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1819. La cure occupe aujourd'hui le bâtiment restauré par la famille de Froissard-Broissia. La confrérie fut longtemps florissante à Sellières et à Vers, paroisse primitive de ce lieu (Arch. municip. de Sellières, Liasse 18, n° 299305).

SEMUR, Côte-d'Or. - Maladrerie dép. de Saulx (V.). SERRES, H. Alpes. - Conf. dép. de Vienne (V.); elle payait cinq livres de cense à l'ordre de St. Lazare pendant l'union (P., p 445).

SÈVRES, S. et Oise.

SIGNES, Var. Hộp. dép. de Marseille (Vis.). La confrérie payait à St. Lazare, pendant l'union, une rente de 130 livres (P., p. 445; Arch. nat., S. 4812).

SULMACO (De) (?). — Hôp. signalé dans une bulle de Nicolas IV (1291), comme situé dans la province de Bordeaux.

TABERLA (De) (?) — Hôp. dép. d'Auray, cité en ces termes dans la Visite de F. Monette: Domus...... juxta fluvium prope civitatem de Taberla.

TAILLACO (De), — Hôp. annexe de Manciet (B. 1372). TANCINE, Tencin, Isère ? —

TARASCON. Hộp. dép. de Besançon en 1288 (V.). TARTASSO (De), Tartas, Landes (?) — Hôp. dép. de Steffansfeld (V.), cité dans la bulle de 1372.

TAVERNES, Var.

Hộp. dép. de Steffansfeld en 1288 (V.). La confrérie rentra dans ses droits en 1693, après avoir payé une rente de 21 1. à St. Lazare (P., p. 446). TEURDRES (?) Hộp. dép. d’Angers (Arch. nat.,

M. 45).

THÉSIERS, Gard. - Hôp. dédié à S. Jacques et dép. de Bergerac (V.). Les chevaliers de St. Lazare en tirèrent un revenu de 250 1. ; un arrêt du 22 avril 1695 l'unit à l'hôp. d'Aramon (Arch. nat., S. 4915; P., p. 446).

Nous avons

TONNERRE, Yonne (De Tornodoro). rapportė, p. 172, la fondation de cet hôpital, qui avait le

premier rang parmi les suffragants de Dijon et lui payait 3 fr. de responsion (Terrier de Dijon, 1450). En 1241, Thomas, clerc de Tonnerre, léguait aux pauvres de l'hôpital du Saint-Esprit dix sous pour pitance. Cette maison est citée dans toutes les bulles, à partir de 1256.- Le 31 août 1407, le recteur de Dijon en pourvut JEAN GUÉNANT, prêtre de la Chapelle-sous-Flavigny, à la condition qu'il prit immédiatement l'habit, ce qu'il fit (D. Calmelet, Hist. ms.). Frère JEAN CHASSINET, religieux de Dijon et recteur de Tonnerre, assistait au chapitre de Dijon de 1443 (Ibid.). On connait encore Frère THIBAUD GALLOIS (1500), ANTOINE DELAGOUTTE, qui fit dresser un terrier des biens; BENOIT BOURDON (1542); CLAUDE Picardet; CLAUDE BOULACHIN, qui loua sa maison en 1564, aux cordeliers de Tanlay, expulsés par les Huguenots; REGNAUD (1595); LOUIS HUGUES, prêtre séculier, nommé en 1632, mais qui ne fit pas profession; BARTHÉLEMY DUBOIS (1637); JEAN DE PARRADE (1660). L'hôpital fut uni à l'ordre de St Lazare, après l'édit de 1672, jusqu'en 1693, où frère BERNARD DE LA MONNOYE en fut pourvu. Les frères ADRIEN DE BIVILLE (1704) et BARDENET (1726) en jouirent après lui. Le dernier recteur fut frère PIERRE MIGNARD (1729-v. 1750). A sa mort, le s' Pépin s'empara des revenus. Après la suppression de l'Ordre, l'évêque de Langres voulut doter des biens de l'hôpital le collège des Minimes de cette ville; mais les lettres patentes sollicitées n'étaient point encore obtenues en 1789 et ces biens furent vendus au profit de l'État. La maladrerie de S. Blaise, proche Tonnerre, appartenait à notre maison, d'après la visite de 1288. (Voy. Hist. ms. de Dom Calmelet; Gaston Jollivot, Etats généraux de 1576. Rech. sur l'assemblée des habitants de Tonnerre, 1876, pp. 69-73; - Arch. nat., S. 4841).

TOUL.-D'après un ancien auteur, cette maison devrait sa fondation à un échevin de la ville, nommé Néméric

Barat, qui aurait demandé, en 1238, des religieux au recteur de Besançon pour la diriger. Nous la trouvons citée pour la première fois dans la bulle de Nicolas IV (1291) et la Visite de 1288. Une bulle d'Urbain V (1363) défendit aux hospitaliers de St. Antoine de troubler l'ordre du SaintEsprit, et spécialement les religieux de Toul, dans leur droit de faire nourrir par les habitants des villes et des campagnes leurs animaux domestiques, et en particulier les porcs, aux oreilles desquels devaient être attachées des sonnettes (Arch. hôp. de Bes., ch. I, no 7). En 1368, nouvelle bulle, à la requête du recteur de Besançon, pour obliger les détenteurs des biens de l'hôp. à les restituer (Ibid.). Un riche bourgeois de la ville donna, en 1385, une somme à partager entre les maisons de Besançon et de Toul (Ibid.). Cette dernière était déjà riche et florissante; elle possédait la cure de St. Amand, qui lui fut confirmée par Clément V en 1391. Des donations importantes (13861389) vinrent encore accroître ses biens. Cette prospérité lui fut fatale, en lui faisant entreprendre une lutte longue et désastreuse contre sa maison-mère. Les religieux prétendirent d'abord au droit d'élire leur recteur; les débats (1391-1418) se terminèrent par une bulle de Clément VII, qui partagea le différend en accordant d'une part à Toul l'affranchissement de la visite du commandeur Bisontin et le monopole des quêtes dans les Trois-Évêchés ; mais en l'obligeant d'autre part à payer à son chef une indemnité annuelle de 12 florins. Cette sentence ne ramena pas la paix. Besançon en rappela de la décision de Clément VII à Martin V et ce pape confirma (1418) la délibération du chapitre général de l'Ordre, qui replaçait l'hôp. de Toul sous la juridiction du commandeur magistral. Le recteur insoumis fit néanmoins appel (1434) au concile de Bâle, soutenu par la municipalité, et finalement intervint un concordat portant reconnaissance du droit d'élection du recteur par les religieux, mais obligeant le recteur à recon

