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vauchées d'un maître des requêtes en Provence dans les années 1555 et 1556 (), M. Mireur a envoyé un procès-verbal du consulat de Brignoles (9 février 1556), d'où il ressort que le maître des requêtes en chevauchée demanda aux membres du consulat de « prendre garde et l'advertir en quelle qualité sont traictés les affaires eclésiastiques et service divin, et ceulx de justice, pour y remédier en ce qui sera nécessaire, leur donnant entendre qu'il avoyt sur ce pouvoyr et mandement". Les consuls s'empressèrent de mettre par rolle et en mémoire touts les deffaultz et abus prettendus ausdits estats », et le mémoire fut porté à Aix, où résidait alors le magistrat enquêteur; mais la minute de ce texte ne se retrouve pas dans les archives de Brignoles.

Je propose de déposer la copie faite par M. Mireur dans les archives du Comité, à côté de son premier envoi.

(1) Revue, 7° série, 1879, t. III, p. 259.

A. DE BOISLISLE,

Membre du Comité.

COMPTES RENDUS

DES TRAVAUX publiés par LES SOCIÉTÉS SAVANTES".

AIN.

REVUE DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU DÉPARTEMENT DE L'AIN, 3° et 4 livraisons, mai-juin 1883. Une visite à la chartreuse de Sélignac, par M. Ét. MILLIET (1 article, p. 49-56).

Un dessin et quelques renseignements historiques sur la chartreuse de Sélignac fondée en 1202 et qui subsista jusqu'au mois de septembre 1792. Les moines furent alors dispersés et revinrent en 1816.

Association de charité établie à Châtillon-les-Dombes par saint Vincent de Paul en 1617, par M. l'abbé DELAIGNE (1 article, p. 56-65).

er

Il s'agit dans ce premier article de l'établissement d'une confrérie comme on en comptait par milliers dans l'ancienne France; mais le curé de Châtillon-les-Dombes était saint Vincent de Paul. M. l'abbé Delaigne croit pouvoir attribuer à Vincent de Paul deux règlements qu'il cite, mais il est obligé de reconnaître que l'écriture de ces deux documents n'est pas celle du futur supérieur de la Mission.

L'ancien chapitre cathédral de Mâcon,

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par M. l'abbé RAMEAU (1 article, p. 71-81).

M. l'abbé Rameau se propose d'étudier l'organisation des anciens chapitres de cathédrales, et de contrôler, de compléter à l'occasion, soit le Gallia christiana, soit le cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon. Pour obtenir ce résultat, il reprend en quelques mots l'histoire du chapitre de SaintVincent depuis le vir siècle. Les biens de l'évêque et ceux du chapitre étaient distincts dès 878. Bientôt les chanoines se partagèrent le domaine

(1) Voir, au sujet de la manière dont ces comptes rendus sont publiés, l'avis qui se trouve au no 1 du Bulletin, p. 46.

du chapitre; ils se firent rendre vers 950 le droit d'élire les évêques, avec le suffrage des fidèles. Au xır° siècle, le chapitre de Saint-Vincent avait l'organisation qu'il conserva jusqu'à la Révolution française, avec des privilèges tels que le droit de recueillir la régale durant la vacance du siège épiscopal. Ce résumé s'arrête à l'année 1602, lors de la visite de l'évêque de Mâcon, Gaspard Dinet.

A. GAZIER.

REVUE DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE et archéologiQUE DU DÉPARTEMENT DE L'AIN, 5 et 6 livraisons, juillet-août 1883. L'ancien chapitre cathédral de Saint-Vincent de Mâcon,

par M. l'abbé RAMEAU (suite, p. 114-122).

Ce dernier article fait connaître l'histoire du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon jusqu'à la Révolution; on n'y trouve rien qui diffère sensiblement de l'histoire des autres chapitres de France. L'auteur de l'article estime qu'il y aurait lieu de reviser la liste des doyens du chapitre donnée par le Gallia christiana, mais il ne la revise pas, il se contente de dresser cette liste, sur pièces authentiques, depuis 1598 jusqu'à l'année 1793.

A. GAZIER.

AISNE.

ANNALES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE
DE CHÂTEAU-THIERRY, année 1881.

Les compagnies d'arquebusiers de l'arrondissement actuel de ChateauThierry au prix général de l'arquebuse à Châlons-sur-Marne en 1754, par M. J. ROLLET (p. 55-61).

L'article de M. Rollet est simplement le résumé d'une brochure du xvn siècle, devenue rare aujourd'hui, et que M. le comte É. de Barthélemy a rééditée dans la Revue de Champagne et de Brie. Ecrite sous forme de lettres, cette brochure rend compte du prix général de l'arquebuse tiré à Châlons-sur-Marne en septembre 1754. L'auteur en a extrait les faits relatifs aux trois compagnies d'arquebusiers de Château-Thierry, Condé-en-Brie et Fère-en-Tardenois; il a complété son travail par l'indication des principaux actes du pouvoir concernant l'arquebuse, instituée à Château-Thierry par lettres patentes de 1544 et de 1548.

