ANNEXE 23. Un chapelain de Lophem nommé dans un acte de 1305 (1306, n. s.). . . 24. Extraits des actes capitulaires de St-Donatien, etc. 54 55 25. Extraits de comptes, relatifs à l'église, ses autels, 58 61 26. Fondation en faveur de la confrérie des fidèles tré- 27. Extraits de comptes, relatifs à d'autres fondations 28. Liste (en flamand) des revenus de l'église en 1460. 29. Autres extraits de comptes, relatifs à l'église, aux 30. Ancienne chapelle de l'église, démolie en 1868. 32. Liste des quartiers dont est orné le monument éri- 33. Jean de Lophem, abbé de St-André, près de Bruges, . . 105 34. Actes des années 1185, 1244 et 1245, relatifs à la 36. Extraits de comptes, relatifs aux charges mili- Bruges 39. Description (en flamand) de la seigneurie den : Dénombrement ou relief de celle-ci, en 1642. 40. Généalogie des van Steelant . 43. Josse de Schietere, et sa seigneurie de Malstaple. 133 42. Id. des familles du Breucq et de Rebreviettes ANNEXE 44. Ce qu'était un Hoogpointer de la châtellenie de Courtrai. 45. Diplôme de chevalier octroyé à Charles de Schielere, 133 134 46. Acte d'acquisition par celui-ci de la seigneurie de Lophem, en 1657. . 137 47. Renseignements biographiques sur ce seigneur et 145 48. Id. id. sur Baudouin de Schietere et ses des- 148 49. Patente d'échevin du Franc de Bruges, accordée 150 50. Id. id. accordée à François-Joseph de Schietere, . 51. Patente d'écoutète de la ville de Bruges, en 1719, 52. Ce que c'est qu'une vierschaere. . 54. Renseignements biographiques sur Philippe-Charles 55 Quelques renseignements supplémentaires sur la 161 172 RELATIONS POLITIQUES DES PAYS-BAS AUTRICHIENS AVEC LES PUISSANCES ÉTRANGÈRES, DE 1740 A 1780. CHAPITRE I. POLITIQUE EXTÉRIEURE EN GÉNÉRAL. La position faite aux Pays-Bas par Marie-Thérèse, sous le rapport de la politique extérieure, est le résultat de tout un système, de tout une série de faits antérieurs à son règne. C'est du côté des gouvernements étrangers, qui possédaient la Belgique, une faiblesse incontestable, un désir de se conserver aux dépens de ce pays. C'est, du côté de l'impératrice-reine, la crainte mal fondée de le rattacher intimement aux destinées de l'empire, et seulement par nécessité (1). (1) Consulte du conseil privé du 9 octobre 1780, dans GACHARD, Analectes Belgiques, p. 119. MÖSER, Teutsche Staatsrecht, 1, p. 294 el DE BORCHGRAVE, Hist. du droit public. p. 366. Tout traité, conclu par l'Espagne au nom des Pays-Bas, livrait impitoyablement à l'étranger des portions considérables du territoire belge, pourvu qu'elle-même put rester intacte. Marie-Thérèse alla plus loin encore. A trois reprises différentes elle voulait sacrifier le pays entier, soit en le vendant, soit en l'échangeant, et toujours dans le but de pouvoir récupérer la Silésie ou se procurer d'autres avantages territoriaux ou dynastiques (1). Nos provinces lui devinrent chères seulement lorsqu'elle comprit tous les avantages pécuniaires qu'elle pouvait en retirer (2). Les princes de la maison d'Autriche, sauf Charles-Quint, ont constamment éloigné la Belgique de l'Allemagne, dont ils n'aimaient ni les allures, ni les idées, et probablement dans la prévision d'être un jour obligés de déposer la couronne impériale et de devoir se contenter des pays héréditaires. En 1749 l'Autriche prévit positivement cet événement (3). Elle sacrifiait du reste très-volontiers l'empire à ses propres intérêts. A ses yeux les états héréditaires étaient (1) CoxE, Histoire de la maison d'Autriche, V, p. 29 et 30, Borgnet, Hist. des Belges, t. 28, 29, FILON, L'Ambassade de Choiseul à Vienne, p. 6, 81. Dans une conversation avec BENTINCK la reine niait le désir de reprendre la Silésie, mais cette déclaration ne méritait pas plus de foi que celle de ne plus chercher querelle au roi de Prusse, (v. la lettre de Bentinck du 22 octobre 1749, dans BEER, Aufzeignungen des Grafen Bentinck uber Maria-Theresia). (2) BEER, 1. c. p. 16. (3) Lettre de Marie-Thérèse à Joseph II, dans von ARNETH, MariaTheresia und Joseph II, t. 1, p. 305. tout, l'Allemagne peu de chose si elle ne devenait Autrichienne. Marie-Thérèse, ennemie déclarée de la Germanie, soutenait hautement que tout y était à vendre (1). S'il y avait du vrai dans cette manière de voir, n'était-ce pas l'Autriche qui, lors des élections au trône impérial, avait largement fait usage de la corruption? Marie-Thérèse ne la pratiquait-elle pas elle-même en assignant à l'archevêque de Trèves 2000 ducats par an à percevoir sur les finances de la Belgique, afin de s'attacher ce prélat (2)? Cet égoïsme, dont l'impératrice suivit les traditions, la faisait constamment flotter incertaine entre ses intérêts personnels et ceux des Pays-Bas. Poussée tantôt par crainte de la France, tantôt par haine de la Prusse, l'impératrice se jetait du côté des puissances maritimes, les défenseurs-nés de la Belgique, ou du côté de nos voisins du midi, les envahisseurs par excellence de nos provinces. Ses hésitations, comme ses volte-face étaient la conséquence nécessaire de son système politique. Toute puissance représente un principe basé sur la religion, ou sur la liberté, les privilèges, la nationalité, l'aristocratie, la démocratie, la conquête, ou sur l'esprit conservateur. L'Autriche seule s'appuyait exclusivement sur les principes de dynastie et du pouvoir fort, principes muables et sujets à des fluctuations en sens invers. Obligée (1) BEER, 1. c.. p. 23. (2) Correspondance de Cabinet, t. iv, p. 210, 212, 220. VIII. 24 |