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les confrères rentrèrent en possession en 1696. (P., 446.) TOUR-DU-BAS (Le Bourg, Mobihan ?). — Hôp. dép. d'Auray (V.), cité en 1220 sous les noms de Hospitale de Turri seu Burgo de Bas. L'ordre de St. Lazare en a joui (P., p. 424.)

TOURS, Indre-et-Loire. Hộp. du Saint-Esprit, visité en 1288 par frère Monette et cité dans la bulle de 1372. Il était attenant à l'Eglise paroissiale de Notre-Dame-laRiche. Une décision des Grands Jours, tenus à Tours en 1543, l'unit à l'Hôtel-Dieu, ainsi que les autres hôpitaux et maladreries de la ville. A cette époque, le commandeur était encore un religieux du Saint-Esprit (Arch. nat., S. 4913; P., p. 434.)

TOURUS (Tourves, Var ?). Confrérie, qui jouissait d'une petite maladrerie; après avoir payé une rente de 145 1. à St. Lazare, la confrérie et la maladrerie furent unis à l'hôpital du lieu. (P., p. 430).

TROYES. Le prieuré du Saint-Esprit de Troyes est l'un des premiers de l'Ordre, puisqu'il est nommé dans la seconde bulle d'Innocent III, en 1198. On conserve dans les archives hospitalières de la ville, des titres de donations des années 1203, 1222 et 1228, concernant cet hôpital. Il était conventuel et possédait une double communauté de frères et de sœurs. Son tribut au chef de l'Ordre était de 3 florins d'or. F. Jean Monette y trouva dans sa visite de 1288, plusieurs points de discipline en souffrance. Il procéda à cette visite sur la demande du prieur de Saulx, qui par conséquent en était alors le chef. Voici les noms de quelques recteurs : F. ROBERT, reçut en 1203 une maison, meix et jardin sis à Soilloux. -F. JEAN RICHARD, procėda, en 1321, sur l'ordre du grand maître, à l'inventaire des biens (Arch. rom., lib. 21, f° 76). — F. HENRI D'ALLEMAGNE, 1431 (Ibid., lib. 19, f° 3.) - F. EUSTACHE VERCUEIL, nommé en 1542, résigna sa charge en 1544, en faveur de F. MATHIEU LE ROY (Ibid., 1. K, f° 45,99). — F.

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ANTOINE TOUSART en fut pourvu en 1716, par le commandeur de Dijon, frère J. Dupont ; mais il ne put entrer en possession l'hôp. du Saint-Esprit, qui avait été réuni à l'Hôtel-Dieu, n'en fut plus séparé (Pouillé p, 424; D'Arbois de Jubainville, Etudes sur les documents antérieurs à l'année 1285, conservés dans les archives des quatre petits hôp. de la ville de Troyes, Mém. de la Soc. d'Agric. de l'Aube, t. XXI. 1857.)

TUSSANI (?). D'après la visite de 1288, l'hôp. de Nantes possédait les léproseries de St. Lazare dans la ville et de Tussani suprà pontes illiusdem civitatis.

VAL (LE), P.-de-Calais (?)

448).

VAL-SUZON, Côte d'Or.
VAL-DE-VIRE, Manche.
VALETTE (LA), Var.

Hôp. ou confrérie (P.,

Hộp. dép. de Saulx (V.). Hôp. dép. d'Auray (V.). Confrérie (P., p. 430).

VALOGNES, Manche. - Hôp. dép. de Coutances (V.), cité en 1220, dans la bulle d'Honorius III en faveur d'Auray. En 1545, le grand maître en pourvut frère Eustache (Arch. rom., lib. K, fo 146). Après l'union à St. Lazare, il fut réuni à l'hôpital de la ville (P., 424; Arch. nat., S. 4841).

VAUCOULEURS, Meuse. - La ville de Vaucouleurs possédait, depuis l'année 1164, une Maison-Dieu établie par Hugues le Blanc, qui en avait confié le soin à l'abbaye de Molesmes. En avril 1270, Jeoffroy de Joinville, seigneur de V., donna aux frères de l'ordre du Saint-Esprit de Rome cette maison, avec tous les droits dont elle jouissait. Il y joignit 20 jours de terre arable, 4 jours à planter en vigne et l'autorisation d'acheter 60 jours de terre arable dans le ban de la ville (Arch. nat., S. 4910). Ce furent les frères de Besançon qui peuplèrent le nouvel hôpital, car cette maison en nomma toujours les recteurs et en recevait un tribut annuel de 4 fr. Le premier recteur connu est frère THIERRY, nommé en 1316 dans un acte de visite du recteur de

