PONCET PERRAUD, +1721. XXXI. F. ADRIEN BULLET, évincé en 1734 par arrêt du parlement. XXXII. F. NICOLAS BARDENET, dernier commandeur, démissionnaire au 28 août 1772.- La communauté des sœurs subsista jusqu'au 18 août 1792. BESOUCE, Gard. Hôp. dépend. de Nîmes et cité dans la Visite de 1288. Après sa désunion de l'ordre de St. Lazare, il passa à l'hôp. de Saragnac (Pouillé, p. 439.) BESSAUT, Landes. - Commanderie importante de l'ordre de St. Jacques de l'Epée, située dans une forêt, au nord de Lencouacq, en un lieu appelé aujourd'hui l'Hôpital. Elle passa à l'ordre du Saint-Esprit au commencement du XIII° siècle. C'était en 1288 un prieuré conventuel; cependant le recteur de Montpellier y nommait en 1325 (Arch. nat., S. 4817). Cette maison est citée dans la bulle de Grégoire XI (1372). Les Calvinistes la brûlèrent dans les troubles de 1565. Après sa désunion de l'ordre de St. Lazare, ses biens, dont le revenu montait alors à 1800 livres, furent réunis à l'hôpital de Mont-de-Marsan (Pouillé, p. 422; — voy. aussi : Baron de Cauna, Lencouacq, Bessaut et l'ordre de St. Jacques de l'Epée, Petite revue catholique du dioc. d'Aire et de Dax, 1872; - L'abbé Pardiac, Hist. de St. Jacques le Majeur et du pèlerinage de S. Jacques de Compostelle, Revue de Gascogne, t. IV-VI ; — Adr. Lavergne, Les chemins de S. Jacques en Gascogne, ibid. t. XX, 1879). BÉZIERS. — L'hôp. du Saint-Esprit de Béziers était conventuel en 1288; Cazères et la maladrerie de la ville en dépendaient; mais il relevait lui-même de Montpellier (V.). Est-ce le même établissement que l'hôpital St. Jacques, appelé aussi l'hôpital Mage? Nous le pensons, car M. Ant. Soucaille, dans sa notice sur cette maison, dit qu'elle était desservie par des sœurs du Saint-Esprit '. L'administration • Notice sur l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques ou hôp. Mage de Béziers, Bull. de la Soc. Archéol, de Béziers, 1881-1882, p. 331. municipale y installa, en 1646, des religieuses de la Charité Notre-Dame de Paris (Ibid.). C'est donc à tort que le Pouillé dit que les sœurs du Saint-Esprit l'administraient encore en 1720 (Pouillé, p. 424). BORDEAUX. Prieuré conventuel important, dont relevaient les maisons de Belin, Carnas, Montis juxta fluvium, la Sauvetat, de Veleto, Malvielle (V.). Hugues Palesani en fut nommé prieur en 1470 (Arch. rom., lib. 20, f° 153). Nous ne savons s'il s'agit ici de l'hôpital S. Jamme, qui était destiné particulièrement «< pour les enfants exposez n'estans advouez de père ny mère >> (Pelleport, Etudes sur la charité Bordelaise, t, I,p. 35). L'hôpital du Saint-Esprit fut uni, au XVII° siècle, à l'Hôtel-Dieu. Son revenu était de 1200 livres (Pouillé, p. 448). BOUCAU (Le), Basses-Pyrénées. Hộp. de l’ordre de St. Jacques, passé à celui du Saint-Esprit. Il dépendait du prieuré d'Agen (V. ;- Pouillé, p. 448). BOURGES. Cette ville possédait un hôpital du SaintEsprit, d'après le Catalogue romain. BOURGUET (Le), Var. (Burgheti). - Confrérie, qui devait à Sainte-Marie deux livres de cire travaillée (Catal. Romain). BRAGAYRAC, Haute-Garonne (De Barbairaco seu Bragairac, Visite de 1288). - Un des premiers hôpitaux de l'Ordre, cité dans la première bulle d'Innocent III et dans toutes les suivantes. Nous ne savons à quelle époque il a disparu. BRESINS, Isère. Hộp. dép. de Steffansfeld (V.). Quand St. Lazare en prit possession, il ne restait que la confrérie (Pouillé, p. 438). BRETAGNE, Gers. - Hôp. dép. de Bassoues d'Armagnac (V.), réuni à St. Lazare, qui en retirait un revenu de 75 livres (Pouillé, p. 439). BRIGNOLES, Var. — Hôp. dép. d'Aix (V.). Par son testament du 16 juillet 1361, Guillaume Gilly, marchand drapier à Brignoles, nomma les recteurs de l'hôpital collateurs de la chapelle de Notre-Dame, dans l'église paroissiale de S.Sauveur, ainsi que de celle qu'il avait fondée à Cabasse. Il fonda en outre, pour les femmes qui allaient en romevage, un hospice particulier, garni de six lits, «< de traversins, matelas et linceulx », qu'il voulut être annexé à l'hôpital et confié aux frères