le gouvernement impérial des cent jours en 1815, les garde après le second retour du roi, et est démis en Octobre. M. Louis HOCQUART, ancien avocat général à la cour des comtes de Paris, est nommé provisoirement premier président le Août 1815. Le roi confirme sa nomination en Octobre. PROCUREURS GÉNÉRAUX, ... Le baron CORBIERE, précédemment procureur général en la cour Le baron Alexandre GARY, ancien préfet du Tarn et de la PRÉSIDENS 1815 1815 1815 1815 DE L'ADMINISTRATION DU DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-GARONNE. L'assemblée constituante ayant établi en 1789, un nouveau mode d'administration dans le royaume, et les provinces étant remplacées par les départemens, on nomma des administrateurs pour régir les départemens ; ils avaient un chef qui portait le titre de président : le premier à Toulouse, fut Le 18 Brumaire ayant eu lieu, et la constitution de l'an 8 étant établie les administrations départementales furent supprimées en. et un préfet établi à leur place. Alexandre-Etienne-Guillaume nommé le 12 Mars. 1800 1800 Baron DESMOUS 1806 baron HERSANT-DESTOUCHES Louis, comte DE SAINT-AULAIRE, nommé le 13 Octobre. donne sa démission le 4 Avril 1815. Alexandre, comte DE LAMETH, nommé par Napoléon le 6 Avril 1815, passe peu de jours après à une autre préfecture; il est remplacé par N..... comte TREILLARD, nommé par Napoléon le 20 Avril. 1815 Auguste-Laurent, comte DE REMUZAT, nommé par le roi le 13 Louis-Marie-Joseph, baron DE SAINT-CHAMANS, entré en fonc- 1815 1817 PRÉSIDENS DE L'ADMINISTRATION DU DISTRICT DE TOULOUSE. Les districts furent établis en même temps que les départemens ; leur administration eut aussi un président: le premier qui eut cette qualité dans le district de Toulouse, fut Philippe PICOT DE LAPEYROUSE, nommé président du district le 23 Août. 1790 1791 1702 1793 Les sous-préfectures des chef-lieux étaient, depuis leur création, administrées par les préfets des départemens; un décret impérial en 1810 les donna à des magistrats particuliers: le premier sous-préfet de Toulouse, fut Etienne-Léon, baron DE LAMOTHE-LANGON, auditeur au conseil d'état, nommé le 14 Janvier. passe à la sous-préfecture de Livourne en Novembre. Gabriel-Antoine-Charles DE LIMAIRAC, nommé en Avril 1814, et confirmé par le roi la même année. Henri DEVILLE, nommé sous-préfet de Toulouse par le gouvernement impérial durant les cent jours. Jean-Louis PERÉS, nommé sous-préfet après les cent jours. Les sous-préfets des chef-lieux sont supprimés en 1817, et les préfets reprennent l'administration de ces arrondissemens. MAIRES DE TOULOUSE DEPUIS 1790. 1811 1813 1814 1815 1815 L'assemblée constituante ayant décrété en 1789, la suppression des différentes formes d'administration communales, it fut ordonné que chaque commune du royaume aurait un corps municipal composé de plusieurs officiers, ayant à leur tête un maire. Les capitouls de Toulouse nommés pour l'an 1790, étaient les marquis de Bonfontau et de Grammont, MM. de Senovert, de Gounon-Loubens, de Merle, de Manenc, du Roux, de Moisset; ils cessèrent leurs fonctions le 14 Février de ladite année, et le même jour fut proclamé maire, par l'élection du peuple, DE RIGAUD, qui entra en exercice le 28 Février. 1790 Les maires furent supprimés lors de la constitution de l'an 4 (1795); on les remplaça par des administrations municipales. Le gouvernement consulaire par la constitution de l'an 8 ( 1799 ), rétablit les maires. MAIRES. Philippe PICOT, baron DE LAPEYROUSE, nommé le 3 Mai. Août. 1800 1806 Les Anglais ayant occupé militairement la ville de Toulouse le 12 Avril 1814, la mairie fut confiée à Louis-Gaston-François de Monstron, marquis d'Escouloubre. Le duc d'Angoulême le confirma provisoirement dans ses fonctions; il les exerça jusqu'au mois de Septembre de la même année, que le baron de Malaret fut réinstallé. Ce dernier continua d'administrer pendant les cent jours. 