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de maintenir, coûte que coûte et en dépit même du bon sens, les positions qu'il avait une fois adoptées. » (P. 144.) En effet, dans ce pamphlet, Luther maintient ses positions au sujet du libre arbitre. « Croire au dogme de la nécessité universelle, dit-il, affirmer la doctrine du serf arbitre et de la justification par la foi seule, savoir que Dieu opère tout en nous : voilà toute la religion, tout l'Evangile, tout Jésus-Christ! Le nier, c'est nier Dieu même et commettre le plus grand des péchés, celui d'incrédulité. » (P. 149.) Avec le chapitre IV, nous suivons la 3me phase de la polémique (15261527). En douze jours, Erasme écrit et fait imprimer une réponse au libelle de Luther. Ce fut la première partie de l'Hyperaspistes ou Défenseur de la Diatribe: apologie personnelle repoussant avec énergie les calomnies lancées par Luther et, en même temps, critique provisoire destinée à mettre en garde contre la doctrine démoralisante du réformateur. Puis, quelque temps après, parut une seconde partie, formant un tout complet avec la première. C'était une violente attaque contre Luther et son De Servo Arbitrio.

Dans un chapitre v enfin, l'auteur nous dit les suites de la Polémique. L'Hyperaspistes rendit définitive la rupture entre Erasme et Luther. En conséquence, l'irritation du réformateur, sa haine et celle de ses disciples contre Erasme ne connut plus de bornes et fut l'inspiratrice d'une tactique de dénigrement habile dirigée contre ce dernier. L'humaniste sut tenir une conduite plus digne. Ainsi séparés par un abîme, ils gardèrent respectivement leurs positions sur le terrain des doctrines.

« Il serait intéressant, dit l'auteur, de rechercher, aussi bien dans l'histoire de la dogmatique protestante que dans celle de la dogmatique catholique, l'influence exercée au cours du XVIe siècle par les trois ouvrages » susnommés. Mais cette étude étant trop vaste, il se contente de jeter un coup d'œil sur les trente premières années environ qui ont suivi la Discussion, c'est-à-dire jusque vers l'époque du Concile de Trente. Cet aperçu donne une idée de l'importance que les contemporains d'Erasme et de Luther ont attachée à la polémique de ces derniers. Accueilli avec enthousiasme au moment de son apparition par les disciples ardents de Luther, le De Servo Arbitrio devint comme le canon dogmatique de la Réforme naissante. D'autre part, si Erasme avait moins cherché, en écrivant contre Luther la Diatribe et l'Hyperaspistes, à se faire le chef d'une Ecole, qu'à détourner les gens de bonne foi, pour la pratique de la vie, d'une doctrine qu'il jugeait fatale au développement moral et religieux de l'homme, Erasme théologien eut cependant des disciples aussi bien parmi les luthériens modérés que dans les rangs des catholiques. Et il semble que l'humaniste de Rotterdam a contribué pour sa large part à étendre et à propager le mouvement hostile à saint Augustin, que l'on remarque chez un grand nombre de théologiens au XVIe siècle, et à faire réapparaître, dans les rangs des apologistes catholiques, l'antique hérésie semi-pélagienne.

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Ainsi donc, au moment où les Pères du Concile de Trente abordèrent grave problème de la justification, ils se trouvèrent en présence des deux tendances de Luther et d'Erasme, exclusives l'une de l'autre, et, toutes deux aussi, dans une mesure plus ou moins grande, éloignées de la vérité. Mais le Concile sut merveilleusement sauvegarder et enseigner l'orthodoxie.

Ce pâle résumé doit montrer, me semble-t-il, le grand intérêt qui s'attache à l'ouvrage de M. Humbert-Claude. C'est une question fondamentale, en effet, qui y est traitée, et qui cependant était demeurée jusqu'ici en dehors des recherches faites sur les débuts de la Réforme, faute d'avoir trouvé à son service un historien doublé d'un théologien. La polémique d'Erasme et de Luther sur le libre arbitre et les questions connexes nous place au cœur de l'élément doctrinal du Luthéranisme; et c'est autour de cette question que l'activité théologique des protestants et des catholiques allait se concentrer pendant près de deux siècles. L'histoire des directions prises par la théologie dogmatique jusqu'au déclin du jansénisme, ne s'entend que par la connaissance précise des positions antithétiques établies, dès l'abord, par Erasme et Luther au début de l'ère nouvelle de la théologie moderne. C'est ce point de départ que nous présente M. Humbert-Claude.

Son livre intéressera donc l'historien et le théologien. L'historien y trouvera un épisode important des débuts de la Réforme, et surtout une contribution de valeur à l'ouvrage qui serait à faire sur l'influence d'Erasme pour ou contre le protestantisme. Le livre de M. Humbert-Claude intéressera aussi le théologien, qui y trouvera, vécues, pour ainsi dire, quelquesunes des grandes idées de la célèbre controverse théologique De gratia et libero arbitrio. A une information historique très exacte et très riche (l'index bibliographique suffirait déjà à nous en convaincre), s'y trouve jointe une analyse très précise des idées théologiques des deux adversaires en présence. Le tout est présenté dans un style clair, et d'une façon nette et attrayante. E.-S. Dupraz.

