chanoine de Soignies. Collateur: le chapitre par scrutin. Bénéficier N. V. J. Anthoine. Revenus: 570 livres 17 sous 1 denier.

12° Sainte-Catherine. Collateur: un chanoine. Bénéficier : P. A. J. Brouhez. Revenus: 466 livres 8 sous 1 denier; charges: 156 messes par an.

13o Sainte-Anne, fondée le 24 octobre 1657 par Jacques Cravaux, chanoine de Soignies. Collateur: un chanoine. Bénéficier: F. J. A. Plissenier. Revenus: 195 livres 2 sous 3 deniers ; charges: une messe les dimanches et les jours de fêtes à l'autel Sainte-Anne.

:

14o Saint-Martin et Saint-Jérôme. Bénéficier J. J. Maréchal, vicaire de la paroisse.

15o Notre-Dame-de-l'Arbre-y-Croit, établie par Jean Lewaite, chanoine de Soignies, mort en 1637. Collateur: un chanoine. Bénéficier: Toussaint Demet. Revenus: 373 livres 11 sous; charges: 97 messes par an.

16° Saint-Clément. Collateur: un chanoine. Bénéficier: Pierre Courteil. Revenus: 251 livres 3 sous 5 deniers; charges: 109 messes par an.

17° Sainte-Élisabeth, fondée en 1258 (v. st.) par Philippe, prévôt de Condé et chanoine de Soignies. Collateur: un chanoine. Bénéficier: J. S. Moureau. Revenus: 456 livres 16 sous 10 deniers; charges: 3 messes par semaine.

18° Saint-André. Collateur: un chanoine. Bénéficier: N. M. J. Cornet. Revenus: 29 livres 5 sous '.

Outre ces chapellenies, il existait d'autres fondations pieuses dont voici le relevé.

1o Sainte-Gertrude, établie le 7 juin 1378 par Gilles Delesclutier, chanoine et trésorier de Soignies. Collateur : le chapitre par scrutin. Bénéficier P. J. Héraut. Revenus: 417 livres 16 sous 9 deniers; charges: 78 messes par an 2.

Calendrier du Hainaut pour l'année M. DCC. LXXXIX, pp. 31-32.ARCHIVES DU ROYAUME. Chambre des comptes, no 46,642.

2 ARCHIVES DU ROYAUME. Inventaire des chartes et écrits du chapitre de Soignies, dressé en 1390.

2o Maladrerie et Saint-Landry. Collateur: un chanoine. Bénéficier M. A. Huwart. Revenus: 651 livres 11 sous 5 deniers; charges: 4 messes par semaine.

3o Saint-Joseph, établie à la fin du XVIIe siècle par Jacques Doré, chanoine de Soignies. Collateur un chanoine. Bénéficier : J. J. Dechièvre. Revenus: 283 livres 12 sous 1 denier; charges: 104 messes par an pour le repos des âmes des parents du fonda

teur.

4o Notre-Dame de Tilleriau, établie par Jean Bastiers, le 31 décembre 1625. Collateur : le chapitre. Bénéficier : C. J. Piéman. Revenus 47 livres 10 sous. Charges: 20 messes par an.

5o Saint-Maur, instituée par Férard d'Écaussinnes, le 24 juin 1340. Collateur : le chapitre. Revenus: 79 livres 1 sou 1 denier; charges: 156 messes par an.

6o Saint-Jérôme, établie par Jérôme Manderberghe, le 27 juillet 1632. Collateur : le chapitre alternativement avec la famille Sambrouhem de Mons. Revenus: 103 livres 6 sous 6 deniers; charges 53 messes dites Vicariales.

7° Saint-Roch, Saint-Antoine et Saint-Jacques. Collateur : le chapitre. Revenus: 184 livres 14 sous 5 deniers; charges: 105 messes par an, dont la moitié à la collégiale et le reste dans les chapelles de Saint-Roch et de Saint-Antoine, situées hors la ville.

8° Saint-Michel. Collateur : le chapitre. Revenus: 385 livres 8 sous 6 deniers; charges: 70 messes par an.

9o Communauté des chapelains; elle existait déjà au XIIe siècle. Revenus: 754 livres 10 sous 11 deniers; charges: 147 livres 4 sous 6 deniers. Le boni se partageait entre les chapelains qui devaient dire alternativement, chacun sa semaine, une messe tous les jours; le jeudi une messe du Saint-Sacrement; et de plus assister à tous les offices 1.

Nous croyons intéressant de donner ici l'énumération des capitaux actifs chargés de fondations et qui, constitués à intérêt,

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n'ont aucun rapport avec les revenus du chapitre de Saint-Vincent. 1o Fondation du chanoine Hànon pour messes à dire à son intention. Revenus: 157 livres 11 sous; charges: 146 livres 15

sous.

20 Fondation dite Mainmesse, établie par Gilles Bouton pour subvenir aux frais de la première messe qui se disait les dimanches pour la commodité des voyageurs et des ouvriers. Revenus 512 livres 18 sous 9 deniers; charges: 335 livres 18 sous.

3o Fondation des prêtres pauvres ou infirmes, faite par le chanoine Delattre et Bury, son neveu. Revenus: 182 livres 19 sous 6 deniers; charges: 32 livres 2 sous.

