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deniers parisis sur cinq verges de vignes, sises près de l'église, et Jean de Brie en passa titre nouvel en 1550.

et eut deux fils Charles et Claude qui fut archer des ordonnances du roi. Charles du Mesnil, écuyer, seigneur du Mesnil, Bailleul et la Motelette, épousa Isabeau Courtin, dont il eut un fils nommé Jacques. Jacques du Mesnil, écuyer, seigneur de Bailleul en partie, épousa Jacqueline de La Rue, dont il eut Philippe, David et Charles.

Philippe du Mesnil, écuyer, seigneur de Bailleul et de Montreuil-surThérain, épousa Charlotte-Gabrielle de Vendeuil, dont il eut : 1o Jean; 2o Claude, chevalier, seigneur de Montreuil, capitaine de dragons, qui épousa en premières noces (1670) Marthe de Boufflers, dont il n'eut qu'une fille, Marie-Anne du Mesnil, morte jeune, et en secondes noces (1680) Anne-Marguerite de Templeux, morte sans enfants; 3o Claude, qui épousa en premières noces Félix de Rieux, dont elle eut Marie de Rieux, mariée à François de Pasté, seigneur du Taillis, et en secondes noces Thimoléon de Lespinay, seigneur de Bracheux.

Jean du Mesnil, écuyer, seigneur de Bailleul, fut père de René du Mesnil, écuyer, seigneur de Bailleul et Montreuil, qui épousa Jeanne Du Verger, dont il eut :

Charles-François du Mesnil, chevalier, seigneur de Bailleul. Celui-ci épousa, en 1692, Madeleine de Catheux, dont il eut :

François-René-Michel du Mesnil, seigneur de Bailleul, Montreuil, Caigneux, la Motelette, qui épousa en premières noces (1724) Anne-Gabrielle Fombert, morte sans enfants, et en secondes noces (1724) Thérèse de Gaudechart. Après lui la terre de Bailleul vint à René-François de Gaudechart, seigneur de Mattencourt, L'Epine, neveu de sa seconde femme.

René-François de Gaudechart (d'argent, à 9 merlettes de gueules en orle; 4, 2, 2 et 4), épousa,, vers 1786, Anne-Louise-Marie de Trie de Pillavoine, dont il eut : 1o René-Ferdinand; 2o René-Auguste; 3° Jules 1° Anne-Aspasie.

Le fief de Sains, sis à Froidmont, fut apporté en dot à Girard de Sains, par une fille de Raoul de Bailleul, vers 1236, et resta dans cette famille jusqu'à ce que saisi sur Enguerran de Sains, il fut vendu, le 23 juin 1429, à l'abbaye de Froidmont.

Le fief de Heilly, mouvant de la châtellenie de Bulles, qui fut à la maison de Heilly, vint en la possession d'un bâtard de cette maison, de Pierre de Bailleul, qui se qualifiait, en 1460, seigneur de Saint-Léger, en Normandie, du Mont-Saint-Adrien et de Bailleul. Ce chevalier épousa Marie d'Hyancourt, veuve de Jean de Conti, et en eut Jean et Marie, dame du Mont-Saint-Adrien, qui épousa Pierre de Pimont.

Jean de Bailleul, écuyer, seigneur de Bailleul en partie, Saint-Léger,

Angivillers. Neuf mines de blé de rente sur la terre et seigneurie de ce lieu, et le fief de la Sengle qui en fait partie. Six mines avaient été données, en 1231, par Jean de Campdavoine,

Becquerel, etc., vendit, en 1526, le moulin de Bailleul à l'abbaye de Froidmont. Après lui, son fief vint à Adrien de Pisseleu, chevalier, seigneur de Fontaine-Lavaganne et Heilly, qui en fit les foi et hommage en 1540. Adrien de Pisseleu, mourut en 1558, laissant de Charlotte d'Ailly, sa femme: 1o Jean; 2° Jeanne, mariée à Louis de Coësmes; 3° Jossine, qui épousa en premières noces (1543) Robert de Lénoncourt, et en secondes noces Nicolas Des Lions, seigneur d'Epaux.