naître pour chef le commandeur Bisontin et à lui payer un tribut de 15 florins d'or. Mais ces clauses furent désavouées par la communauté turbulente (1435), et les efforts pacifiques du commandeur, pour démontrer que sa juridiction. ne pouvait que profiter aux intérêts de la maison rivale, échouérent devant l'obstination des religieux, soutenus par le clergé et le peuple de la ville. Le procès fut donc repris l'année suivante devant le tribunal suprême de la Rote, à Rome. La sentence ne pouvait être douteuse; elle cassa la bulle de Clément VII et déclara la maison de Toul dépendance pure et simple de Besançon (1436). Le chapitre général et le pape Eugène IV promulguèrent et homologuèrent en 1437 cette sentence définitive, et les mutins se virent réduits à composer avec Besançon pour les frais énormes d'un procès qui avait duré cinquante ans (1441. – Arch. de l’hộp. de Bes., chap. I, n° 8ad). Nous avons parlé d'un autre procès engagé au sujet des quêtes (p. 234), de la visite de F. Melchior de la Vallée (p. 267 et sv.) et de la dernière révolte, terminée par la condamnation de la maison, en 1625 (p. 234). — Des lettres patentes de Louis XIII, du 7 mars 1635. unirent l'hôpital au séminaire des Prêtres de la Mission. Deux ans après (17 mars 1637), eut lieu la séparation complète de la mense de l'hôp. d'avec celle du prieuré: les religieux du Saint-Esprit gardèrent leur maison, l'église et leurs dépendances; l'hôpital eut la maison des enfants trouvés. Enfin les deux maisons furent unies, en1714, à l'Hôpital Général de la ville. L'ordre de St. Lazare en avait joui pendant vingt ans. — Voici les noms de quelques recteurs: F. HENRI DE FOUG, + 1400. - F. JEAN COLSON, 1450. - F. VAULTHIER LOUYON, 1468.-F. HENRI ARGENGINI, 1474.-F. THIERRY, intrus. - F. HASSON, 1475. F. JEAN BERTIN, 1499-1506. F. JEAN GERRIER LE VIEUX, +1550. — F. JEAN COLARD, 1554. F. MELCHIOR DE LA VALLÉE, pourvu à Rome en 1580, ne prit pas possession. F. JEAN GERRIER le Jeune,

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1580. F. NICOLAS CLAUDIN. -F. DIDIER DES BOEUFS, avant 1595 (Arch. rom., lib. A, f° 21, 41; G., f° 23; lib. 20, f° 113; 24, f° 25,61, 62, 70. - Voy. l'Abbé Guillaume, Notice sur l'hospice du Saint-Esprit de la ville de Toul, Nancy, 1873).

TOULON, Var. - Hôp. qui était conventuel en 1288 et dont le recteur commandait aux maisons d'Albia, Hendaye, Antibes, Cuers, et à la confrérie de Garde-Freynet (V.). Sa première mention dans les bulles est seulement de 1372. L'hospitalité paraît n'y avoir jamais cessé. En 1611, les magistrats lui attribuent une donation de 4 écus 2 sols (Invent. des Arch. communales, p. 73);en 1638, il achête deux maisons pour s'agrandir (Ibid., p. 89). De nombreuses confréries faisaient leurs exercices dans les environs (Ibid., Reg. 1604-1690; GG. 10). L'ordre de St. Lazare ne put se mettre en possession que d'une maladrerie concédée auparavant aux Pères de la Merci; la ville conserva son hôpital du Saint-Esprit, qui fut érigé en Hôpital Général, le 17 juillet 1752 (Ibid., p. 137). Depuis longtemps déjà il ne possédait plus de religieux de l'Ordre (P., p. 429).

TOULOUSE, Haute-Garonne. Prieuré hospitalier dont relevaient, en 1288, les hôp. de Busset, Figeac, l'Ileen-Dodon et Viterbe. Il est cité dans la bulle de Grégoire XI (1372). Un inventaire des lieux fut fait, en 1675, par le procureur de St. Lazare; les capitouls ayant fait opposition le procureur s'appuya sur un extrait du registre du capitoulat, de 1478, duquel il résultait que les enfants exposés étaient reçus dans les deux maisons de Saint-Jacques et du Corpus Christi du Thaur, ce qui prouvait qu'ils appartenaient à l'ordre du Saint-Esprit (Arch. nat., S. 4913). L'hôpital Saint-Jacques était appelé aussi l'hôpital du SaintEsprit. Mais depuis longtemps les religieux ne l'occupaient plus. (Voy. Cat. rom.)

TOURDANT, Isère. Confr. dép. de Vienne (V.) Son revenu ne fut pas liquidé par l'ordre de St. Lazare et

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