4o Cantuaire de l'hôpital Saint-Jacques, fondé par le chanoine Brainé pour célébrer la messe à la chapelle de cet asile charitable, les dimanches, les fêtes, ainsi que les jours où les malades succombaient à leurs maux. Revenus: 195 livres 5 sous; charges: 182 livres 1 sou.

5o Fondation de Saint-Charles-Borromée, établie en 1650 par Duchâteau, doyen du chapitre, pour la rétribution des messes dites à son intention et pour aumônes. Revenus: 466 livres 15 sous 1 denier; charges: 432 livres 6 sous 3 deniers.

6o Fondation de Cox, trésorier du chapitre, pour diverses messes et pour la rétribution, au profit des musiciens, de l'Antienne de la sainte Vierge qu'ils devaient chanter à la fin de chaque office du chœur. Revenus: 302 livres 5 sous 8 deniers; charges: 304 livres 14 sous 6 deniers.

7o Fondation de Hannotin pour des messes à son intention. Revenus 88 livres 10 sous; charges: 72 livres 1 sou 6 deniers. 8o Fondation du Jeudi-Saint, dite de la Cène, pour distribution aux pauvres. Revenus: 132 livres 3 sous; charges: 110 livres 11

sous.

A ces fondations, nous ajouterons les suivantes qui étaient annexées à l'église collégiale de Saint-Vincent et qui ont fait l'objet d'une déclaration spéciale au gouvernement de la part du chapitre de Soignies, sous la date du 7 avril 1787.

1o Fondation en faveur de la paroisse de l'église de SaintVincent. Revenus: 249 livres 2 sous; charges: 297 livres.

2o Fondation en la chapelle du cimetière, Revenus: 421 livres 4 sous 9 deniers; charges: 467 livres 8 sous 8 deniers.

3o Fondation en la chapelle du Saint-Nom, annexée à la collégiale. Revenus: 621 livres 6 sous 5 deniers; charges: 609 livres 14 sous 1 denier.

4o Fondation en la même chapelle par la demoiselle Landas. Revenus 428 livres 6 sous 7 deniers; charges: 232 livres 14 sous 2 deniers.

5o Fondation de messes et saluts au Saint-Sacrement faite par plusieurs personnes à l'autel paroissial. Revenus: 223 livres 6 sous 5 deniers; charges: 189 livres 9 sous 6 deniers.

6o Fondation pour six saluts à chanter aux jours solennels et pour une messe le jour de saint Guillaume; on y avait adjoint la fondation dite de l'Académie pour la célébration d'une messe à la chapelle de Tilleriau. Revenus: 75 livres 3 sous; charges: 73 livres 16 sous 3 deniers.

7° Fondation pour les saluts journaliers. Revenus: 116 livres 9 sous 10 deniers; charges: 110 livres 3 sous 2 deniers.

8° Fondation pour les saluts des Trépassés. Revenus: 345 livres 9 sous; charges: 340 livres 18 sous.

9o Fondation de Montignies pour l'entretien de deux acolytes. Revenus: 77 livres 6 sous 2 deniers; charges: 7 livres 7 sous 6 deniers.

10° Fondation de Clément Laveine, greffier, pour la célébration d'une messe le jour de Saint-Nicolas. Revenus 11 livres 11 sous 5 deniers.

11o Par ses testaments du 17 août 1651 et du 24 janvier 1657, la demoiselle Jacqueline Waulde fonda dans la chapelle du cimetière un cantuaire dont les revenus s'élevaient ensemble à la somme de 482 livres 17 sous 11 deniers. Les charges étaient une messe par semaine et l'on y distribuait 13 pains de trois patars chacun.

Quant aux revenus de la fabrique de l'église de Saint-Vincent,

ils n'étaient estimés, en 1674, qu'à la somme de 2,265 livres 5 sous 6 deniers. Quoique cette dotation se fût élevée notablement, elle ne se trouvait pas dans une situation satisfaisante vers la fin du siècle suivant. En effet le doyen du chapitre déclara, en 1787, que les ressources de l'établissement ne pouvaient suffire aux nécessités du culte et que le déficit annuel montait à près de 150 livres. Les ornements sacerdotaux, les linges, le luminaire, les pains d'autel, le vin des messes célébrées dans la collégiale, les gages des officiers et autres employés subalternes, etc., exigeaient une dépense de 4,132 livres 14 sous 3 deniers. Mais les revenus n'atteignaient que la somme de 3,886 livres 6 sous 11 deniers. Ces revenus provenaient du produit de la seigneurie de l'Aumône, à Horrues, donnée en 1198, par le comte Bauduin VI, dit de Constantinople, de diverses rentes à Soignies, à Horrues, à Chaussée-Notre-Dame, à Cambron-SaintVincent, à Neuville, à Thieusies, et d'autres rentes non seigneuriales en argent, en blé, en avoine, ainsi que de différents loyers d'héritages consistant en maisons, en prés, et en terres labourables, situés dans la plupart des localités prémentionnées '.

VI.

Église de Saint-Vincent.

La construction d'un temple plus spacieux, plus considérable que celui dont la ruine est attribuée aux Normands avait, paraît-il, précédé de quelques années l'institution du chapitre des chanoines par l'archevêque de Cologne. Ce temple fut mis en harmonie avec l'importance de la corporation religieuse qu'il s'agissait d'y établir et les besoins de la population dont il était facile

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