Oeuvres completes de Jean RacineFurne, Libraire-Editeur, 1829 - 651 páginas |
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... étoit La Renommée aux Muses , ode qui avoit pour objet de célé- brer les bienfaits accordés par le roi aux sciences , aux lettres , et aux arts . Ce nouvel ouvrage lui valut une nouvelle gratification ; mais il lui procura un avan- tage ...
... étoit La Renommée aux Muses , ode qui avoit pour objet de célé- brer les bienfaits accordés par le roi aux sciences , aux lettres , et aux arts . Ce nouvel ouvrage lui valut une nouvelle gratification ; mais il lui procura un avan- tage ...
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... étoit en les met- tant dans la bouche des Italiens , à qui je les avois destinées , comme une chose qui leur appartenoit de plein droit . Le juge qui saute par les fenêtres , le chien criminel , et les larmes de sa famille , me ...
... étoit en les met- tant dans la bouche des Italiens , à qui je les avois destinées , comme une chose qui leur appartenoit de plein droit . Le juge qui saute par les fenêtres , le chien criminel , et les larmes de sa famille , me ...
Página 144
... étoit ambassadeur à Constantinople lors- que cette aventure tragique arriva dans le sérail . Il fut instruit des amours de Bajazet , et des jalou- sies de la sultane ; il vit même plusieurs fois Baja- zet , à qui on permettoit de se ...
... étoit ambassadeur à Constantinople lors- que cette aventure tragique arriva dans le sérail . Il fut instruit des amours de Bajazet , et des jalou- sies de la sultane ; il vit même plusieurs fois Baja- zet , à qui on permettoit de se ...
Página 259
... étoit plus permis de sacrifier ailleurs ; et tous ces autres au- tels qu'on élevoit à Dieu sur des montagnes , appe- lés par cette raison dans l'Écriture les hauts - lieux , ne lui étoient point agréables . Ainsi le culte légi- time ne ...
... étoit plus permis de sacrifier ailleurs ; et tous ces autres au- tels qu'on élevoit à Dieu sur des montagnes , appe- lés par cette raison dans l'Écriture les hauts - lieux , ne lui étoient point agréables . Ainsi le culte légi- time ne ...
Página 323
... étoit . Théophraste , dans son Mégarique , dit de lui que , voyant un jour courir un rat , il prit de la un sujet de se consoler ; considérant que ce pe- tit animal vivoit à son aise dans des trous obscurs , sans se soucier ni de ...
... étoit . Théophraste , dans son Mégarique , dit de lui que , voyant un jour courir un rat , il prit de la un sujet de se consoler ; considérant que ce pe- tit animal vivoit à son aise dans des trous obscurs , sans se soucier ni de ...
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Términos y frases comunes
Achille AGAMEMNON amant amour ANDROMAQUE ANTIGONE ARBATE ARCAS Arnauld assez ASSUÉRUS ATALIDE ATHALIE auroit avez avoient avoit AXIANE Bajazet BÉRÉNICE Boileau BRITANNICUS BURRHUS c'étoit Calchas charmes cher CHICANEAU CHOEUR choses ciel CLYTEMNESTRE cœur connoissance courroux crime cruel DANDIN dessein Dieu dieux dire discours douleur enfin ennemis ÉTÉOCLE étoient étoit faisoit falloit fille fils frère funeste fureur gloire grace Grecs Hélas HERMIONE HIPPOLYTE homme HYDASPE Ibid IPHIGÉNIE j'ai jamais Jansenius jésuites JOAD JOCASTE JOSABETH jour l'amour l'Église L'INTIME laisse LÉANDRE lettre long-temps m'en madame mains malheureux mander ment mère MITHRIDATE monde MONIME monsieur mort n'avoit NARCISSE Néron ORESTE parler paroît passer père peuple Pharnace PHÈDRE pleurs Polynice Port-Royal Porus pouvoit prince Pyrrhus qu'à qu'un Racine raison reine religieuses rien rois Rome ROXANE saint sais sang SCÈNE secret seigneur seroit seul sœur soin sort TAXILE Titus tragédie Uzès veux Vitart vœux vois voix vouloit vous-même XIPHARÈS yeux
Pasajes populares
Página 281 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa...
Página 281 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Página 286 - Qu'il règne donc ce fils, ton soin et ton ouvrage ! Et que pour signaler son empire nouveau, On lui fasse en mon sein enfoncer le couteau ! Voici ce qu'en mourant lui souhaite sa mère : Que dis-je souhaiter! je me flatte, j'espère Qu'indocile à ton joug, fatigué de ta loi, Fidèle au sang d'Achab qu'il a reçu de moi, Conforme à son aïeul, à son père semblable, On verra de David l'héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner ton autel, Et venger Athalie, Achab et Jézabel. (Athalie...
Página 271 - Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, Et sa bonté s'étend sur toute la nature.
Página 278 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ' ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé * ? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide ; De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé ; Ton encens , à ses yeux , est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes*? Le Seigneur a détruit la reine des cités.
Página 273 - Rions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs. Sur l'avenir insensé qui se fie. De nos ans passagers le nombre est incertain : Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain?
Página 269 - J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l'ai pris pour l'effet d'une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer.
Página 64 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants. Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants...
Página 269 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels: Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels!
Página 55 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.