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(1) Wlson de la Colombière, pag. 5 de sa préface, du Vrai Théâtre d'honneur et de chevalerie. Paris, 1648, 2 vol. in-folio. Le même auteur assure plus loin (pag. 49), avec aussi peu de fondement, que l'écrivain de ce manuscrit est le même René d'Anjou.

(2) Jean Hemmelinck naquit à Damme, petite ville à peu de distance de Bruges. Ses débauches l'ayant accablé de maladies, et réduit à la dernière misère, il alla chercher un asile dans l'hôpital de St Jean de Bruges, où il se rétablit. Pendant sa convalescence, il y peignit quelques tableaux d'un bon goût, qui le firent connaître des grands. Son talent le tira en peu de temps de l'indigence dans laquelle il se trouvait. Il se fixa à Bruges. Il y vivait encore en 1479, puisqu'on a de ses ouvrages datés de cette année. On ne sait rien de sa sépulture. M. Descamps a décrit ses tableaux qui nous restent dans les Vies des peintres Flamands, Tom. I, pag. 12, ainsi que dans son Voyage pittoresque de Flandre, pag. 299.1

Jean Hemmelinck a été inconnu à Felibien, Entretiens sur les vies des peintres. Paris, 1685, 3 vol. in-4° : et a M. d'Argenville, Abrégé de la vie des peintres, Tom. III, in-8°.

(3) Le P. Menestrier, Traité des Tournois. Paris, 1694, in-8°.

(4) André Favin, Théâtre d'honneur. Paris, 1620, in-4°.

(5) Le P. Anselme, Le Palais d'honneur. Paris, 1668, in-4o.

(6) Wlson de la Colombière, ci-dessus note (1), pag. 49.

(7) Voyez les Annales de Bruges, par Ch. Custis, en flamand, 2o édit. Bruges, J. Van Praet, 1760, in-12, Tom. II, pag. 471.

(8) Voyez Labbe, Bibliotheca nova M. SS. in-4o, pag. 276. (9) Voyez Montfaucon, Bibliotheca Bibliothec. M. SS. Tom. II, pag. 796.

(10) Voyez M. Rigoley de Juvigny, sa Nouvelle édit. de la Croix du Maine, Tom. II, pag. 358.

(11) Voyez Fr. Christ. Butkens, Annales généalog. de la maison de Linden. Anvers, 1626, in-fo, pag. 12, des preuves. On y apprend que le Tournois publié à La Haye, en 1235, par Florent IV, eut lieu à Haerlem, en février de la même année. Le nombre des combattans qui y arrivèrent

de toutes parts, se montait à 70. Le seigneur de la Gruthuse y est désigné de cette manière: Die heer van Grithuysen.

Il n'est pas hors de propos de relever ici une erreur considérable, commise par les auteurs de l'Art de vérifier les dates. Ils ont placé la mort de Florent IV, comte de Hollande, sous l'année 1234, tandis qu'il ne mourut qu'en 1235. Les continuateurs de Moreri ne sont pas tombés dans la même faute. Voyez leur Dictionn. historiq. Tom. V,ire part. pag. 196, et Tom. VI, 1re part. pag. 41 de l'édit. de 1759.

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(12) Le Tournois de Tarascon a été décrit en vers par Louis de Beauveau, sénéchal d'Anjou et de Provence. Il s'en trouve de beaux MSS, No 4369. Voy. MSS. de Colbert,

(13) Montil est un bourg dans le Blaisois. Les rois de France y avoient un château très-fort, qui est ruiné. Le traité de paix conclu en 1489, entre Charles VIII et Maximilien d'Autriche, y fut signé le 1 du mois d'octobre.

I

(14) Jacques Odart, seigneur de Cursay, était chevalier, conseiller et chambellan du roi; il fut fait 25e grand-pannetier et 21e grand-fauconnier de France, par Charles VIII. Il vivait encore en 1491. (Le P. Anselme, Hist. général. et chron. de France, Tom. VIII, pag. 671 et 754.) Jacques Odart a été omis par du Tillet, dans le Recueil des rois de France, p. 420, édit de Paris, 1618, in-4°.

(15) La copie du Tournois de la Gruthuse, dont M. de Gaignieres était possesseur, appartient aujourd'hui au roi. C'est le N° 8151 bis. Elle est sur vélin, mais très-inférieure à l'original.

La bibliothèque du roi a une autre copie sur papier du même tournois (No 8351 ter.); elle approche pour sa beauté de l'original Elle est en lettres rondes. Ses miniatures sont excellentes. Celle qui exprime dans l'original, la Présentation du livre, ne s'y trouve pas.

Le No suivant, 8352, offre un 3e exemplaire, mais d'autant moins remarquable, qu'il ne contient que le Traité de René.

Sanders, dans son Bibl. MS Belgica, pars Ia. pag. 274, en cite un 4. qu'il annonce ainsi les joustes de la Gruithuse et de la Ghistelle.

(16) Après la mort de Louis de la Gruthuse, Louis XII acheta la bibliothèque de ce seigneur, et la réunit à celle de Blois que son père avait formée.