Comte DE LUÇAY.

Cartulaire de l'abbaye de Bucilly,

par M. le comte Éd. DE BARTHÉLEMY (p. 109-168).

Le cartulaire de l'abbaye de Bucilly, au diocèse de Laon, forme un petit volume in-folio, copié au x siècle, sauf les pièces additionnelles, et conservé à la Bibliothèque nationale, n° 10121 du fonds latin.

M. de Barthélemy aurait fait une œuvre utile s'il avait publié, comme il semble en avoir eu l'intention, une table analytique de ce curieux cartulaire; mais le travail, dans l'état où il a été imprimé, rendra fort peu de services.

En effet, l'auteur a laissé de côté les pièces inscrites sur les feuillets 87-106 du manuscrit original. Cette omission, dont le lecteur n'est pas prévenu, porte sur plusieurs des documents les plus intéressants du cartulaire.

De plus, il s'est glissé beaucoup d'inexactitudes dans les analyses et dans les citations. En voici quelques exemples pris au hasard :

Dans l'analyse, la charte LV est datée de 1220.- Le manuscrit, au feuillet 33, porte 1228.

La charte LVII est annoncée comme émanant de J. abbé de Bucilly". - On lit dans le manuscrit original, au folio 33: Ego L. Dei gratia Bucelliensis ecclesie abbas.

Au folio 34 du cartulaire il est question d'une prestation exigible in crastino Natalis Domini". Le traducteur rend ces derniers mots (p. 130, charte LIX) par la veille de Noël».

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Voici ce qu'on lit au folio 38 du manuscrit, dans une charte de l'année 1244: Et se doivent cil de Bucillis livreir masures as bourjois qui venront manoir en la ville de Harcignis". Cette phrase est ainsi transcrite au haut de la page 133 du mémoire imprimé : «Et se doivent cil de Bucillis leureir maistres ou bourgeois qui veuront manoir en la ville de Harcignis".

Il eût été bon de rappeler que la chronique abrégée de l'abbaye de Bucilly par C. Oudin, dont quelques morceaux sont rapportés aux pages 112 et 162, a été publiée en 1870 à Laon par M. le comte de Marsy.

L. DELISLE.

Note sur la contribution fournie en 1628 par la ville de Château-Thierry pour le siège de la Rochelle, par M. Joseph BERTHELÉ (p. 277-279).

M. Berthelé s'est borné à relever dans l'Histoire de l'hôtel de ville de Paris, de Le Roux de Lincy (p. 172-173), le montant de la contribution en nature, habits et souliers, que Château-Thierry, comme les autres villes voisines de Paris, et comme Paris lui-même, fournit en 1627 pour l'équipement de l'armée qui devait mettre le blocus autour de la Rochelle. M. BerHIST. ET PHILOL. - N° 2.

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du chapitre; ils se firent rendre vers 950 le droit d'élire les évêques, avec le suffrage des fidèles. Au xn' siècle, le chapitre de Saint-Vincent avait l'organisation qu'il conserva jusqu'à la Révolution française, avec des privilèges tels que le droit de recueillir la régale durant la vacance du siège épiscopal. Ce résumé s'arrête à l'année 1602, lors de la visite de l'évêque de Mâcon, Gaspard Dinet.

A. Gazier.

REVUE DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU DÉPARTEMENT DE L'AIN, 5 et 6o livraisons, juillet-août 1883. L'ancien chapitre cathédral de Saint-Vincent de Mâcon,

par

M. l'abbé RAMEAU (suite, p. 114-122).

Ce dernier article fait connaître l'histoire du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon jusqu'à la Révolution; on n'y trouve rien qui diffère sensiblement de l'histoire des autres chapitres de France. L'auteur de l'article estime qu'il y aurait lieu de reviser la liste des doyens du chapitre donnée par le Gallia christiana, mais il ne la revise pas, il se contente de dresser cette liste, sur pièces authentiques, depuis 1598 jusqu'à l'année 1793.

A. GAZIER.

AISNE.

ANNALES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE

DE CHÂTEAU-THIERRY, année 1881.

Les compagnies d'arquebusiers de l'arrondissement actuel de ChateauThierry au prix général de l'arquebuse à Châlons-sur-Marne en 1754, par M. J. ROLLET (p. 55-61).

L'article de M. Rollet est simplement le résumé d'une brochure du xvi° siècle, devenue rare aujourd'hui, et que M. le comte É. de Barthélemy a rééditée dans la Revue de Champagne et de Brie. Ecrite sous forme de lettres, cette brochure rend compte du prix général de l'arquebuse tiré à Châlons-sur-Marne en septembre 1754. L'auteur en a extrait les faits relatifs aux trois compagnies d'arquebusiers de Château-Thierry, Condé-en-Brie et Fère-en-Tardenois; il a complété son travail par l'indication des principaux actes du pouvoir concernant l'arquebuse, instituée à Château-Thierry par lettres patentes de 1544 et de 1548.

Comte DE LUÇAY.

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