Besançon. Vinrent ensuite: F. LAURENT, 1337. L'hôpital jouissait alors d'un revenu de 15 livres de terres, sans compter le produit des aumônes et des quêtes et troncs. (Arch. nat., ibid.). F. JEAN DESCHAMPS, 1381. Un mandement de Charles V (mars 1375) apprend que l'hôp. fut rasé, à l'exception de la chapelle, et que les murs et fossés de la ville occupèrent son emplacement. Heureusement un bourgeois, Barthélemy Baudar, donna «< au maître, frères et sœurs du Saint-Esprit, une place, un jardin et une petite maison situés dans l'enceinte des murs; » ils y rétablirent l'hôp. et une chapelle.-F. GIRARD CHENUS, assistait au chapitres de Besançon, de 1468 à 1488.-F. GUILLAUME PETIT, 1494. En 1498, le produit des quêtes du diocèse de Metz fut affecté par le commandeur de Besançon à la reconstruction de l'hôp. de V., détruit par les guerres. F. JEAN LOUVRIER, 1501, + ap. 1526. — F. JACQUES LOUVRIER, 1542, + ap. 1587. -F. PIERRE LOUVRIER, 1600, +ap. 1630. F. JACQUES THIERRY, 1635, en compétition avec Jean Tixerant, chanoine de Vaucouleurs, +1636.F.Armand de la Lagne, 1636, nommé par La Terrade; René et Jacques Garreau, Simon Marotte de Muit, François Barbier, Nicolas Bodin, Bazincourt, Gabriel d'Olivier, furent des prêtres étrangers et intrus qui se disputèrent l'hôp., de 1637 à sa prise de possession par l'ordre de St. Lazare, en 1673. Rendu à l'ordre du St-Esprit en 1693, il eut de nouveau pour recteur G. D'OLIVIER qui prit l'habit de l'Ordre, réédifia les bâtiments et rétablit l'hospitalité. -F. JEAN MUNIER, 1705-1715. F. ALEXIS PERREAUD. -F. JACQUES JACOB, 1719-1761. Nous avons raconté la fin de cette maison, dans nos deux derniers chap. (Voy. Arch. de Phôp. de Besançon, chap. I, n* to; – F. de Chanteau, Notice hist. sur l'hóp. du Saint-Esprit de Vaucouleurs, Mém. de la Soc. d'Archéol. Lorraine, t. XXXI, 1881).

VELETI ).– Hộp, dép. de Bordeaux(V.).

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VESOUL, Hte Saône. - Hôp. du Saint-Esprit, sur lequel les renseignements nous font défaut. Le 17 novembre 1544, frère Jean Millet en était pourvu, à la suite du décès de frère Jean Guillon (Arch. rom., lib. K, f° 123). VIDOUZE, Htes Pyrénées. Hôp. du Saint-Esprit, appelé aussi Notre-Dame-des-Landes. Il était possédé au XVIIe siècle par les Barnabites de Lescar (P., p. 423). VIENNE, Isère. - Hôp. dont dépendaient les confréries de S. Ferréol, Luzinais, de Putisio, S. Rambert, Serres, S. Hilaire, Tourdant, Seillans (V.).

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VITERBE, Tarn. — Hộp. dép. de Toulouse (V.).
VOIRON, Isère. Hộp. dép. de Grenoble (V.).

SUPPLÉMENT AUX HOPITAUX FRANÇAIS.

AGEN, Lot-et-G. Maison-mère, dont dépendaient les hôp. de Laissac, Ager, Martel, le Boucau, Bayonne et Sainte-Foy, ainsi qu'un second prieuré en dehors des murs de la ville (V.). Ses biens furent unis à l'ordre de St Lazare, puis à l'hôp. général (P., p. 435).

AGER (Agres, Hérault ?). — Hôp. dép. d'Agen (V.). AGOS, Htes Pyrénées. - Hôp. dép. de Pont-S.-Esprit. (V.).

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BILIEA (Billé, Ile et Vilaine ?). Hôp. dép. d'Auray, d'après un acte capitulaire de 1308.

BIRAN, Gers. Hôp. dép. de Bassoues (V.); cité dans la bulle de Grégoire XI, de 1372 (P., p. 448).

BIZONE, Busone, Boazone Aquensis, in prov. Arelatensi (Bouzon, Gers?). Hôp. cité dans les bulles de

1291, 1294, 1343.

BRIOUDE (S. Juliani de Briddi, d'après Mgr Paulinier), Hte Loire. - Hôp. cité dans les bulles de 1198 et 1225, ainsi que dans le cat. romain.

ETAMPES, S. et Oise.

Hộp. dép. de Saulx (V.).

ALSACE

ROUFFACH. - Cet hôp. est cité dans la Visite de F. Monette comme une dépendance de Steffansfeld. F. ETIENNE POIFFAUD en était commandeur en 1740. Cette maison vécut jusqu'aux abords de la révolution (Pouillé, p. 413).

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F.

STEFFANSFELD. - Nous avons mentionné la fondation de cette maison, p. 191. C'était un hôpital riche et considérable qui, en 1288, était chef des maisons d'Ausouis, Oriolo, Taverne, Bresins, Rouffac, Sales, Tartasso, St Jean proche Loudun et des maladreries de Barenton et Montaigu. Nous connaissons les recteurs suivants : F. JEAN, pourvu le 14 janvier 1445, avec obligation de payer 40 florins d'or Rhénans de responsion (Arch. rom., lib. 19, f° 106). — F. JEAN FRII, 29 décembre 1448 (1. 20, fo 30). F. JODOCUS DE BADEN, camérier, 1458 (1. 22, fo 67). JEAN ROCH, 21 juin 1472 (1. 19, fo 185). F. JEAN......, 1516 (1. E, fo 19); il payait, en 1518, 80 florins d'or de cense, dont 40 pour sa maison et 40 pour celles de son vicariat. F. JEAN BREUM, + 1549. F. JEAN FABRE, 1549 (1. M, fo 67). — F. MATHIAS INSHERNIN, 1574 (1. R, fo 14). — F. HENRI GROSSKOPF, 1592, après la démission de F. HENRI BRUCHIM (1. X, f° 50). F. ETIENNE GRANDVOYNET, av. 1700. F. IGNACE FRETCHER, 1706. Quatre prêtres composaient alors la communauté; le revenu, qui montait à 6.000 livres, était employé à l'entretien des orphelins et des enfants abandonnés (Pouillé, p. 413). Voy. p. 317, pour la fin de cette maison.

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SUISSE

BERNE. - D'après M. Valthard, cet hôp. remontait à l'année 1233. D'abord très exigu et desservi par un maître

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