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Service funèbre célébré pour le roi, le 6 novembre 1598.

Paiement de 44 livres 8 sous à Guillaume du Spinoit, peintre à Hal, pour avoir exécuté 37 blasons, et de 4 livres à Jean Hallet, drapier, pour drap livré pour la décoration de l'église durant ce service.

Compte du même, pour un an échu à la Noël 1599.

Pierre Walbert et Jean Richard, maîtres d'école de Soignies. Dépenses pour bois fourni à la compagnie de S. A., logée à Soignies, et garde aux portes de la ville.

Compte de Jean Dubois, massard, pour un an échu la veille de Noël 1621.

Pierre Gaillet et Vincent Confenaire, maîtres d'école de Soignies.

Pension payée par la ville à un soldat blessé au siége d'Ostende. Don de 8 livres à la confrérie madame sainte Christine, dite des Bons-Vouloirs, à Soignies, pour avoir été à la procession.

Service funèbre célébré au mois d'août 1621 à l'église de Soignies, pour le repos de l'âme de l'archiduc Albert.

Présent d'une vaisselle de la part de la ville au bailli Cornélis Van Dersteyn, à l'occasion de son mariage avec mademoiselle de Nouvelles.

Payé au sieur de Warelles, capitaine d'infanterie, pour exemp→ tion de logement de sa compagnie, suivant un accord fait avec 204 1.

lui

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Compte d'Antoine Évrard, massard, pour un an échu à la

Noël 1639.

Payé pour plusieurs logements de soldats, femmes et officiers

61 1. 12 d. A Jacques Descamps, écrinier, ayant fourni plusieurs pieds de bois pour l'école dominicale et ayant raccommodé la chaire prédicatoire 16 l. 10 s. Voyages et présents pour obtenir des exemptions de logement. Dépense de 856 livres 12 sous pour la garde et l'inhumation des pestiférés et 332 fosses pour les morts.

Mention du fermage de l'herbage des remparts.

Compte de Louis Laurent, massard, pour un an fini à la Noël 1641.

Inhumation de quatre soldats français morts dans la prison. Voyages pour le service de la ville, et notamment au sujet de la garnison.

Paiement de 16 livres aux capitaines, alfiers et sergents de la jeunesse de Soignies pour se récréer, après avoir assisté à la procession.

Aux trois sergents de la ville pour avoir conduit et reconduit le magistrat à prêter serment la veille de la saint-Jean 1640. . 61.

A Arnould Mauris pour avoir soigné les prisonniers français, logés au-dessus de la porte de Braine, et aussi, pour avoir aidé, en compagnie du lieutenant de cette ville, à conduire les vagabonds envoyés en Espagne . . 36 1. Guet à la tour pour surveiller le passage des croates et des gens de Lorraine.

Banquet à l'occasion du renouvellement du magistrat de la ville, la veille de saint Jean-Baptiste.

Ouvrages exécutés aux chaussées, à la porte de Mons, derrière le jardin des orphelins, à la porte de Braine; achat d'une corde pour donner l'alarme au clocher; nettoiement des prisons à la sortie des Français, etc. . 2,313 l. 17 s.

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Deuxième et dernier compte de Jacques Jocquet, massard, depuis la Noël 1646 jusqu'à la veille de la Saint-Jean-Baptiste 1648.

-

Logements militaires. Corps de garde de la ville et du faubourg de Neufbourg. Voyages pour le service de la ville, à Bruxelles, à Mons, etc. Ouvrages aux chaussées. Fourniture de cordes pour les puits. Enfouissement des bêtes mortes. - Paiement d'individus ayant servi de guides aux soldats Lorrains jusqu'à Erbaut, aux Espagnols jusqu'à Neuville, et à un régiment de Bourguignons jusqu'à Seneffe, etc., ainsi qu'aux prisonniers jusqu'à Stambruges. Transports de bagages militaires. Funérailles du prince d'Espagne, célébrées à Soignies, le 7 octobre 1646. Présents de vin et de bierre. Garde durant quatre jours des prisonniers français sur le rempart pour leur donner nouvel air, lesdits prisonniers étant logés dans la tour de la porte de Braine. Relivrance des prisonniers français à Tournai, contre décharge obtenue de monsieur Groubendoncq. - Somme payée aux charpentiers de Soignies, pour avoir monté et préparé le théâtre, et ensuite le démonté, lorsque la jeunesse représenta la vie de saint Vincent et de sainte Waudru, suivant l'ordonnance du 19 juillet 1647: 27 livres tournois. Te-Deum et feu d'artifice, tiré le jour du Saint-Sacrement (11 juin 1648), à l'occasion de la paix conclue entre S. M. catholique et les États des Provinces-Unies. Mention de Jacques Nève, carillonneur. Corps de garde de la maison de ville et des quatre portes de celle-ci.

