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fit la visite en 1737. Nous avons dit les tentatives de Pépin Dumontet pour le transformer en école militaire. Les bâtiments servent aujourd'hui à un collège; on y voit encore, encastré dans un des murs, un tombeau du XVe siècle (P. Arthur Martin, Le Pèlerinage de Sainte Anne d'Auray, Vannes, 1864).

AURIAC, Hte-Garonne (Le Pouillé écrit à tort Orillac).— Hôp. dépendant de Millau en 1288 (V.). Occupé par St. Lazare, il fut réuni, après l'édit de 1693, à l'hôp. de Bourg-Saint-Bernard (Pouillé, p. 426).

AURIOL, B.-du-Rhône. - Hôpital dépendant de Steffansfeld en 1288 (V.) ; il n'en restait que la confrérie, lorsque St. Lazare en prit possession (Pouillé, p. 438).

AVIGNON. —Nous avons dit, p. 181, ce qu'on sait de cette maison; elle se trouve citée dans le Catalogue de Melchior de la Vallée (Arch. rom.).

BAGNOLE, Var. — Hôpital et confrérie dépendants de Fréjus (V.), dont s'empara l'ordre de St. Lazare; mais l'hôpital fut rendu à la confrérie, par arrêt du 3 août 1693 (Pouillé, p. 439).

BALDIÈRE (?).- Confrérie dépendante de Fréjus (V.). BARDONNÊCHE, Piémont, autrefois Dauphiné. Il y avait, dans la vallée de Bardonnêche, plusieurs hôpitaux relevant de Besançon (V.). Après leur occupation par l'ordre de St. Lazare, leurs biens furent incorporés à l'hôpital de Sézanne (Pouillé, p. 447).

BARENTON, Manche. Maladrerie dépend. de Steffansfeld (V.).

BARGARRITO (De) (?). — Hôp. cité dans le Catal. de Melchior de la Vallée (Arch. rom.).

BARGEMONT (De Berjamone), Var.

Hộp. et confrérie, cités dans la bulle de 1372, et dont St. Lazare a joui (Pouillé, p. 439).

BARJAC, Gard. — Hôp. des premiers fondés par Gui de Montpellier; il est cité dans la seconde bulle d'Innocent

III, en 1198, et dans celles de 1225, 1291, 1294, 1343, etc. BARRAN, Gers, (Barrin, dans la visite de 1288). Hôp. dépend. de Millau.

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BAR-SUR-AUBE, Aube. Hôp. fondé par celui de Dijon et de sa dépendance. Il est cité dans les bulles de 1256, 1291, 1294. 1343, 1372, etc. D'après un terrier de Dijon (1450), il devait à celui-ci une responsion de 6 fr. Voici les noms de quelques recteurs: Frère HENRI, maître et recteur de l'hôpital, concluait, en 1304, un accord avec le prieur de S. Pierre de Bar-sur-Aube (Arch. nat., M. 45). Frère PIERRE TARLOT, nommé en 1585, permuta en 1595 avec le recteur de Dijon, frère BOULACHIN. Frère RAILLARD, 1681. — Frère FRANÇOIS MARÉCHAL, nommé en 1693, démissionna en 1710. Frère ETIENNE BARBEROT (1710). Frère TOUSART s'en fit pourvoir en 1725; mais le cardinal de Polignac, voyant qu'il s'obstinait à ne point garder la résidence, l'obligea à se démettre en 1739. Frère COUCHÉ lui succéda et mourut peu après ; puis vint frère PISSAUD (1740), auparavant recteur de Fouvent. Tous ces recteurs, à l'exception des deux derniers, avaient été nommés par les commandeurs de Dijon (D. Calmelet, Hist. ms, passim). D'après l'inventaire des archives de Bar-sur-Aube, dressé par D. Maréchal, en 1777, (Coll. Moreau, t. 325), il ne restait plus alors dans l'hôpital que trois religieuses. (Les archives de B-s-A. avant 1789, par le C de Barthélemy, Soc. d'agric., sc. et arts de l'Aube, 1885, p. 311).

