Pages. II. Diplôme de Conrad le Pacifique, roi de Provence, en faveur du monastère 103 III. Charte de Warnérius, évêque d'Avignon, en faveur du monastère de Saint- 107 IV. Charte de Bertrand de Vénasque, de son épouse et de ses fils, en faveur du 108 V. Charte d'Arbert, évêque d'Avignon, portant concession de l'église paroissiale 110 VI. Charte de Guillaume de Baux, en faveur de la collégiale de Saint-Paul 111 VII. Charte de Rostan, de ses frères et de sa mère, en faveur de l'église de Saint- 112 VIII. Bulle du pape Calixte II, en faveur du monastère de Montmajour (1119- 115 IX. Autre bulle du pape Calixte II, en faveur du monastère de Montmajour 116 X. Sentence du pape Calixte II, en faveur de Saint-Remi de Reims (16 mai 117 XI. Extraits de quatre bulles des papes Calixte II (10 novembre 1119), Hono- 119 XII. Extrait du Nécrologe de Saint-Remi de Reims (x11° siècle). 120 XIII. Bulle du pape Eugène III, en faveur du monastère de Montmajour (7 avril 121 XIV. Sentence de Geoffroi, évêque d'Avignon, délégué par le pape Eugène III pour statuer sur les litiges existant entre l'abbaye de Saint-Remi de Reims et celle de Montmajour (1153)..... 122 XV. Bulle du pape Alexandre III, qui sanctionne la sentence de l'évêque Geof- 124 XVI. Charte de Remi, chapelain de Saint-Remy de Provence, en faveur de SaintRemi de Reims (1221). . . 125 XVII. Bulle du pape Jean XXII, qui unit à son église d'Avignon l'église de SaintPierre, située à Saint-Remy et dépendante du monastère de Montmajour (1318) 127 XVIII. Extraits d'un mandement de Charles, frère et lieutenant général du roi Louis III, comte de Provence, qui autorise la perception de taxes et contributions imposées à la ville de Saint-Remy par décision de ses syndics et conseil, pour la réparation et la réfection de ses fortifications et de ses ponts (20 avril 1429)....... 128 XIX. Mandement de la reine Jeanne, comtesse de Provence, dame de Saint-Remy, au sujet de la taxation des habitants de cette ville (6 avril 1487).... 129 XX. Note sur un acte du mois de janvier 1251 (n. st. 1252), attestant XXI. Note sur les anciennes églises ou chapelles de Saint-Remy. 130 133 XXII. Note sur les restes de l'aqueduc romain, qui, partant des paluds de Saint- 136 CARTES. CARTE A. Saint-Remy, les antiquités, la voie romaine, le mont Gaussier, etc. CARTE B. Tracé de l'ancien aqueduc romain, partant des paluds de Saint-Remy et de Mollèges, et aboutissant à Arles. PAR M. FÉLIX RAVAISSON. Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis que la Vénus de Milo a été découverte et apportée au Musée de France, et elle n'a cessé depuis lors d'être le sujet d'essais divers d'interprétation et de restitution, sans qu'aucun de ces essais ait encore fixé l'opinion. Première lecture: 20 et 27 juin, 11 et 18 juillet, 8 août 1890. Deuxième lecture: 8, 15, 22 et 29 mai, 12, 19 et 26 juin, Je suis de ceux qui se sont efforcés de résoudre l'énigme, et 3 et 17 juillet 1891. la solution que j'en ai proposée, il y a déjà bien des années, n'a pas été ébranlée, si je ne me trompe, par les objections qu'on y a faites. Mais, après de nouvelles études et en m'appuyant sur de nouveaux documents, je crois pouvoir aujourd'hui prouver d'une manière plus convaincante la thèse que j'ai soutenue autrefois et la compléter par de nouvelles inductions. Dans une notice publiée en 1871, à la suite de circonstances que j'y ai racontées, circonstances qui m'avaient fait découvrir un changement qu'on avait fait subir, sans le faire savoir, à la statue, et qui en avait altéré le caractère, conduit exposer comment il me semblait qu'elle devait être comprise, j'avais cherché à prouver qu'elle avait fait partie d'un groupe où lui était associé un deuxième personnage, semblable à la statue, également placée au Louvre, qui a été longtemps con"La Vénus de Milo, publié d'abord dans la Revue des Deux Mondes, puis tiré à part. (Hachette.) re TOME XXXIV, 1 partie. 19 IMPRIMERIE NATIONALE. sidérée comme un Achille; que ce groupe représentait Vénus apaisant Mars, et qu'il avait eu son modèle dans une composition créée au temps de Phidias. le deuxième perque J'espère arriver aujourd'hui à établir sonnage était, sous la figure de Mars, un héros cher, entre tous, à Athènes, et que la composition originale avait été un des plus célèbres ouvrages de l'école attique au ve siècle. J'espère enfin rendre raison, au moins avec vraisemblance, de la présence dans l'île de Milo d'une des plus belles reproductions qui aient probablement été faites du groupe primitif, de l'emplacement qu'elle y occupait et du rôle qu'elle y jouait. À l'hypothèse que j'avais exposée dans ma notice de 1871 on a opposé deux sortes d'objections : les unes sont tirées de renseignements prétendus d'après lesquels la Vénus de Milo aurait été trouvée plus entière qu'elle n'était lorsqu'on l'apporta au Louvre et dans une attitude incompatible avec tout système qui ferait de cette statue une partie d'un groupe; les autres sont tirées de particularités des deux statues, particularités avec lesquelles serait également incompatible un tel système. Les premières de ces objections tombent devant des documents irrécusables dont les uns ont déjà été publiés et dont je ferai connaître pour la première fois quelques autres. Les secondes tomberont également, si je ne me trompe, devant un examen plus attentif et plus circonstancié que celui qu'on a fait jusqu'à présent soit de la Vénus de Milo ainsi que de fragments qui en dépendent, soit du prétendu Achille. De cet examen sortira aussi une série d'inductions relatives à la question de savoir quelle origine on doit attribuer au groupe ainsi constitué, où il était placé, et quelle idée il était destiné à exprimer. |