Memoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand

vitæ melioris actio præferatur, per apostolica vobis scripta mandamus quatenus, non obstante hujusmodi consuetudine, quæ dici potest potius corruptela, in eodem altari, præsente imagine supradicta, ipsum sacristam et quoslibet de vestro capitulo sacerdotes, nisi hoc eis ex alia causa rationabili debent interdici, celebrare sine contradictione aliqua permittatis (1).

LVIII.

Honorius III confirme l'abbé de Saint-Allyre dans le droit de paroisse sur l'église (2) de Saint-Remi (3).

1216-1227.

LIX.

Honorius III fait l'énumération des cens dus dans l'évêché de Clermont à l'Eglise Romaine.

1216-1227.

In episcopatu Claromontensi : Monasterium Casa Dei (4), unum marabutinum (5).

>> pontifice, ut tres præbendæ theologis, totidem jurisperitis et totidem nobi>> libus assignarentur... Idem in ecclesiis Auscensi et Lascariensi in quibus » non admittuntur nisi graduati aut nobiles; quod tamen improbat Inno>> centius III, propter eamdem rationem quam hic affert Honorius. »

(1) Quinta Compilatio Epistolarum Decretalium Honorii III pont. max. nunc recens e tribus vet. mss. in lucem data el notis illustrata, studio et industria Innocentii Cironii, juris utriusque professoris, canonici ac Ecclesiæ et Academiæ Tolosanæ cancellarii.- Horoy, Medii ævi Bibliotheca patristica, 1. 1, col. 321-322. Févret, Traité de l'abus, l. 1er, p. 208. Mémoire sur la noblesse du chapitre de Brioude, p. 12. - Potthast, vol. 1, p. 674. (2) L'église de Saint-Remi était située dans l'enclos de la prairie de Saint-André. Elle existait dès le xe siècle. Le livre des églises et des monastères de Clermont en fait mention. (Savaron, Les Origines de la ville de Clairmont, p. 361). L'abbé de Saint-Allyre en fit l'acquisition, au commencement du XIe siècle. Robert de Riom, dans son Livre de Comptes de 1359, nomme le prieuré de Saint-Remesi près de Clermont. Cette église a été vendue nationalement en 1790.

(5) Bibliothèque nationale, Ms. latin, 12,676, Monasticon Benedictinum, fol. 63.

(4) Monastère de la Chaise-Dieu.

(5) Les marabotins étaient des monnaies d'or, d'origine arabe ou espagnole.

Monasterium de Monteferrando (1), unum marabutinum. Monasterium Aurelianense (2), 10 solidos pictavienses, et pro Soliaco (3), 5 solidos, et pro cella Mauroxiensi (4), 5 solidos. Comes Willelmus (5), dimidiam marcam argenti.

Ecclesia Brivatensis (6), unum marabutinum.

Hospitale quod dicitur Petrasalbas (7), libram unam ceræ. Guido (8) comes Alverniæ debet singulis annis unam unciam auri pro castro de Ussonio (9), quod est proprietatis Ecclesiæ Romanæ, et in fundo sibi concessit.

Monasterium S. Petri (10) Basiliensis, 5 solidos (11).

LX.

Honorius III énumère les abbayes et les chapitres d'Auvergne qui sont régulièrement établis sous le titre de Saint-Pierre.

1216-1227.

Elles eurent cours en France aux xre et xe siècles. Elles valaient, dit-on, quatorze francs de notre monnaie.

(1) Le monastère de Saint-Robert de Montferrand.

(2) Le monastère d'Aurillac servait une rente de dix sous, monnaie de Poitiers.

(3) Le monastère de Souillac payait une rente de cinq sous.
(4) Le monastère de Maurs fournissait une rente de cinq sous.

(5) Guillaume, comte d'Auvergne, servait la moitié d'un marc d'argent. Le marc était, en France, l'unité de poids pour l'argent, avant le système métrique. On s'en servit dès le xe siècle. En 1705, un arrêt du Conseil d'Etat fixa le marc d'or à 474 livres 10 sous 10 deniers, et le marc d'argent à 51 livres 12 sous 3 deniers.

(6) L'église de Brioude servait un marabotin.

(7) Nous n'avons pu trouver quel hôpital portait ce nom.

(8) Gui II, comte d'Auvergne, donnait une once d'or pour le château d'Usson. L'once est un ancien poids qui formait la huitième partie du marc. (9) Usson, célèbre par son château, est du canton de Sauxillanges, arrondissement d'Issoire.

(10) Le monastère des religieuses de Blesle servait une rente de cinq sous. (11) Horoy, Medii ævi Bibliotheca patristica, t. 1er, col, 341. Le Liber Censuum a été tiré de Muratori,

.... In Aruenna (1): Ecclesia Sancti Juliani Brinamensis (2), Sancti Flori (3), Celsimacensis (4), Altisiodorensis (5), Sancti Sebastiani (6), Moysiacensis (7), Casæ Dei (8), Sancti Gildardi Aureliatensis (9), Montis Ferrandi (10), Prioratus Silvia jacensis (11).... (12).

(1) Lisez Arvernia.

(2) Lisez Brivatensis. Saint-Julien de Brioude.

(5) Le monastère de Saint-Flour.

(4) Le prieuré de Sauxillanges.

(5) Lisez Iciodorensis. L'abbaye d'Issoire.

(6) L'abbaye de Saint-Sébastien de Manglieu.

(7) Le prieuré de Moissat.

(8) L'abbaye de la Chaise-Dieu.

(9) Lisez Sancti Geraldi Aureliacensis. L'abbaye de Saint-Géraud d'Aurillac.

(10) Le monastère de Montferrand.

(44) Lisez Silviniacensis. Le prieuré de Souvigny.

(12) Horoy, Medii ævi Bibliotheca patristica, t. I, col. 565.