Jean de Pisseleu, chevalier, seigneur d'Heilly, Fontaine-Lavaganne, Pisseleu, Oudeuil, Bailleul en partie, épousa en premières noces Françoise de Scepeaux qui mourut sans enfants, et en secondes noces Françoise de Pellevé, dont il eut: 1o Léonor, seigneur de Fontaine-Lavaganne; 2o Charlotte qui épousa Jean Maillard, seigneur de La Boissière; 3o Françoise, mariée à Samson de Gourlay.

Jean de Pisseleu vendit son fief de Heilly, sis à Bailleul, le 8 août 1580, à Guillaume de Dampierre, marchand drapier à Beauvais, et à Yves de Dampierre, son frère, orfèvre au même lieu.

En 1609, le dénombrement de ce fief fut donné, pour une moitié, par Suzanne Binet, veuve d'Yves de Dampierre, seigneur d'Heilly, comme tutrice de Claude, Pierre, Françoise, Marie, Marguerite et Suzanne de Dampierre, ses enfants, et, pour l'autre moitié, par les enfants de Guillaume de Dampierre, seigneur d'Heilly, mort le 13 août 1587, et de Collechon Mallet, sa femme, c'est-à-dire par Marie de Dampierre, femme de Jean Paumart, au nom de Jean, Pierre, Nicolas, Guillaume et Anne Paumart, ses enfants; par Pierre de Dampierre, qui fut maire de Beauvais de 1626-1628; Anne de Dampierre, femme de Mathieu Brocard; et Agnès de Dampierre, femme de Nicolas Carcireux.

Les Dampierre vendirent ce fief, vers 1640, à Jacques du Mesnil, seigneur de Bailleul, qui en donna la moitié, en 1660, à Philippe du Mesnil, son fils aîné, et l'autre moitié à Hélène d'Hédouville, jadis femme et veuve de David du Mesnil, son second fils, et alors mariée en secondes noces à Pierre Caron.

Philippe du Mesnil céda sa part à Louis de Vendeuil, son beau-frère, en même temps que le fief de la Motelette, et ce dernier l'échangea contre une partie de la seigneurie de Cormeilles avec l'abbaye, le 21 mars 1656. Jean Caron, fils de Pierre et d'Hélène d'Hédouville, possédait l'autre moitié en 1680, et la laissa à Rolin-Pierre Caron, son fils, qui la céda par échange, en 1720, à Madeleine de Catheux, veuve de Charles-François

chevalier, pour avoir sa sépulture dans l'abbaye, et les trois autres mines par ses successeurs (1).

du Mesnil, seigneur de Bailleul. Cette portion du fief de Heilly resta dans cette maison, et suivit le sort de la seigneurie de Bailleul.

Le fief de la Motelette, que tenait Jean d'Agombert en 1526, Arthus d'Agombert en 1540, Louis d'Agombert en 1559, vint à Charles du Mesnil, seigneur de Bailleul, sur la fin du XVIe siècle, qui le donna à Jacques du Mesnil, son fils. Philippe et David du Mesnil, enfants de Jacques, le vendirent à Nicolas et Antoine Gallopin, bourgeois de Beauvais, qui le cédèrent, en 1693, à Charles-François du Mesnil, seigneur de Bailleul. Il resta depuis dans cette famille.

La maison de Mello possédait fief à Bailleul, au XIIe siècle; Guillaume de Mello, confirmait, en 1190, les donations et les franchises accordées par ses prédécesseurs à l'abbaye de Froidmont, dans l'étendue de son fief, et Renaud de Mello y fit élever une forteresse, en 1202, dont l'évêque de Beauvais, Philippe de Dreux, s'empara en 1212.

