métiers à tisser les toiles. Le lin, le bois et les écorces sont les principaux objets de commerce.

Routes et chemins: La route de Bruges à Thourout traverse le territoire vers l'O. Les chemins vicinaux sont praticables dans toutes les saisons.

ANNEXE 4.

Procès-verbal de la délimitation de la commune de Lophem, en 1808. (*)

ART. 1er.

LIMITES AVEC LA COMMUNE DE S'-ANDRÉ.

Partant de la pointe d'un bois appartenant à Monsieur Bortier de Bruges, dépendant de Lophem, nous avons reconnu que la ligne qui sépare le territoire de la commune de Lophem de celle de St-André est formée par un fossé se dirigeant à l'est vers le clocher de Lophem; et de là au nord-ouest environ l'espace de 45 mètres au long de la pièce de terre de Monsieur de Castre à Bruges, jusqu'à la pointe d'un bois appartenant à Monsieur Léspée, où nous jugeons nécessaire de planter la borne portant le no 1er.

De la borne no 1er la ligne de démarcation traverse le bois du sieur Léspée jusqu'à l'angle dans un fossé près la drève du susdit Léspée, où nous jugeons nécessaire de planter la deuxième borne, distante de 326 mètres de la première.

De la borne no 2, la ligne de séparation est formée par un fossé se dirigeant au nord vers un angle saillant et traversant le chemin vicinal dit vieux Zee-wegh, jusqu'à la séparation de la bruyère de Mr van Huerne,

(*) Cette délimitation n'est pas changée.

dépendant de Lophem, d'avec celle appartenant à Mr Ph Lebailly sur S-André, et un bois appartenant aussi à Mr Lebailly, dépendant de St-André, auquel point nous avons jugé nécessaire de faire planter la borne à laquelle nous avons donné le n° 3, et de là, par un petit fossé, jusqu'à la séparation des communes de S'-André et de S'Michel, et nous avons clos cette partie de notre procèsverbal, que les maires de S-André et de Lophem ont signée avec le maire de S'-Michel.

ᎪᎡᎢ. 2.

LIMITES AVEC LA COMMUNE DE S'-MICHEL.

Partant de la borne no 3, nous avons reconnu que la ligne qui sépare le territoire de la commune de Lophem de celle de S'-Michel est formée par un fossé jusqu'à la chaussée de Bruges à Thourout, traverse diagonalement la dite chaussée, est formée ensuite par un autre bordant la bruyère de Monsieur de Schietere sur Lophem, jusqu'à un angle saillant formé par le dit fossé; du sommet du dit angle, la ligne de séparation est formée par ce fossé, se dirigeant au sud-est jusqu'à un angle rentrant près la drève de S'-André, puis traversant la dite drève jusqu'à la borne no 4, que nous avons jugé nécessaire de faire planter de la borne no 4, la ligne de séparation traverse le bois de Mr Lebailly, puis la drève de Thilleghem, et celle de Notre-Dame, au bord de laquelle nous avons jugé nécessaire de planter une borne portant le n° 5, distante de 316 mètres de la précédente.

De la borne no 5, la ligne de démarcation traverse une pièce de terre à labour no 126, appartenant à M2 Lebailly, puis une partie de bois appartenant au même, et une drève alignée à gauche sur S-André et à droite sur Lophem, au bord de laquelle nous avons reconnu la nécessité de planter une borne à laquelle nous avons donné le no 6, distante de 112 mètres de la borne no 5; la ligne séparative traverse le bois de Monsieur de Thilleghem no 128, celui de la Madelaine de Bruges, jusqu'à la grande Becque,

(ruisseau), où nous avons jugé nécessaire de planter une borne portant le n° 7, distante de 348 mètres de la précédente. De la borne no 7, la ligne de démarcation est formée par la dite Becque se dirigeant au levant jusqu'à un fossé à droite, lequel sert ensuite de périmètre en prenant d'abord la direction au sud-est, jusqu'à une ancienne borne de limite, placée dans le bois de la Madelaine, à laquelle borne nous avons donné le n° 8.

De la borne no 8, la ligne de séparation se dirigeant au levant traverse le bois de la Madelaine, puis celui de Jean-Jacques van Outryve, dans lequel nous avons trouvé une borne existante en pierre à laquelle nous avons donné le n° 9, distante de 447 mètres de la précédente. De la borne no 9, la ligne séparative, ayant toujours la même direction au levant, traverse le bois de Monsieur van Outryve de Merckem et plusieurs pièces de terre aux hospices de la Madelaine, jusqu'à une autre borne existante au bord du vieux chemin de Lille, à laquelle nous avons donné le n° 10, distante de 444 mètres de la précédente.

