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sement on en est quitte à meilleur marché avec les machines du système Engerth perfectionné.

« La réponse à ces vues, dit encore le mémoire, pourrait être » empruntée aux écrits et aux enseignements du professeur de » l'École des mines. >>

Quand il s'agirait, non pas de faits, mais de « vues, » et quand j'aurais été conduit à changer d'avis, je n'aurais, en le déclarant, fait qu'user d'un droit et même remplir un devoir. Mais, devant une vague assertion, il m'est permis de dire que l'auteur n'a point attribué aux écrits dont il s'agit leur sens réel, et qu'il a été inexactement informé au sujet d'un Cours qui n'a point été publié.

V. Restent les critiques sommaires adressées à la machine Engerth en général, et auxquelles on reproche de reposer sur de simples appréciations.

« L'économie, disait la note des Annales, n'existe ni dans l'achat, ni dans l'entretien, tant s'en faut, ni dans la consommation. >>

« Quant à la consommation, répond le mémoire, c'est une » erreur manifeste. L'avantage de la grande surface de chauffe » est, sous ce rapport, absolue : le kilog, de combustible vapo» rise une quantité d'eau plus forte dans ces machines que » dans les autres. »

D'abord, quelles autres ?

Cette assertion si formelle doit sous-entendre des expériences prolongées, faites comparativement sur les divers types de machines, constatant, non la vaporisation brute, mais la vaporisation effective, et partant assez délicates. L'auteur aurait bien dû publier les résultats de ces expériences. Ils sont, à coup sûr, très-peu connus, et ils ne peuvent manquer d'être fort intéressants.

Je suis réduit, pour mon compte, aux observations et aux règles pratiques du service courant. Ce n'est pas précisément, d'ailleurs, de l'eau vaporisée qu'il s'agit, mais du résultat final, du travail produit.

Or voici quelles sont aujourd'hui, sur le réseau de l'Est, les charges brutes remorquées et les quantités de combustible allouées aux mécaniciens, dans les mêmes conditions de profil, bien entendu 1° pour les machines Engerth ayant 196,40 de surface de chauffe; 2° pour les machines à 6 roues provenant du Creuzot (sérieo,250 à 0,265), ayant 124",70 de surface de chauffe:

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Ajoutons que la vitesse est de 20 à 30 kil. pour les machines Creuzot et de 20 à 25 kil. seulement pour les Engerth.

On voit, par cet exemple, de quel côté est «l'erreur manifeste.» Les machines Engerth ont assurément une faible consommation, mais elles ont cela de commun avec toutes les machines à grand foyer. Il n'est nullement nécessaire d'aller jusqu'aux dimensions énormes admises dans quelques-unes de ces machines pour recueillir complétement les avantages attachés à la grandeur de la surface de chauffe directe et à la grandeur de la surface de la grille. Les Engerth marchent d'ailleurs fréquemment, par le fait même de leur grande puissance, avec une charge incomplète, ce qui élève nécessairement la consommation rapportée au poids remorqué.

Quant aux « appréciations sur les prix d'achat et sur les frais d'entretien, » l'auteur les croit « déduites de renseignements » aussi erronés que ceux qui ont été fournis sur la consom>> mation. >>

Je puis, après ce qui précède, admettre sans la moindre difficulté cette assimilation. On voit, en effet, ce qu'il faut penser des erreurs, « graves » ou « manifestes » découvertes par l'auteur. Au surplus, le but de la note des Annales n'était nullement de discuter le type primitif, mais seulement une variété qu'on avait si légèrement érigée en progrès. Je le répète: le principe de la machine Engerth proprement dite a du bon, et je crois lui avoir fait équitablement sa part. Mais le type qu'on en a déduit, sous prétexte d'amélioration, est un non sens; il aboutit invinciblement à la séparation pure et simple de la machine et du tender. L'auteur du mémoire confond con stamment ces deux dispositions si distinctes; il les défend pour ainsi dire pêle-mêle, et répond aux critiques adressées à l'une comme si l'autre seule était en jeu.

COUCHE.

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Études et expériences synthétiques sur le métamorphisme
et sur la formation des roches cristallines; par M. Dau-
brée, ingénieur en chef des mines, doyen de la faculté
des sciences de Strasbourg :

Pages.

155

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395

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Mémoire sur les formes cristallines et les propriétés
optiques de la zoïsite, de la sillimanite et de la vöhlé-
rite, et note sur une nouvelle disposition du microscope
polarisant; par M. Descloizeaux...

Recherches sur les pseudomorphoses; par M. Delesse,
ingénieur des mines, maître de conférence à l'École
normale...

CHIMIE.

Du platine et des métaux qui l'accompagnent; par MM.
H. Sainte-Claire Deville et H. Debray..

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Note sur le laminage à tôle de A. Börsig; par M. Langen-
heim. Traduit de l'allemand par M. Couche...
Mémoire sur la métallurgie du zinc dans la haute Silésie;
par M. Julien, ingénieur des mines. . .

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Note sur un appareil de sûreté proposé pour prévenir les
explosions des générateurs à vapeur; par M. A. Dela-
salle.....

219

317

287

477

131

Lavage de la houille aux mines de Brassac (Puy-de-Dôme);
par M. Lebleu, ingénieur des mines.

243

EXPLICATION DES PLANCHES

DU TOME SEIZIÈME.

Pl. I. Du platine et des métaux qui l'accompagnent.
Pl. II.

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Fig. 1. Appareil contre l'explosion des chaudières à vapeur...

131

Fig. 2 et 3. Appareil indiquant dans les stations de chemins de fer la position des mâts de signaux qui les couvrent el l'état du fanal pendant la nuit.

137

Fig. 4 à 1. Discussion et transformation des machines
Engerth à huit roues couplées..

141

Pl. III.

Fig. 1 à 8. Formes cristallines de la Zoïsite et de la Wöhlérite.

...

Fig. 9 à 12. Lavage de la houille aux mines de Brassac. Pl. IV. Machine à laver les houilles, établie à Brassac. Pl. V. Construction des digues d'étangs de l'Oural. . . Fig. 1. Coupe verticale longitudinale.

Fig. 2. Vue en plan, les poutres supérieures étant enlevées

Fig. 3. Coupe verticale transversale.

Fig. 4. Coupe transversale de la digue en terre.

Fig. 5 et 6. Établissement d'un mur en pilots jointifs.

Fig. 5. Coupe verticale.

Fig. 6. Coupe horizontale.

a. Mur en pilotis jointifs.

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219

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a'. Cadre embrassant la place qui doit recevoir les pilotis jointifs.

a2. Pilotis destinés à maintenir le cadre.

Fig. 7, 8, 9 et 10. Ensemble de la prise d'eau d'une digue.

Fig. 7. Coupe verticale, transversale, suivant ABCD de la fig. 10. Fig. 8. Coupe verticale, longitudinale, suivant le plan EF de la fig. 10.

Fig. 9. Coupe verticale, longitudinale, suivant le plan GH de la fig. 10.

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