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elles portent les marques; ATTILO (1), A/EQVRI (2), AQVITA(3), OFIAN (?) (4). Il est souvent question de cette forme dans le Bulletin des Com. roy. d'art et d'archéologie (5).

XV. Quatre autres patelles bilobées, même poterie, de tailles différentes, mais plus petites que les précédentes (pl. VI, fig. 7). Elles sont ornées de quatre sigles figulins, dont deux aux

(1) On possède: ATILIVS, Echzell (S. Figulins, no 574; ATILLVS, Musée de Darmstadt, Mayence, Rome (id. 577); ATILLVS F, Environs de Mayence (id. 578); (ATT) ILLVS, Juslenville, près de Theux (Bulletin de l'Inst. arch. lieg., X, 73); ATILVS F, lampe trouvée à Trèves (Jahresbericht der Gesellschaft für nützliche Forschungen zu Trier, 1856, p. 72); ATILLVS, Angleterre (Wright, 468); ATTILIVS, lampe à Xanten (S. Figul., no 610); ATTILIVS F, Rhinzabern, Hanau, Environs de Mayence, Trèves (lampe), Vechten, Hollande (S. F. 611); ATTILLI. M, Londres, Richborough (id. 612); ATTILLVS F, Musée de Darmstadt (id. 613); atTILLII. M, Angleterre (Wright, 468; ATTILLI, Bordeaux (Séanee de l'académie de Bordeaux, 1831, pl. IX, fig. 22); Montans Bulletin monumental, 1859, p. 701). ATTIALVS (sans doute ATTILLVS), Essert (canton de Vaud, Suisse) (Mittheilungen der antiquarischen Gesellschaft für vaterländische Alterthumer in Zürich).

(2) La marque de SECVRVS n'est jamais signalée avec un Q, tandis qu'on a trouvé : AEQVIR. F. Londres (Sigles figulins, no 99); ÆQVR. F, Londres (id. 100). C'est peut-être le même potier (v. Roach Smith, Roman London, p. 102; AEQVRVS, Bavay (S. F. 101; NEQVREC, Londres (id. 3846). Cette marque est si mal tracée sur notre vase qu'il faut peut-être lire AQVITA comme pour le sigle suivant, luimême douteux.

(3) Cfr. AQVIT, Wiesbaden, Windisch, Londres (S. F. 437); of Aqvit, Windisch, Ensdorf, Londres (id. 438); of aqVIT (... Windisch (id. 439;); oF Aqvita, Londres, Tongres (id. 440); AQVITAN, Windisch, Riegel, Florence (id. 441); OF AQUAN, Windisch, musées de Zurich et de Bonn, Riegel, Dormagen (id. 442); OF AQVITANI, Vechten, Londres, Autriche (id. 443); OF AQVITANI, Musée de Darmstadt, Vechten (id. 444); OF AQVITANI, Orléans, Le Châtelet (id. 445), Rome (id. 446), avec les lettres ITAN, en monogramme; AQVITANVS, Windisch, Mayence, Londres (id. 447); AQVITA, Florence (id. 448), avec les lettres VITA en monogramme; AQVIT, Colchester (Roach Smith, Col. Ant. II, 40); OF AQVIT, Vechten (Janssen. p. 203, n° 2177); OF AQVITA, Cologne (Jahrbuch, XLI, 138); AQVITANI, Musée de Nantes (Catalogue Parenteau); OF AQVITNI, Xanten (Steiner, II, 225).

(*) On connaît: IAN. OFIC, Nimes, (Germer-Durand, 37); IANI, Bibliothèque de Strasbourg (S. fig. no 2546).

(*) Voir en outre Académie royale des sciences, des lettres et des arts de Bordeaux, séance publique du 16 juin 1831, pl. V, fig. 2, p. 169.

noms de CARUS F (1) et VIRF? (2); les deux dernières marques sont illisibles.