Le manoir seigneurial de l'abbaye de Froidmont était au Gravier; c'est là que résidaient jadis les seigneurs de Bailleul.

(1) Les divers procès et transactions auxquels cette rente donna lieu, nous font connaître les possessions de cette seigneurie.

Bernard et Odon d'Angivillers, étaient qualifiés chevaliers en 1150. Bernier d'Angivillers donna la dîme de Breuil à l'abbaye de Saint-Germer en 1194. Odon et Rorigon d'Angivillers étaient seigneurs d'Angivillers en 1201. Florent d'Angivillers vivait en 1219. Jean, dit Campdavoine, tenait fief à Angivillers, en 1200, et il le donna à Jean et Raoul ses enfants.

En 1352, Aubry d'Angivillers, dit Paris, tenait la maison du fief de la Sengle sur laquelle était constituée une partie de la rente de neuf mines de blé donnée à l'abbaye de Froidmont, et en passa titre nouvel.

Jean, dit Campdavoine, écuyer. passe titre nouvel pour une autre partie en 1356.

En 1463, Audry Sausson vend son fief d'Angivillers à Jean Le Toillier, dit Guillebon (d'azur, à une bande d'or, accompagnée de 3 besants de même, 2 en chef et 1 en pointe), qui en obtint saisine de Gilles d'Amerval, seigneur dudit lieu, et le laissa à Jean Le Toillier, son fils aîné.

Philippe Le Toillier, dit Guillebon, docteur en théologie et ecclésiastique, son autre fils, acquit, en 1494, la seigneurie d'Angivillers de Gilles d'Amerval, et la laissa en mourant (1497) à Jean, son frère aîné.

Jean II Le Toillier, dit Guillebon, écuyer, seigneur d'Angivillers, épousa en premières noces Marie Guienart, dont il eut Philippe, Antoine; Isabeau. mariée à Jean Gayant; Antoinette, qui épousa Jean Pajot, seigneur de

Angy. Trente sols parisis de surcens donnés, en 1475, par Pierre Lemaître, à prendre sur une maison sise à Angy, en la rue Margot-l'Anglaise.

Avrechy.

Deux muids de blé et un muid d'avoine de rente à prendre sur les grosses dimes d'Avrechy, par donation du chevalier Odon d'Argenlieu, en 1202.

Balagny. Deux muids de vin de rente à prendre sur le vignoble du seigneur de Balagny, par donation de Raoul de Balagny, chevalier, seigneur dudit lieu, en 1191.

Beaupuits (Grandvillers-aux-Bois).

Quarante sols de rente sur l'Avouerie de Beaupuits, donnés, en 1216, par Manassès de Mello, frère de Guillaume, seigneur de Mello.

Beauvais. Une maison, appelée l'hôtel de Froidmont, sise en la rue Saint-Jean, joignant d'un bout à cette rue, d'autre bout au cimetière de Saint-Etienne, et par le côté du midi à la rue

l'Equipée, le Plouy-Louvet; Jeanne, femme de Pierre Hierosme; autre Jeanne, femme d'Adam d'Encre ; et Catherine, qui épousa Simon Le Plat, bourgeois de Compiègne. Jean Le Toillier mourut en 1520, sans laisser d'enfants de Marguerite de Piennes, sa seconde femme.

Philippe Le Toillier, dit Guillebon, écuyer, seigneur d'Angivillers, Ravenel et la Rue-Saint-Pierre en partie, épousa Gabrielle de Chasserate, dont il eut François, Jean. Nicolas, Marguerite et Marie.

François Le Toillier, dit de Guillebon, écuyer, seigneur d'Angivillers, épousa en 1514, Gabrielle de Gomer, dont il eut Sébastien, Charles, Hector, Jeanne, Suzanne, Marie, Adrienne et Charlotte.

