle a plus d'un trait de ressemblance. Je l'ai donc mise en patois ou idiôme de la paroisse de Chalinargues, canton de Murat, département du Cantal, comme j'avais déjà fait à l'égard de la parabole sous laquelle le Sauveur du monde a représenté avec tant de vérité l'inépuisable miséricorde du Très-Haut envers le pécheur repentant. J'ai mieux aimé suivre l'original hébreu que la Vulgate latine, ou la version française de Sacy, parce qu'il est toujours avantageux de recourir aux sources, lors même que les ruisseaux qui en découlent n'ont rien perdu de leur pureté primitive. Un autre motif non moins puissant a beaucoup servi à déterminer mon choix la Société Asiatique, depuis sa naissance, a prodigieusement répandu le goût des langues orientales, par ses encouragemens et par ses exemples. En présentant à la Société royale des Antiquaires de France, un morceau

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