Oeuvres complètes de Jean Racine, Volumen1Raymond et Ménard, 1811 |
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... hélas ! à ce jour détestable Dont la seule frayeur me rendoit misérable ! Ni prières , ni pleurs ne m'ont de rien servi ; Et le courroux du sort vouloit être assouvi . O toi , soleil , ô toi qui rends le jour au monde , Que ne l'as - tu ...
... hélas ! à ce jour détestable Dont la seule frayeur me rendoit misérable ! Ni prières , ni pleurs ne m'ont de rien servi ; Et le courroux du sort vouloit être assouvi . O toi , soleil , ô toi qui rends le jour au monde , Que ne l'as - tu ...
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... Hélas ! ne doutez point que ce dernier ouvrage Ne lui soit plus aisé que de calmer leur rage , Je les connois tous deux , et je répondrois bien Que leur cœur , cher Hémon , est plus dur que le mien . Mais les dieux quelquefois font de ...
... Hélas ! ne doutez point que ce dernier ouvrage Ne lui soit plus aisé que de calmer leur rage , Je les connois tous deux , et je répondrois bien Que leur cœur , cher Hémon , est plus dur que le mien . Mais les dieux quelquefois font de ...
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... il les sépare . La force m'abandonne , et je n'y puis courir ; Tout ce que je puis faire , hélas ! c'est de mourir . FIN DU SECOND ACTE . SCÈNE PREMIÈRE . JOCASTE , OLYMPE . JOCASTE . OLYMPE 1 . 3 ACTE II , SCENE IV . 33.
... il les sépare . La force m'abandonne , et je n'y puis courir ; Tout ce que je puis faire , hélas ! c'est de mourir . FIN DU SECOND ACTE . SCÈNE PREMIÈRE . JOCASTE , OLYMPE . JOCASTE . OLYMPE 1 . 3 ACTE II , SCENE IV . 33.
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... hélas ! ce fils infortuné Vous - mêmes dans mes bras vous l'avez amené . C'est vous dont la rigueur m'ouvrit ce précipice . Voilà de ces grands dieux la suprême justice ! Jusques au bord du crime ils conduisent nos pas ; Ils nous le ...
... hélas ! ce fils infortuné Vous - mêmes dans mes bras vous l'avez amené . C'est vous dont la rigueur m'ouvrit ce précipice . Voilà de ces grands dieux la suprême justice ! Jusques au bord du crime ils conduisent nos pas ; Ils nous le ...
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... hélas ! quand sa main semble me secourir C'est alors qu'il s'apprête à me faire périr . Il a mis cette nuit quelque fin à mes larmes , Afin qu'à mon réveil je visse tout en armes . S'il me flatte aussitôt de quelque espoir de paix , Un ...
... hélas ! quand sa main semble me secourir C'est alors qu'il s'apprête à me faire périr . Il a mis cette nuit quelque fin à mes larmes , Afin qu'à mon réveil je visse tout en armes . S'il me flatte aussitôt de quelque espoir de paix , Un ...
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Términos y frases comunes
AGRIPPINE ALBINE Alexandre allez amant amitié amour ANDROMAQUE ANTIGONE arrêter ATTALE avoit AXIANE bientôt bras BRITANNICUS BURRHUS CÉPHISE César charmes cher chercher CHICANEAU ciel CLÉOFILE CLÉONE cœur colère combat COMTESSE connois connoître courage courroux cours crainte Créon crime cruel d'Alexandre d'Hector DANDIN desirs dessein diadème dieux dois-je douleur enfin ennemis ÉPHESTION Epire ÉTÉOCLE étoit fils flatte foible frère funeste fureur gloire grace Grecs haine Hélas Hémon HERMIONE héros ISABELLE j'ai JOCASTE jour JUNIE l'amour l'empire L'INTIMÉ laisse larmes LÉANDRE lieux m'en Madame madame de Maintenon main maître malheur moi-même Monsieur mort mourir NARCISSE Néron OLYMPE ORESTE paix père PETIT JEAN peuple peut-être Phoenix pleurs POLYNICE Porus prince princesse PYLADE Pyrrhus qu'un Racine régner rien rival rois s'il sais sang SCÈNE PREMIÈRE Seigneur seroit seul sœur soins sort soupirs TAXILE Thébains Thèbes tragédie trépas trône tyran vainqueur vais venger veut veux victoire vois voulez-vous vous-même yeux
Pasajes populares
Página 204 - S'il me perd, je prétends qu'il me retrouve en toi. Si d'un heureux hymen la mémoire t'est chère , Montre au fils à quel point tu chérissois le père".
Página 382 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste; Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux: Et le fer est moins prompt pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Página 404 - Tais-toi, perfide, Et n'impute qu'à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs admirer ta fureur : Va, je la désavoue, et tu me fais horreur. Barbare, qu'as-tu fait? Avec quelle furie As-tu tranché le cours d'une si belle vie?
Página 230 - Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir...
Página 385 - Pour toute ambition , pour vertu singulière , II excelle à conduire un char dans la carrière , A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux Romains...
Página 340 - ... approuver, Je m'excite contre elle, et tâche à la braver : Mais, je t'expose ici mon âme toute nue, Sitôt que mon malheur me ramène à sa vue, Soit que je n'ose encor démentir le pouvoir De ces yeux où j'ai lu si longtemps mon devoir, Soit qu'à tant de bienfaits ma mémoire fidèle Lui soumette en secret tout ce que je tiens d'elle ; Mais enfin mes efforts ne me servent de rien : Mon génie étonné tremble devant le sien.
Página 421 - De quel front oserais-je me montrer, pour ainsi dire, aux yeux de ces grands hommes de l'antiquité que j'ai choisis pour modèles? Car, pour me servir de la pensée d'un ancien, voilà les véritables spectateurs que nous devons nous proposer-, et nous devons sans cesse nous demander : « Que diraient Homère et Virgile, s'ils lisaient ces vers? que dirait Sophocle...
Página 196 - Avec lui dans la tombe elle s'est enfermée. Mais il me reste un fils... Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour; Mais vous ne saurez pas, du moins je le souhaite, En quel trouble mortel son intérêt nous jette , Lorsque, de tant de biens qui pouvaient nous flatter, C'est le seul qui nous reste, et qu'on veut nous l'ôter.
Página 379 - C'est à vous à choisir, vous êtes encor maître. Vertueux jusqu'ici, vous pouvez toujours l'être: Le chemin est tracé, rien ne vous retient plus ; Vous n'avez qu'à marcher de vertus en vertus. Mais si de vos flatteurs vous suivez la maxime, II vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime, Soutenir vos rigueurs par d'autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés.
Página 301 - L'INTIMÉ, d'un ton pesant. Puis donc qu'on nous permet de prendre Haleine, et que l'on nous défend de nous étendre, Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer, Compendieusement énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l'idée universelle De ma cause, et des faits renfermés en icelle.