1811 Joseph DE VILLÈLE, nommé le 25 Juillet 1815, par le duc d'Angoulême, et confirmé par ordonnance du roi le 11 Octobre 1815 Guillaume, baron DE BELLEGARDE, renommé par ordonnance du roi le 5 Mars. et continué dans ses fonctions 1818 1821 E. L. B. D. L. L. TOULOUSAINE. ABATIA (BERNARD ) né à Toulouse vers le milieu du 16. siècle, fut tout à la fois médecin, jurisconsulte et mathématicien. Il devint très-habile dans les langues, et s'appliqua notamment à l'étude des sciences les plus abstraites et les plus utiles à la société. Il enseigna le droit, les mathématiques à Paris, et enfin à Toulouse, où il composa divers traités dont les auteurs parlent avec éloge. Il est auteur d'une brochure sur le mariage d'Henri IV, roi de France et de Navarre, intitulée: Pronostication sur le mariage d'Henri IV avec Marguerite de Valois, imprimée à Paris en 1572. Il avait en outre fait un ouvrage appelé le Grand-Herbier, qui n'a jamais été imprimé. Abatia mourut, à ce que l'on croit, vers l'an 1590, âgé d'environ cinquante ans. ABBATIA (ANTOINE D'), avocat au parlement de Toulouse, naquit dans cette ville en 16..... Nourri de la lecture des anciens écrivains, et connaissant à fond le droit romain et les lois du royaume, il parut avec beaucoup d'éclat au barreau. Ses poésies obtinrent du succès lorsqu'il les publia; mais elles sont entière A ment oubliées aujourd'hui. Couronné aux Jeux Floraux en 1682, 1684 et 1689, il prit le titre de Maitre, que les anciens statuts accordaient à ceux qui avaient remporté trois prix. Il conserva cette distinction, lorsque le roi forma, en 1694, le corps académique qui subsiste encore. On sait qu'autrefois les poëtes qui aspiraient aux prix, venaient lire leurs ouvrages dans une salle de l'hôtel de ville, nommée le Grand-Consistoire. Cette salle était décorée de peintures représentant les magistrats principaux, et l'on y remarquait la statue de CLÉMENCE ISAURE. Les juges et le chancelier des Jeux, trois capitous et les principaux habitans, écoutaient la lecture des ouvrages. On renfermait ensuite les poëtes dans un lieu particulier, en leur communiquant le dernier vers d'un sonnet qu'ils devaient composer, et offrir ensuite aux juges. Cette épreuve, nommée l'Essai, avait été instituée, parce que l'on s'était aperçu que quelquefois des personnes qui ne cultivaient point les lettres, avaient lu des pièces composées par d'autres, et reçu des récompenses qui ne leur étaient pas dues. Abbatia se soumit sans peine à cette coutume. Ses ouvrages, de même que ceux de tous les concurrens, consistaient en Chants Royaux, poëmes divisés en stances, et qui devaient présenter toujours, quel que fût le sujet, une allégorie dévote ou morale. On donnait le nom de Triomphe au succès du poëte, et le recueil de ses ouvrages était intitulé de même. Ainsi nous avons d'Antoine d'Abbatia I. Le Triomphe de l'Eglantine, Toulouse 1682 (in-4.0); II. Le Triomphe de la Violette, Toulouse 1684 (idem); et III. Le Triomphe du Soucy, Toulouse 1689 (même format). * ACCURSE (N.), fils du célèbre Accurse, professeur en droit à Boulogne. Nous ne plaçons ici son article, que comme ayant professé avec éclat le droit à Toulouse. ADER (GUILLAUME), célèbre médecin de Toulouse au commencement du 17. siècle. Il publia vers l'an 1621, un ouvrage fort curieux, ayant pour titre : Enarrationes de ægrotis et morbis in Evangelio; opus in miraculorum Christi Domini amplitudinem Ecclesiæ Christianæ eliminatum, Tolosa 1620, vol. in-8. et in-4. Dans ce traité il fait voir, et cherche même à prouver que les maladies dont JésusChrist devrait par miracle, devaient être nécessairement des infirmités incurables, où l'art de la médecine ne pouvait absolument rien. Mead avant lui avait traité cette question dans son commen taire De morbis Biblicis. VigneulMarville assure qu'Ader n'avait composé ce livre que pour en faire oublier un autre où il avait hardiment soutenu le contraire. On a encore de lui un ouvrage, écrit en latin, sur la peste, De pestis cognitione, provisione et remediis, Tolosa 1628, in-8.° On croit qu'Ader est encore auteur de deux poëmes écrits en langue gasconne; du moins ils se trouvent cités dans la bibliothèque du Père Le Long, au n.o 19932, 1.° Lou Castounet gascoun, Toulouse 1612, in-8.°; 2.° Lou Gentilhomme gascoun, Rey de France et de Navarre, boudat à monseignou lou Duc d'Epernon, par Guillems Ader, gascoun, Tolose, Colomiez 1610, in-8.o, C'est un poëme burlesque et macaronique, en langue gasconne, concernant les faits et guerres d'Henri IV jusqu'en 1609, en quatre livres. On ignore l'époque de la mort et de la naissance d'Ader. AIGUEBERE. Voy. DUMAS. AIGUESVIVES ( JEAN-JACQUES-MARIE-JOSEPH-MARTIN D'), président des enquêtes au parlement de Toulouse, fut traduit, sous le nom de d'Aiguesvilles, devant le tribunal révolutionnaire avec plusieurs magistrats de sa compagnie, et quelques membres du parlement de Paris. Il fut condamné et exécuté avec eux le 14 Juin 1794. S'il fallait en croire les actes d'accusation dressés par Antoine-Quentin FouquierTinville, accusateur public près |