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F.

Les anciens sceaux de Soignies.

Après avoir mis sous les yeux de nos lecteurs le dessin du sceau du chapitre de Saint-Vincent, il nous reste, pour être complet, à reproduire les anciens sceaux de Soignies. La planche ci-contre offre la représentation de quatre cachets dont les emblêmes figurés dans le champ des écussons sont peu variables. On conserve à l'hôtel de ville de Soignies les matrices des deux premiers; le troisième est apposé à un acte passé par-devant les échevins de cette ville, vers le milieu du xvIe siècle; et le dernier qui se trouve dans la collection du Cercle archéologique, provient du dépôt des archives de l'État, à Mons.

Le premier sceau figuré sur notre planche est celui du bailliage de Soignies. On le désigne sous le nom de sceau aux causes. Il est de forme elliptique et l'on voit dans son champ un écusson entouré d'ornements et chargé des armoiries du chapitre de Saint-Vincent. Pour légende on lit: S. AUX. CAVSES. DE. LA. VILLE. DE. SONGNIES.

Dans le second, qui est celui dont se servaient les jurés, on retrouve les mêmes armes du chapitre. La légende porte: seel: des: iurés de: songnies:

Le sceau des échevins de Soignies ne diffère du précédent que par la légende, qui est: seel: de: leschevinaige: de: songnies.

Enfin, le dernier sceau est celui des échevins de la prévôté franche de Soignies et d'Horrues1. On y distingue deux écussons dont l'un, à droite, est facile à reconnaître, tandis que l'autre, à gauche, rappelle l'une des familles qui possédèrent au XVIIe siècle soit la mairie héritable d'Horrues, soit les fiefs ou seigneuries de

Il existe aux archives de l'État, à Mons, section judiciaire, un registre aux embrefs de la seigneurie de l'Aumône, de la prévôté franche et non franche et des Francs-Rouvroirs à Soignies et à Horrues, et qui vont du 15 novembre 1629 au 12 novembre 1637. (Tableau synoptique des anciens greffes scabinaux, no. 2,089).

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l'Esclatière', d'Horruettes ou de Noufmont. Le dernier écusson est décoré d'un chevron accompagné de trois merlettes. Ce sceau auquel on assigne pour date l'année 1641, a pour légende: sel: des eschevins de : la : prevote; de (song)aies ; et ; de : horrues.

Le fief de l'Esclatière, à Horrues, consistait en un château-fort entouré de fossés avec basse-cour, deux étangs, une brasserie, deux censes, treize bonniers de prés, jardins et pâtures, cinquante bonniers de terres labourables, douze bonniers de bois, des rentes seigneuriales, et la justice haute, moyenne et basse. Le 15 mars 1724, les tuteurs des demoiselles MarieFrançoise et Anne-Thérèse Malapert, filles de Jean-Philippe Malapert, écuyer, seigneur de l'Esclatière, mort le 4 avril 1723, firent le relief de ce fief.

Le fief d'Horruettes sous Horrues était moins important que le précédent. C'était un fief ample comprenant la justice haute, moyenne et basse, des prairies et des rentes seigneuriales sur plusieurs héritages. Jacques Roussel, de résidence à la Haye, en Hollande, en fit faire le relief, par procuration, le 28 avril 1610.

3 La seigneurie de Nœufmont, qui, en 1610, était tenue par Jean Merchier, passa plus tard à Etienne-Dominique Delaittres, président du collège d'Arras, qui en fit le relief le 23 septembre 1768. Henri-Joseph Petitjean, substitut-procureur général du conseil, à Namur, l'ayant héritée de son cousin, Germain-Jean-André Dellaitres, en fit aussi le relief le 30 octobre

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Page 77, note 1. Au lieu de: 1226, lisez: 1206.

Page 79, ligne 25. Au lieu de L'année suivante, le chapitre obtint de Gauthier I, etc., lisez : L'année suivante, le chapitre obtint du même prélat une charte qui lui assura la possession de l'autel et de la dime d'Horrues. Page 80, 1. 1. Au lieu de: Egide de Silly, lisez Gilles de Belchi (Blicquy).

P. 80, 1. 6. Au lieu de: Nicolas III de Fontaine, etc. lisez; Nicolas III de Fontaine ordonna que le produit du bois de Buysinghen serait affecté à l'achat de rentes au profit des distributions quotidiennes,

P. 80, 1. 9. Au lieu de: 1250, 1251, etc, lisez: 1249, 1251, 1261, 1262, 1264, 1265 et 1271, relatifs à la réception des chanoines, à la résidence des prébendiers au service de la collégiale, à la célébration des offices, à l'octroi d'indulgences, à la chapellenie érigée en l'hôpital de Soignies et à la collation d'une prébende sacerdotale.

P. 80, 1. 30. Au lieu de: 1387, lisez: 1397.

P. 81. 1. 4 et no 2. Au lieu de 1494 lisez: 1492.

P. 81, 1. 20. Au lieu de prébenbes. lisez: prébendes.

P. 84, 1. 6. Après: l'exercice du culte, ajoutez en note: La trésorerie de l'église de Soignies constituait un fief ample relevant de la cour de Mons et rapportant au titulaire de ce bénéfice les fruits d'une prébende canoniale. Au xve siècle, les revenus de ce fief consistaient : 1o en 20 muids de grains, moitié blé et moitié avoine; 2o en lin, pois, fèves, orge, vesce, goswin et chapons, d'une valeur de 10 livres; 3° en droit de chevage (kiefvaije) ou de capitation et en droit de meilleur catel sur tous ceux et celles qui étaient « au chef de saint-Vincent » par leur origine, produisant, année commune, environ 10 livres. Les charges comprenaient: l'entretien de la couverture et des verrières de la plus grande partie des édifices de l'église; les fournitures de l'encens, des cordes des cloches, de plusieurs luminaires, de la cire pour sceller les actes en chapitre et autrement, de l'huile pour les lampes de la collégiale et de « l'ointure » pour les cloches; enfin, l'obligation de garder les joyaux, les reliques, les ornements et les livres de l'église (ARCHIVES DE L'ÉTAT, A MONS, Cartulaire des pairies et églises du Hainaut, formé en 1473, Fol. 271 vo)

P. 84, 1. 7. Au lieu de chantrerie, lisez : chanterie.
P. 85, 1. 3. Au lieu de: 1261, lisez : 1249.

P. 85, 1. 4. Au lieu de: Ingobrand, lisez : Enguerran.

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