De la borne n° 10, la ligne qui sépare les deux territoires, poursuivant encore la même direction au levant, traverse une terre labourable, puis le pavé de Lophem à Steenbrugge et le verger de Mr Charles van Caloen, jusqu'à une ancienne borne existante et triangulaire, placée à l'extrémité du dit verger, laquelle fait la séparation des communes de St-Michel et d'Oostcamp, à laquelle nous avons donné le n° 11; nous avons clos en cet endroit cette partie de notre procès-verbal que les maires de St-Michel et de Lophem ont signée avec le maire d'Oostcamp.

ART. 3. LIMITES AVEC LA COMMUNE D'OOSTCAMP.

Partant de la borne no 11, nous avons reconnu que la ligne qui sépare le territoire de Lophem de celui d'Oostcamp est formée par un fossé sinueux au long des bois de Mr Charles van Caloen jusqu'à la Becque dite Meersch

Becque, en français ruisseau des prairies, et puis par la dite becque se dirigeant sinueusement vers le sud jusqu'à l'entrée d'une pièce de terre de Monsieur Guillaume van den Bogaerde, où nous jugeons nécessaire de planter la borne portant No 12.

De la borne N° 12, la ligne de séparation se dirigeant au sud au milieu de la pièce de terre du susdit van den Bogaerde et traversant la drève d'Oostcamp jusque dans le fossé bordant la susdite drève, où nous jugeons nécessaire de planter une borne portant le N° 13.

De la borne N° 13, la ligne séparative est formée par le dit fossé jusqu'au chemin conduisant d'Oostcamp à Zedelghem, puis par le dit chemin jusqu'à la drève de Monsieur Peers. De la dite drève, la ligne de séparation est formée par un fossé entre les bois de Monsieur Peers sur Oostcamp, et ceux de Monsieur Guillaume van den Bogaerde sur Lophem, jusqu'à l'entrée du verger appartenant à Mr Rotsart, au milieu d'une mare d'eau, où il sera nécessaire de planter une borne portant le N° 14, laquelle fait la séparation des territoires d'Oostcamp et Waerdamme; et nous avons clos cette partie de notre procès-verbal, que les maires d'Oostcamp et de Lophem ont signée avec le maire de Waerdamme.

ART. 4.

LIMITES AVEC LA COMMUNE DE WAERDAMME.

Partant de la borne N° 14, nous avons vu que la ligne qui sépare le territoire de Lophem de celui de Waerdamme, se dirigeant au sud-ouest, traverse au milieu le verger de Monsieur Rotsart, passe à travers la grange et le vieux chemin de Lille, au bord duquel doit être plantée la borne N° 15.

De la borne No 15, la ligne séparative est formée par un fossé droit se dirigeant au couchant, et passant entre une pièce de terre sur Lophem appartenant à Mr Rotsart, et une autre pièce appartenant au même sur Waerdamme, jusqu'au

VIII. 4

bois de Mr van Outryve de Merckem, où il forme un angle

rentrant.

Dudit angle, la ligne de démarcation suit le même fossé qui sépare les propriétés de Monsieur de Merckem sur Lophem d'avec celles de plusieurs autres propriétaires sur Waerdamme jusqu'à la drève de Mr Lacroix, le dit fossé formant dans toute sa longueur différents angles saillants et rentrants. Partant du dit fossé, nous avons ensuite reconnu que la ligne séparative était formée par la drève se dirigeant d'abord au sud-est, puis au sud-ouest en ligne droite et encore une fois au sud-est jusqu'à sa jonction avec le chemin de Zedelghem à Waerdamme.

Arrivé au dit chemin, il a été reconnu qu'il formait ligne séparative jusqu'au pont appelé Lange dicq becque, où est la séparation des trois communes de Waerdamme, Ruddervoorde et Zedelghem; et nous avons clos cette partie de notre procès-verbal, que les maires de Waerdamme, Ruddervoorde et Zedelghem ont signée avec le maire de Lophem.

ART. 5.

LIMITES AVEC LA COMMUNE DE ZEDELGHEM.

Partant du pont précité, nous avons reconnu que la ligne séparative se dirigeant au nord-ouest en ligne droite passe à travers les bois de Monsieur de Merckem jusqu'au fossé de séparation des dites propriétés avec celles de Mr Joseph Adrians, maire de Zedelghem, et continue ensuite, en suivant toujours la même ligne droite, en traversant les bois de Mr Adrians jusqu'à la drève appelée Hond straete, en français chemin des chiens, où nous avons jugé nécessaire de planter une borne portant le N° 16, placée près d'un petit arbre servant de signe de reconnaissance; la dite borne, distante de 1859 mètres de la précédente appelée longue.

De la borne No 16, la ligne séparative, se dirigeant au nordonest, traverse un bois de Mr Adrians jusqu'à une drève appartenant à Monsieur de Baillet, au nord de laquelle nous avons fait planter une borne portant le N° 17, distante de 186 mètres de la précédente.