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encouragement précieux à suivre ses exemples et à entrer dans la voie féconde qu'il a tracée.

Nous ne devons pas oublier non plus ceux qui, par leur enseignement et leurs conseils, nous ont, les uns mis sur la voie du sujet que nous avons traité, les autres mis à même par leur enseignement de le traiter. La reconnaissance nous oblige à remercier du fond du cœur, M. Georges Guigue, le savant archiviste du Rhône, dont la grande érudition et le sens critique n'ont d'égaux que le désintéressement, la complaisance et la modestie. C'est lui qui, il y a bientôt quatre ans, dans une conversation dont nous garderons toujours le souvenir, nous a mis sur la voie du sujet que nous avons étudié, c'est lui qui a attiré notre attention sur les finances lyonnaises, comme M. Alfred Coville, notre ancien maître, aujourd'hui recteur à Clermont-Ferrand, l'avait déjà attirée sur le xve siècle qu'il connaît si bien et auquel on devrait consacrer tant d'études. approfondies et tant de monumentales éditions de textes1.

Au moment où nous achevons l'impression de cet ouvrage, nous apprenons que l'Académie d'Arras nous a, dans sa séance. du 22 octobre 1908, accordé sa médaille d'or de 300 francs pour le chapitre qui concerne l'histoire de cette ville: Lyon et le repeuplement de la ville d'Arras. Nous remercions du fond du cœur M. le chanoine Rohart, son savant président, ainsi que M. le chanoine Duflot, le distingué rapporteur du concours. On nous permettra aussi d'associer à leur nom celui de leurs collègues, et en particulier M. Laroche, le dévoué chancelier de l'Académie, ainsi que ceux de MM. Vallée, député de Saint-Pol, et Pruvost.

1 Au nom des personnes, que nous venons de remercier, nous voulons associer aussi celui de nos maîtres qui ont guidé nos premiers pas dans les voies difficiles de l'érudition, nos anciens professeurs de la Faculté de Lyon, MM. Coville, Waddington, Mariejol, Fabia, Charléty, Holleaux, Allègre, Lechat, Moret, nos anciens maîtres de l'École des Chartes, l'école d'où sont sortis tant d'hommes illustres par la science et par la critique. Au premier rang, nous plaçons M. Paul Meyer, notre savant directeur, à qui nous sommes redevable du meilleur de nos qualités; au regretté M. Molinier, qui, dans son cours sur les Sources de l'Histoire de France complétait si bien l'enseignement de M. Meyer; à M. Élie Berger, qui a encouragé

nos débuts et les a facilités par sa science aimable et sa profonde érudition ; à M. Maurice Prou, notre maître si dévoué, qui met à notre disposition, sans se lasser jamais, les trésors de sa critique si fine et si pénétrante; à M. le comte de Lasteyrie, le maître de l'archéologie médiévale; à M. Lefèvre-Pontalis, qui a bien voulu nous présenter, avec M. Emile Travers, à la Société française d'archéologie; à M. Delaborde, à MM. Mortet et Lelong. A tous, nous sommes redevable de quelque chose. Nous n'avons garde d'oublier les deux professeurs d'institutions, MM. Roy et Viollet, qui nous ont constamment soutenu et encouragé et dont l'enseignement a été si souvent mis à profit dans le présent travail. Nous adressons aussi nos hommages les plus respectueux à nos anciens maîtres de l'École des Hautes-Études, à M. Gabriel Monod, qui, il y a un an, a bien voulu solliciter pour nous du Conseil municipal de Paris une bourse de voyage pour aller en Italie; à M. Ferdinand Lot, qui a accepté de lire notre travail et le déposer à l'École des Hautes-Études; à M. Marcel Thévenin, dont nous avons un moment suivi les cours, en même temps que ceux de MM Longnon et Roy. Nous n'aurons garde, non plus, d'oublier l'illustre savant à qui nous avons dédié notre travail et que nous avons consulté un des premiers aucune époque du moyen âge, aucun ordre d'études ne lui est étranger, et qu'il s'agisse du xve siècle, du xe ou du vie, on le consulte toujours avec le plus grand fruit, car on ne trouve jamais sa science, ni sa bienveillance en défaut. Les jeunes, en particulier, reçoivent de lui l'accueil le plus aimable et le plus empressé. Aussi n'ais-je pas manqué de recourir, plus d'une fois, aux lumières de son expérience. A son nom, on nous permettra d'associer celui de tous nos anciens maitres et celui de nos parents vénérés dont les sacrifices nous ont permis d'arriver à écrire ce livre.

Saint-Point, 28 août 1908.

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