Compte de Jacques Anthoine, massard, pour un an échu à la Saint-Jean-Baptiste 1654.

Présents de vin, voyages, logements militaires, banquets à

l'ordinaire. Construction en pierre d'un nouveau corps-de-garde. -Mention des capitaines des bourgeois. publication de la paix avec la Hollande.

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Feu de joie pour la Réparation du pavage de la ville. Feu de joie pour l'élection du roi des Romains. En 1653, on fait faire des noms de Jésus pour les appliquer sur les maisons des pestiférés et deux bâtons, surmontés d'un saint Roch, pour ceux qui allaient secourir.

Compte de Nicolas Herman, massard, pour un an échu à la Saint-Jean-Baptiste 1658.

Dépense pour un feu de joie, lors de la naissance du prince d'Espagne. On y voit que les confrères arbalétriers avaient pour patron, saint Landry; les archers, saint Sébastien ; et les arquebusiers, sainte Barbe. Voyages pour les affaires de la ville, et notamment au sujet des affaires militaires. Ouvrages divers. Balayage du marché et enlèvement des immondices. - Guet, présents, comme de coutume.

Compte rendu par le même, pour un an échu à la Saint-JeanBaptiste 1659.

Récréations pour l'élection de l'empereur. - Livraison de pains aux Français sortis de Condé. Logements de gens de guerre. - Réparation des murailles de la ville.

Compte de Jacques-Macaire Boiettemanne, pour un an échu à la Saint-Jean-Baptiste 1668.

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Dépenses ordinaires. Aux trois confréries des arbalétriers de Saint-Landry, des trente archers de Saint-Sébastien et des trente

IIIe SÉRIE.

TOME IV.

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arquebusiers de Sainte-Barbe, recevant chacune 20 livres par an: 60 livres. On ajoute dans ce compte les archers de la confrérie de Sainte-Christine, dite de Bon-Vouloir, mais en ne portant aucune somme en dépense.

Ce document, le dernier de ceux qui sont conservés aux archives de l'État, à Mons, fixe les recettes à la somme de 1156 livres 11 sous 2 deniers, et les dépenses à celle de 1684 livres 4 sous 3 deniers. Mais le comptable redevant 825 livres 6 sous sur le compte de la hausse des maltôtes, il reste débiteur de la somme de 297 livres 12 sous 11 deniers. Ce compte, sur parchemin, est arrêté à la date du 29 octobre 1671, et revêtu de la signature de dix personnages.

E.

Les lettres d'octroi du grand bailliage de Hainaut,
accordées à la ville de Soignies.

Le dépôt des archives provinciales de l'État, à Mons, possède une série de registres renfermant de nombreux actes de concession obtenus par les villes et les villages de l'ancien comté de Hainaut, pour lever de l'argent, établir des impôts, percevoir des droits de chausséage ou de pontonnage, revalider les sceaux des échevinages, ériger des confréries ou serments, etc. Ce sont les registres aux octrois et dépêches du grand bailliage, qui embrassent une période de deux siècles et demi. On en compte septantesept, qui vont du 1er novembre 1566 au 26 juin 1794. Les pièces qui y sont transcrites offrent un véritable intérêt pour l'histoire locale. Nos recherches au sujet des pièces relatives à la ville de Soignies ont eu quelques résultats et nous croyons devoir produire ici l'analyse des lettres d'octroi les plus importantes accordées aux

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