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Maison-mère,

BASSOUES D'ARMAGNAC, Gers. dont relevaient les chapelles et prébendes d'Auch, ainsi que les hôpitaux de Biran et Bretagne (V.).

BATZ, Loire-Inf. - L'hôp. du Saint-Esprit du bourg de Batz est mentionné dans une visite épiscopale de 1563, à propos d'une chapellenie qui s'y desservait. La chapelle était petite et surmontée, à la moitié de sa longueur, d'un logement pour les malades, selon l'usage dans les petits

hôpitaux de l'Ordre. Les chevaliers de St. Lazare y prétendirent. On en voyait encore les ruines en 1842 (L. Maitre, Assistance publique dans la Loire Inférieure avant 1789, chap. VI).

BAUGE, M.-et-Loire.- Hôp. dépend. d'Angers. (Arch. nat., M. 45).

BAULAC (Le), Gironde. Ancien hôpital de l'ordre de Saint-Jacques de l'Epée, qui appartenait à l'ordre du Saint-Esprit en 1305, car au mois de juin de cette année, le précepteur de Montpellier y nommait recteur frère BERNARD de Horto Bono, aliàs de Casaubon, prètre et profès de l'Ordre. On connaît d'autres nominations, en 1325, 1417, I470, 1473 (Arch. nat., S. 4817, 4913). L'hộp. est mentionné dans la V. de 1288 et la bulle de Grégoire XI. Ses biens furent unis à St. Lazare, puis à l'hôpital de Bazas (Pouillé, p. 435).

BAYONNE. — Hôp. dépend. d'Agen (V.). Il était situé dans le quartier du Bout-du-Pont; sa première mention est de 1243. Il se transforma, au bout de trois siècles et grâce à la faveur de Louis XI, en une riche et puissante collégiale. (Balasque et Dulaurens. Etudes hist. sur Bayonne, t. II, p. 180).

BEAUCAIRE, Gard (Bellicardi).

Hộp. du St-Es. prit dont dépendaient Aramon et Lescure (V.). Cité dans la bulle de 1372 (Voy. l'abbé Azais, La Charité à Nîmes; voy. ce nom',

BEAUNE, Côte-d'Or. Il y avait à Beaune, au moyenâge, quatre hôpitaux, que la fameuse fondation de Nicolas Rollin absorba successivement par la suite. L'hôpital de S. Pierre, destiné aux malades et aux pauvres passants. était situé sur la route de Chalon à Dijon. Dans le courant du XIII siècle, il fut cédé à l'ordre du Saint-Esprit et administré par des religieux sortis de la maison conventuelle de Saulx, dont il dépendit dès lors. Il est cité dans la visite de 1288, et par conséquent le dernier historien de

Beaune, M. Rossignol, se trompe, lorsqu'il assigne à l'année 1350 environ le passage de cet hôpital à l'ordre du St-Esprit. ANTOINE DE SALINS, chanoine de Beaune et recteur du St-Esprit, en reconstruisit les bâtiments. Mais ils furent en partie rasés, pour faire place aux fossés et aux murs de la ville, en 1358, année de la prise d'Auxerre par les Anglais. Ce qui restait en 1443 consistait en une maison, où se trouvait une salle de douze lits et un autel, plus une chambrette à trois lits, où l'on transportait les moribonds et les femmes en couches; en outre, deux pièces servaient, l'une de logement au recteur et à trois servantes, l'autre, de cuisine, dans laquelle une vaste cheminée permettait aux pauvres et aux enfants de se chauffer pendant l'hiver. Une écurie pour quatre vaches et quatre porcs, et un jardin, complétaient ce petit établissement. Il subsista, mais en déclinant chaque jour, jusqu'en 1618, où il fut réuni à l'Hôtel-Dieu. La confrérie lui survécut (Gandelot, Hist. de la ville de Beaune, 1772, p. 68; - Rossignol, Hist. de Beaune, 186; J. Carlet, Procès-verbal extrait d'un reg. dit de la confrérie du Saint-Esprit..., Soc. d'histoire... de Beaune, 1882, p. 75-81).