qui le desservaient (Arch. nat., S. 4812). L'ordre de St. Lazare, après avoir joui de la maison du Saint-Esprit, dut la rendre, en vertu d'un arrêt du 20 juillet 1696. BRIOUDE, Hte-Loire. d'Angers. (V.). - Hộp. de l'Ordre P CABASSE, Var. Confrérie ou hôp. dép. de Fréjus (V.). Attribuée à St. Lazare (Pouillé, p. 440). CADIÈRE (La), Var. Confrérie appelée Lacudière dans le Pouillé (p. 442). Des documents citent la maison de la confrérie en 1371 et 1537. Elle passa à l'ordre de St. Lazare, qui en tirait 60 livres (Ibid. ; — voy. Mortreuil, Hôp. du Saint-Esprit de Marseille.) CALLAS, Var. - Confrérie ou hôp. dép. de Fréjus (V.) L'ordre de St. Lazare en jouit, mais dut la rendre aux confrères en 1696 (Pouillé, p. 441). CANDÉ, M.-et-Loire (Candoe). Coutances. (V.). Hộp. dép. de CARCASSONNE.- Hôp. dép. de Millau (V.), cité dans la bulle de Grégoire XI, en 1372. CARNAS, Gard. Hôp. dép. de Bordeaux, cité dans la visite de 1288 et la bulle de 1372. CAZÈRES, Hte-Garonne. - Hôp. dép. de Béziers (V.). CASSIS, B.-du-Rhône. — Hôp. et confrérie dép, de Marseille (V.), unis à St. Lazare (Pouillé, p. 440). CASTELLET (Le), Var. - Hôp. et confrérie dép. de Marseille (V.), unis à St. Lazare (Pouillé, p. 441; — M. Giraud, Dict. topogr. du canton du Bausset). CHABLIS, Yonne. Maladrerie dép. de Saulx (V.). CHAMPTOCÉ, M.-et-Loire. Maladrerie dép. d'An gers (V.). CHATEAUNEUF, M.-et-Loire. d'Angers (V.). Maladrerie dép. CHAUMONT, Hte-Marne. Il y avait à Chaumont, au XVII° siècle, un hôp. et un collège du Saint-Esprit, dépendant de l'Ordre; un arrêt du 9 mai 1662 ordonna aux usurpateurs de le rendre aux religieux (Diplom., II, p. 267). CHAUSSIN, Jura. En 1239, Eudes de Chaussin et Pétronille son épouse appelèrent les frères de Besançon dans l'hôp. fondé à Chaussin par leurs prédécesseurs (Arch. du Doubs, Intendence, co 113). L'hôp. consistait en une maison avec un cimetière et un enclos. Au nombre de ses recteurs, on compte : JEAN ROSSIGNEUX (14681480), PIERRE CARNET (1482), Jean Du LouvEROT (1519), GUILLAUME LE BŒUF, CLAUDE BUFFET, le jeune, auparavant religieux de la même maison (1543), JEAN CHERTE, tous religieux profès (Arch. du Doubs, con 113, Intend.). Contrairement aux dires d'un auteur récent (D' Briot, Annales de Chaussin, p. 53), les recteurs habitèrent l'hôpital et le desservirent jusqu'au moment de sa destruction en 1636. Trois ans après, Gérard Quéret, prêtre d'Auxonne, s'en fit pourvoir en Cour de Rome; mais le commandeur de Besançon fit valoir ses droits et le parlement de Dijon lui donna gain de cause (1649). Il nomma recteur frère ANATOILE MERCERET (1636), puis frère ALEXANDRE BARROTIN (1649), malgré l'opposition de la princesse de Montmorency, dame de Chaussin (Ibid., G. 649, con 134). En 1685, la ville de S.-Jean-de-Losne obtint une sentence du baillage, qui unissait cet hôpital à celui de la ville, et transigea avec Besançon pour la cession des droits de l'ordre du Saint-Esprit. Néanmoins, à la suite d'un legs important, qui devait être consacré à son rétablissement (1709), le prince de Condé obtint sa désunion. Mais on ne put parvenir à le rétablir, et en 1762, la municipalité consentit définitivement à en céder les biens à l'hôpital de S.-Jean-de-Losne, moyennant le droit à deux lits dans cet hospice (Voy. D' Briot, op. cit, p. 52-58; - Rousset, Dict. des communes du Jura, t. II, p. 62; Arch. hóp. de Besançon, chap. XXIV. CHAUX.-Hop. que nous croyons le même que Monnet. CHEMILLÉ, M.-et-Loire. - Hóp. dép. d'Angers Arch. mat.. M. 45. CHILLY-LE-VIGNOBLE, Jura. Nous ne possédons, sur cet hôpital, que les renseignements donnés par M. Rousser Dict. des communes du Jura, t. II, p. 136, 11 fre fondé, dit cet auteur, au XV siecle. par les seigneurs flex pour les pauvres malades, et deservi par un re ter et un frere de l'ordre du Saint-Esprit. Il postait The chapelle dedice à sainte Claire et renfermait quatre Ime. Runne en 1637. cessa des lon d'être Labisk. Vordre de St Lazare s'en saisito mais un arrés du 24 février 1pm in neat & Tappeal & Sales-Esprit de Lenvik |