Cette forme se rencontre fréquemment, ainsi que la précédente; notre collègue, le docteur Alexandre, conservateur du Musée de Liége, a proposé de l'appeler bilobée: nous lui conserverons cette qualification, qui remplace avantageusement toute espèce de description. M. Schuermans, qui n'a point toutefois trouvé de ces vases dans les tumulus explorés par lui, en parle comme (3) « de jattes hémisphériques à deux lobes for>> mant bourrelet ou profil rentrant. » Il ajoute << qu'on les qualifie quelquefois de salières. » Un auteur français (4) considère, mais très-vraisemblablement à tort, ces vases comme des supports probables de vases apodes.

Nous devons faire remarquer ici que la tombe, aujourd'hui nivelée, de Hémava a fourni, comme celle d'Avennes, le même service en terre sigillée, composé de douze pièces, en quatre formats (5), identiques aux objets repris aux numéros XII, XIII, XIV, XV; elles présentent toutefois cette différence que les premières ne portent point de marques de potier comme les nôtres, mais sont en revanche ornées sur les bords de feuilles de lotus tracées en relief. Le même fait (il s'agit également

(1) Cfr. anal.: CARVS, Mayence, Nimègue (Sigles figul., no 1115); CARVS F, Bâle, Augst, Enns (id., 1116); CARVS F (S renversé, Tongres (id., 1117); CARVS FEC, Enns (id., 1118); CARVS. F, Angleterre (Wright, 469); CARVS. OF, Musée de Nantes (Catalogue Parenteau); OF. CARI, Poitou, Londres ( S. F 1085); CARI (R retr., Sagonte ( Hubner, 4970, 123); CARI. OF, Musée de Nantes Catalogue Parenteau). On a trouvé également la marque OF CARIO, comme s'il avait existé un potier du nom de Cario, génitif Carienis: Officina (sous-entendu sua) Cario.

(*) On connaît en fait de marques analogues: VIR, Poitiers (Sigles fig., no 5772); of. VIR...., Carlisle (Catalogue du Musée archéologique de Carlisle, 1859, 7); OF. VIR.. tombes de Seron (S. F. no 5774).

(3) Bulletin des com. roy. d'art et d'archéologie, V, p. 440, pl., V, fig. 10 et 10 bis.

(*) Du Cleuziou, De la poterie gauloise, p. 197, no 115.

() Voir Bulletin des com. roy, d'art et d'archéologie, V, pl. I, fig. 4, 5, 6, 7 et 4 bis, 5 bis, 6 bis et 7 bis.

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d'une douzaine de pièces), a été constaté par M. del Marmol, lors de l'exploration d'un des tumulus de Seron. Cette analogie nous a paru importante, parce qu'au moyen de ces divers rapprochements on peut peut-être arriver à déterminer d'une manière approximative l'époque où notre tumulus a été édifié. Outre les objets en terre cuite ci-dessus signalés, la sépulture d'Avennes renfermait encore un grand nombre de fragments de poterie, dont la plupart paraissaient avoir subi les atteintes du feu du bûcher et avoir été brisées volontairement, avant d'être jetées dans le caveau.

Ces fragments étaient trop incomplets pour qu'on pût en reconstituer des vases entiers.

Objets en verre.

La sépulture d'Avennes s'est montrée particulièrement riche en objets en verre.

XVI. Une grande bouteille, forme circulaire, avec anse, en verre verdâtre (pl. VII, fig. 1), haute de 0m, 27.

XVII. Une seconde bouteille, même verre et même forme que la précédente, mais ne mesurant que 0,195 de hauteur (pl. VII, fig. 2). Bien que ce modèle n'eût point encore été rencontré auparavant dans les tumulus où les substructions de la Belgique, il est loin d'être inconnu (1).

La seconde des deux bouteilles que nous venons de mentionner a seule été trouvée intacte daus le caveau ; c'est le premier objet qui s'est offert aux regards des explorateurs (voir pl. V, no 12). Elle était remplie aux deux tiers d'un liquide incolore, qui n'a pas été analysé jusqu'ici; celui-ci est dû peut-être aux infiltrations incessantes des eaux pluviales dans la tombe. Toutefois les objets en terre cuite, dont quelques-uns ont été également retirés entiers du caveau, ne présentaient

(1) Voir notamment Hagemans, Un Cabinet d'amateur, pl. XV, fig. 7, p. 472, no 8.

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