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le générateur au niveau inférieur A', le flotteur d entraîne le secteur f, fait dégager le crochet n, et aussitôt le contre-poids p fait fermer le robinet d'alimentation t. Dès lors le chauffeur ne peut plus alimenter par le robinet k.

Les traits en pointillé indiquent la disposition d'un appareil qui peut former le complément du précédent, en lançant sur le feu un jet d'eau qui détermine son extinction rapide.

APPAREIL CONTROLEUR

DES MATS DE SIGNAUX DE CHEMINS DE FER.

Par MM. DUFAU et HARDY.

Cet appareil a pour but de faire connaître, sans possibilité d'erreur, dans les gares, si les mâts de signaux placés en avant des stations pour avertir les trains, tant le jour que la nuit, fonctionnent comme ils le doivent.

La nécessité de semblables appareils pour empêcher les accidents s'est fait sentir depuis longtemps, et déjà plusieurs essais ont eu lieu, mais aucun n'a encore pleinement réussi. Ainsi, sur les chemins de fer de Lyon et d'Orléans, on applique un système (sonnerie trembleuse) qui renseigne sur les évolutions des mâts pendant le jour, mais nulle part on n'est averti la nuit, et surtout pendant le brouillard, de l'extinction des lanternes des mâts.

Notre appareil indique presque instantanément et d'une manière continue, non-seulement la position des disques pendant le jour, mais l'état de la lumière des lanternes pendant la nuit, et quelque temps qu'il fasse (1). Son application est simple et facile; elle n'exige

(1) L'indication de l'état du fanal est la partie essentielle et originale de l'appareil de MM. Dufau et Hardy. Il a été appliqué à l'un des mâts placés au delà des souterrains des Batignolles (chemin de l'Ouest). Des espériences, faites par l'ordre de M. le ministre des travaux publics, ont donné de très-bons résultats.

C.

aucun changement dans la disposition actuelle des mâts de quelque système qu'ils soient. Il fonctionne sans le concours des employés, et même tout le système est disposé de manière à être à l'abri de leurs atteintes, ainsi que des intempéries et accidents atmosphériques. Enfin, comme la distance plus ou moins grande des mâts ne modifie nullement ses indications, son emploi doit nécessairement permettre de supprimer les mâts de rappel et les appareils à glace placés sur certains points ou les mâts de signaux sont masqués par des obstacles.

Le système de cet appareil est purement électromagnétique, et consiste dans l'établissement d'une relation électrique entre la station et le mât de signaux. Le mouvement du disque dans ses évolutions pour faire les signaux de voie libre et voie fermée, a pour effet, au moyen d'un commutateur installé sur le mât, de faire apparaître ces mêmes signaux à la station sur un appareil électrique ou récepteur établi en conséquence. De plus, en adaptant à la lanterne un thermoscope différentiel, on rend les indications de l'appareil solidaires de la lumière placée sur le mât; de sorte que si cette lumière vient à descendre trop bas ou à s'éteindre, la relation électrique cesse, comme elle cesse quand le mât n'a pas accompli ses fonctions réglementaires. Dans ce double cas, une sonnerie d'alarme se fait entendre et prévient à la station qu'il est survenu quelque accident dans la disposition du mât.

Le commutateur adapté au mât se compose de deux excentriques fixés à l'axe même du mât.

Ces excentriques appuient sur des ressorts doubles en acier et les forcent à venir au contact pour former le circuit à droite et à gauche, suivant que le mât est tourné au blanc ou au rouge.

Tout le commutateur, à l'exception des excentriques, est enfermé dans une boîte en fonte de fer.

Le récepteur placé à la station se compose :

De deux électro-aimants dont les armatures commandent, par un système de leviers, deux petits disques, un blanc et un rouge, qui viennent se présenter devant une ouverture de la boîte du récepteur, en répétant la position du mât de signaux.

Quant à l'appareil de la lanterne, ou thermoscope différentiel, il est formé de deux thermomètres métalliques superposés, de dimensions différentes; l'un d'eux est isolé électriquement de toute la boîte, et le circuit se complète lorsque la lampe étant allumée les deux thermomètres viennent se toucher par leur vis de contact. Ces deux thermomètres sont placés symétriquement, de sorte qu'ils ne sè touchent jamais qu'en vertu de leur différence de courbures, disposition nécessaire pour que les indications de l'appareil ne soient pas influencées par les divers états de la flamme et les conditions atmosphériques dans lesquelles il se trouve.

Le courant électrique part de la pile P (Pl. II, fig. 2, 3, 4) arrive par la terre aux ressorts H et H' mis en contact pendant le jour par le poids du porte-lanterne F; de là il descend dans le commutateur c. Ce commutateur est composé de deux ressorts d'acier b et r enveloppées d'une boîte de fonte de fer pour les garantir.

Lorsque le mât est tourné au blanc, l'excentrique E presse sur le ressort b et l'amène au contact du fil I, ce qui permet au courant de suivre la direction OH'HZIOUS....

Si le mât est tourné au rouge, l'électricité prend le chemin OH'HZIr VX, passe dans l'électro-aimant A' du récepteur, le rend actif et rejoint la pile P.

L'électro-aimant A' du récepteur étant actif attire son ar

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