BEAUSSET (Le), Var. (De Busseta, Buzzeta). Hôp. de la dépendance de Toulouse (V.), réuni à St. Lazare, puis rendu aux confrères (Pouillé, p. 440.)

BEAUVAIS.

Hộp. du Saint-Esprit. (Catal. rom.) BEL-ARBRE. (Bélabre, Indre ?) - Le Pouillé le place dans le diocèse de Coutances. C'était un hôpital dépendant de Saint-Lô (Pouillé, p. 437).

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BELIN, Gironde. Hôp. dépend. de Bordeaux, cité dans la Visite de 1288 et la bulle de Grégoire XI (1372). BELLEGARDE, Gard. — Hôp. uni à St. Lazare, puis, le 15 février 1697, à l'hôpital de Saragnac (Pouillé, p. 439).

BERGERAC.

Hôp. conventuel de la dépendance d'Auray. Il existait dès l'année 1220, car il est compris

dans la bulle d'Honorius III, en faveur d'Auray. Les maisons de Thésiers et de Ponte Bonone en dépendaient. Après sa désunion de St. Lazare, le curé de Bergerac s'en fit pourvoir; il fit enfin retour à l'Hôtel-Dieu (Pouillé, p. 421; - Pergot, Les origines chrétiennes des hộp. du Périgord : IV, hộp. de Bergerac).

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BESANÇON, Doubs. Nous avons rapporté la fondation de ce célèbre hôpital (Voy. p. 173 et aussi la Table). Il nous suffira de donner ici la liste des recteurs, en ren-. voyant pour de plus grands détails à la Notice de M. A. Castan. I. Frère BENOIT, vivait en 1243. - II. F. PIERRE DE LIESLE, + 1292. III. F. ETIENNE DE MALANS, + 1.306. IV. F. PIERRE DE LYON, + 1350. — V. F. BARTHÉLEMY BOCHET DE SAINT-OYEND, +1387. - VI. F. HUGUES DE VÉNÈRE, +1392. — VII. F. JEAN DE SAINTOYEND, +1395.-VIII. F. PIERRE VAUDRIET, de Fouvent, +1422. IX. F. ANTOINE AMION, de Marnay, + 1427. -X. F. LAMBELET VERNIER, + 1476. — XI. ANTOINE DE RIGNEY, +1479, commandeur, sans avoir fait profession. — XII. F. JACQUES GARNIER, révoqué le 25 avril 1481. XIII. JACQUES DE PREL, évincé avant 1482; il n'était pas religieux. XIV. F. GUILLAUME DE BERCY, démis. en 1504. XV. F. RICHARD GUYOT, + 1510. — XVI. F. ETIENNE MILLET, + 1519.-XVII. F. THOMAS MICHELOT, +1529. XVIII. F. CLAUDE BUFFET, + 1545. — XIX. F. CLAUDE BUFFET (le jeune), +1573. - XX. F. JEAN BUFFET, 1585. XXI. F. FRANÇOIS DE CHASSAGNE, + 1592. — XXII. F. HENRI TREFFARD, † 1615. XXIII. F. CLAUDE NAZEY, + 1635. — XXIV. F. CLAUDE PÉCAUD +1659. XXV. F. JEAN-JACQUES DESPOUTOT, + 1672. XXVI. Noble ANTOINE D'ORCHAMPS, abdiqua en 1673 en faveur de son frère. — XXVII. Noble CLAUDE-FRANÇOIS D'ORCHAMPS, évincé en 1678, parce qu'il ne prit pas l'habit. XXVIII. F. DENIS BEUQUE, + 1705. — XXIX. F. JEAN-ETIENNE GRANDVOYNET, + 1706. XXX. F.

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