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SUR

LE COUVENT DE ROMAINMOTIER

ET

SES POSSESSIONS,

PAR

Fred. de Charrière,

Ministre du Saint-Evangile, et Membre de la Société d'histoire
de la Suisse romande.

LAUSANNE.

IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE DE MARC DUCLOUX, ÉDITEUR.
1841.


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AVANT- PROPOS.

Les matériaux de ces recherches ont été puisés à trois sources principales :

Les archives de Romainmotier,

Les archives cantonales,

Le cartulaire du Couvent.

Un séjour de deux années à Romainmotier m'a permis d'épuiser, peu s'en faut, la substance de ses archives. Un catalogue analytique fort bien fait, l'ordre remarquable des diplomes et la bienveillance de l'autorité locale, ont facilité ce travail.

L'abondance des récoltes fit germer en moi la pensée de coordonner les faits recueillis. Deux articles sur l'étude de l'histoire nationale, insérés dans le Nouvelliste Vaudois, avaient allumé dans mon cœur la soif des recherches documentaires. Leur auteur, bien connu, consentit à appuyer auprès de l'autorité supérieure une requête en vue d'obtenir quelque facilité dans l'exploration des archives cantonales. En effet, une décision du Conseil d'Etat, vraiment libérale, et dont tout ami de

notre histoire appréciera avec gratitude l'esprit et la portée à venir, me permit de consulter à domicile, les copies faites jadis des actes relatifs au ci-devant Balliage de Romainmotier. Ainsi j'ai pu extraire de neuf registres in-folio, une multitude d'actes inédits dont plusieurs importans.

M' le baron de Gingins - Lassaraz, toujours zélé pour l'avancement de la science, m'a donné aussi le moyen de faire un extrait du cartulaire de Romainmotier transporté à Fribourg lors de la réforme, et dont une copie a été faite à prix d'or.

D'autres archives m'ont encore été ouvertes avec obligeance celles de Vallorbes, par exemple, de Bursins, etc.

Je dois enfin beaucoup à un savant érudit que la Société d'histoire de la Suisse romande a le bonheur de compter dans ses rangs. M. Duvernois, ancien magistrat, membre de la société royale d'Archéologie de France, m'a mis en état de parler avec connaissance de cause des possessions du Prieuré dans la Haute-Bour gogne.

Quelque chétif que puisse paraître le résultat de ces recherches, elles ont exigé, on le voit, un travail assidu de plusieurs années. Je mentionne cette préoccupation forte et prolongée pour mettre en relief ce qui fait la valeur de ce volume, la conscience de chroniqueur et le sentiment national. Je crois pouvoir m'engager à fournir les preuves diplomatiques de tout ce que j'avance. D'ailleurs ces documens authentiques (*) dont les expres

() Un ou deux seulement m'inspirent une légère défiance.

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