GÉNÉRALE DE LA BELGIQUE, Par 21. Dewes, MEMBRE DE L'INSTITUT ROYAL DES PAYS-BAS ET SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE GÉNÉRALE DE LA BELGIQUE. 00 0000 0000004 CHAPITRE VINGT-UNIÈME. FLANDRE. Troubles et guerres sous le comte Louis.-Mort de ce comte. LA Flandre était livrée à tous les maux que la licence et le libertinage entraînent. (a) Un luxe effréné s'était emparé non-seulement des grandes villes, mais des campagnes et des plus petites bourgades. L'audace n'avait plus de frein, les lois plus de force, la police plus d'action. Les querelles, les violences, les meurtres se renouvelaient tous les jours. La fureur du jeu, le goût de la débauche et de la crapule étaient comme à la mode, et les désordres de tous les genres étaient poussés à un tel excès, qu'en moins d'un an, il se commit dans la ville de Gand et son territoire plus de quatorze cents assassinats dans les maisons de jeu et de prostitution. Qu'on lise l'effrayant tableau que trace l'historien Meyer de la corruption qui régnait à cette époque. Il faut bien le dire, car c'est une vérité qu'on ne peut déguiser, les ecclésiastiques et les nobles autorisaient ces (a) Meyer. Froissart. Oudegherst. |