Avant qu'on y incorporât les livres de la Gruthuse, on jugea à propos d'effacer ses armes qu'il avait fait peindre sur le premier feuillet de presque tous ses MSS, et on y substitua celles du roi. Malgré la suppression de cette marque distinctive, nous avons eu le bonheur de reconnaître au moins 104 volumes de cette précieuse bibliothèque. Ce

armes,

qui nous a aidé à les distinguer des autres, ce sont : 1o, ces mêmes qui, quoique effacées paraissent dans quelques MSS au verso du feuillet sur lequel elles ont été peintes; 2o. sa devise, plus est en en flamand, meer is in u, qu'on trouve dans le cadre de plusieurs miniatures; 3°. des mortiers sur leur affût, placés à côté de ses armes, et qui leur servent comme de support.

vous,

เบ,

On voit aussi à la tête de chaque volume sur quelle tablette il était placé dans la bibliothèque de Blois, et dans l'inventaire original de ces livres dressé en 1544, par ordre de François I, lorsqu'il les fit transporter à Fontainebleau : leur reliure primitive la plupart en velours de différentes couleurs.

(17) La bibliothèque des ducs de Bourgogne a été long-temps une des plus belles qu'il y eût en Europe. Voici comment David Aubert, écrivain d'Hesdin, en 1463, en parle dans le prologue d'un MS du roi, No 6766, contenant les Chroniques de Naples, in-fol.

: « A cestui present volume este grosse et ordonne pour le mettre en »sa librairie (de Philippe duc de Bourgogne) ou autrement et non » obstant que ce soit le prince surtout autres garny de la plus riche et » noble librairie du monde, si est il moult enclin et desirant de chas>> cun iour laccroistre comme il fait, pourquoy il a iournellement et en » diuerses contrées grans clercs et orateurs, translateurs et escripuains » a ses propres gaiges occupez a ce, etc. »

Cette bibliothèque a été fort délabrée par les troubles des Pays-Bas, et particulièrement par l'incendie de la cour, du 4 février 1731. On y comptait près de 800 volumes MSS, lorsque, après la mort de Philippe Borlut, Albert et Isabelle en firent faire l'inventaire en 1611, pour la confier à la gardé d'Adrien de Riebeke, conseiller et premier roi d'armes.

(18) Nous avons retranché cette dernière note parce qu'elle ne renfermait qu'une discussion dont l'intérêt a cessé.

(F. D. R.)

Pag. 295. lig. 1,3. Préface et intention de l'autheur. Les manuscrits qui nous ont servi de guides donnent cette leçon, quoique dans les écrits du temps on trouve acteur pour auteur, aucteur ou autheur.

Lorsque la première livraison de ces mémoires parut, les journaux qui en rendirent compté s'accordèrent à parler de cette entreprise avec bienveillance; l'un d'eux cependant regretta qu'on n'eût pas corrigé le style de Du Clercq en retranchant les morceaux inutiles. Mais, je vous prie, comment rapporter en langage du dix-neuvième siècle, les traditions grossières du quinzième? qui pardonnerait au traducteur malavisé de Monstrelet ou de Froissart? La narration de Du Clercq est surchargée de locutions pénibles et sauvages, de détails minutieux et puériles; nous le savons aussi bien que personne, ét nous avons avoué ces défauts dans le Discours Préliminaire. Mais comment répondre au public de nos retranchemens? Les passages que l'on voudrait omettre ne sont-ils pas la garantie de ceux que l'on consentirait à conserver? Qu'on excuse donc notre superstition pour le texte original dont nos manuscrits sont la représentation scrupuleuse. Nous avons aussi pour nous des autorités d'un grand poids

et M. Olivier Schilperoort en adoptant
pour sa traduction hollandaise le texte de
notre édition de Vander Vynckt, a bien
fait voir qu'il ne nous trouvait pas si gothi-
ques.
Nous saisissons avec empressement
cette occasion de le remercier de la men-
tion honorable qu'il a faite de l'écrivain
qui a donné quelques soins à cette collec-
tion historique.

Pag. 297. lig. i' Et des choses depuis advenues, etc. On et suiv. ignore si Du Clercq a rempli sa promesse; on ne connaît du moins que ce que contiennent les cinq livres de ces Mémoires.

299.

ib.

Dans le MS il y a ici une table des chapitres composée de trente-deux pages in-fol. Comme chacun des volumes. est accompagné d'une table particulière, nous avons jugé qu'il nous serait permis de supprimer la table générale. 5. Cy commenchent, etc. Ge sommaire n'appartient pas plus au premier livre qu'aux autres, mais les MSS n'en offrent pas qui puissent le remplacer.

ib. Ch.I.Comment les Anglois prindrent Fougières. Cet événement a inspiré deux ballades à Alain Chartier, qui ne manque point de s'emporter contre la trahison des Anglais.

Les François, n'autres leurs voisins,
Ne font point telles mirlificques (1),
Ne font mesme les Sarrazins

(1) Fraudes.

TOME 1.

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