Sébastien Le Toillier, dit de Guillebon, écuyer, seigneur d'Angivillers, épousa Jeanne de Garges, dame de Tiverny, dont il eut Nicolas, mort jeune, et Jeanne.

Jeanne Le Toillier, dite de Guillebon, dame d'Angivillers et Tiverny, épousa en premières noces (1602) Antoine de Corbie, dont vinrent Antoine, mort sans alliance, Charles, François et Marie de Corbie, et en secondes noces (1614) Antoine de Monchy, chevalier, seigneur de Saint-Martin, dont elle eut Robert de Monchy, seigneur en partie d'Angivillers.

Charles de Corbie, seigneur d'Angivillers, épousa Marie de Baudreuil, dont il eut Denise et Marie.

Denise de Corbie, dame d'Angivillers, apporta cette terre dans la maison de Bruck, en épousant René de Bruck, marquis de Montplaisir, en 1655. Leur fille, Henriette-Jeanne-Rosalie de Bruck, la porta en dot à Louis de

qui est en face le grand portail de cette église. Elle avait été donnée, au XIIe siècle, par Girard Mahommes. Aliénée en 1567, elle fut rachetée par l'abbaye, qui la donna dans la suite à bail à cens perpétuel. Cet hôtel, d'abord habitation peu considérable, avait été agrandi par l'adjonction d'une maison voisine donnée par Geneviève de Gerberoy, vers 1210, et d'une masure et de divers bâtiments, qui furent convertis en cour et écuries, acquis, en 1238, des frères Jean, Guy et Joscelin Le Roux, bourgeois de Beauvais, et de Jean, Renaud et Eméline de Bourguillemont, enfants du chevalier Philippe Baudoin de Bourguillemont.

Une maison, en la rue Saint-André, avec deux chambres y attenant, donnée, en 1222, par Vivien Le Tanneur, à la condition que l'argent qui proviendrait de sa location serait employé à augmenter l'ordinaire des religieux le samedi-saint.

Quatre chambres au faubourg Saint-Jean, données, en 1233, par Nicolas de Chambly, chanoine de Beauvais.

Cœuret, marquis de Nesle. De ce mariage naquit une fille, Odile-Thérèse Couret de Nesle, qui épousa César-Charles de Flahaut, seigneur de la Billarderie.

Jérôme-François de Flahaut, comte de la Billarderie, leur fils et seigneur d'Angivillers, était grand-bailli et gouverneur de Clermont en 1751. Auguste-Charles-César de Flahaut, marquis de la Billarderie, son fils, se qualifiait, en 1782, maréchal des camps et armées du roi, gouverneur de Saint-Quentin, grand-bailli et gouverneur de Clermont, seigneur d'Angivillers, Saint-Remi-en-l'Eau, le Quesnel, la Gloriette, la Malleborgne, Rotibéquet, etc.

Le fief de la Mairie et la moitié de celui de Blancfossé. sis à Angivillers, furent donnés par Jean II Le Toillier, à Antoine Le Toillier, son second fils. Antoine Ier Le Toillier, dit Guillebon, seigneur de Blancfossé et de la Mairie d'Angivillers, épousa Jeanne Tristan de la Rue-Prévost, dont il eût 1° Antoine; 2o Marie, qui épousa Jean Le Page, seigneur de Douy; 3o Marguerite, mariée à Eloi Secoulx. avocat; 4° Jeanne, femme de Claude Wyon.

:

Antoine II Le Toillier, dit Guillebon, écuyer, seigneur d'Angivillers, Blancfossé et Beauvoir, mort à la bataille de Dreux, avait épousé Marie Auxcousteaux de Vendeuil, dont il eut Claude, seigneur de Beauvoir, Aaron, Marie qui épousa Pierre Le Clercq, seigneur des Tournelles ; Antoinette, femme de Claude Boileau et Philippe, morte jeune.

Lors du partage des biens de son père, qui eut lieu en 1585, Aaron Le

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