Feller, Richard, Ritter Melchior Lussy von Unterwalden, seine Beziehungen zu Italien und sein Anteil an der Gegenreformation. II. Band. Stans, von Matt u. Co. 1909. 155 S.

In dem vorliegenden Band wird die Lussy-Biographie weiter geführt, aber ohne daß gerade viel von seiner Person die Rede ist. Im Gegenteil, hinter der Schilderung der Zeitlage tritt Lussy so zurück, daß wir ganz vergessen, eine Biographie des Unterwaldner Staatsmannes vor uns zu haben. Trotzdem das redliche Streben des Verfassers nach Objektivität anzuerkennen und manche Schilderung sehr zutreffend ist, scheint mir die Darstellung weder treu noch vollständig zu sein. Eine Biographie darf nicht auswachsen zu einer Geschichte jener Zeit, sondern muß sich ihr einfügen, und Lussy war immerhin nicht so überragend, daß man daraus ein Recht zu diesem Verfahren ableiten könnte. Es war dies hier um so weniger angebracht, als Mayer in der Geschichte der Gegenreformation das Kirchliche zum guten Teil vorweggenommen, und die demnächst fertigwerdende Einleitung zur Korrespondenz Bonhominis den Abschnitt über diesen Nuntius bald überholen wird. Das Kapitel über die kirchlichen Zustände enthüllt uns ein so hoffnungslos düsteres und abschreckendes Bild, daß es zum Widerspruch auffordert. Mögen auch die einzelnen Belege,

die einzelnen Fakta richtig sein, so liegt in ihrer Verallgemeinerung eine Einseitigkeit, die doch, Gott sei Dank, der Wirklichkeit nicht ganz entspricht. Man darf hier nicht ausschließlich auf die Nuntiaturberichte abstellen; denn ihre Aufgabe war es vor allem, Schäden aufzudecken, die Notwendigkeit der Reform und die Unzulänglichkeit des bisher Geschehenen darzutun; da liegt es auf der Hand, daß sie die Farben möglichst schwarz auftragen und mehr Schlimmes als Gutes in ihre Berichte aufnehmen.

Einseitig ist die Darstellung auch insofern, als die Bemühungen des Staates um die kirchliche Reform, bevor die Tätigkeit der Nuntien einsetzt, in den katholischen Orten Freiburg, Solothurn und Luzern so gut wie gar nicht berücksichtigt ist. Allerdings hätte Verfasser dann auch andere Quellen als die Nuntiaturberichte, besonders die einschlägige Literatur berücksichtigen müssen, was fast gar nicht geschehen ist. Die betreffenden Abhandlungen von Grüter, Cahannes, Holder usw. scheinen ihm unbekannt zu sein; die musterhafte Edition der Nuntiaturberichte von Steffens und Reinhardt wird nie zitiert, obwohl er sie fast auf jeder Seite hätte anführen müssen und dem Leser gewiß einen besseren Dienst erwiesen hätte als mit den zusammenhanglosen Zitaten aus den Berner Copien der Nuntiaturberichte, die zuweilen nicht belanglose Abweichungen vom Texte bei Steffens und Reinhardt aufweisen (S. 75, A. 2; 74, A. 2; 76, A. 3; 83, A. 2; 90, A. 1; 100, A. 3, usw.). Wir erfahren nichts von der Reformtätigkeit eines Bischof Blarer, Propst Schneuwly, der Äbte von St. Gallen und Einsiedeln! Die Charakteristik von Bonhomini wird seiner Bedeutung nicht gerecht; seine Tätigkeit wird zu sehr chronologisch verfolgt und daher der materielle Zusammenhang öfter durchbrochen. In der Ausbeutung der Nuntiaturberichte geht Verfasser über alle Vorgänger hinaus und sein Verdienst besteht darin, sie auch da umfassend berücksichtigt zu haben, wo sie noch ungedruckt sind. Die schon im I. Bande zutage tretende Abneigung gegen Pfyffer tritt auch hier gelegentlich hervor, ohne bessere Begründung, und überträgt sich gelegentlich auf den von ihm vertretenen Stand. Straffere Zusammenfassung und Charakteristik der gesamten Lage auf Grund der bereits vorliegenden Literatur wäre eher am Platze gewesen als zu starkes Eintreten in Einzelheiten, das doch mit dem Charakter der Biographie sich nicht zusammenreimen will. Mit dem Verfasser teilen wir das Bedauern, daß die unentbehrlichen spanischen Nachrichten aus dem Archiv zu Simancas noch nicht erhältlich sind. Warum nimmt das Bundesarchiv nicht diese zuerst in Angriff, da sie für jedermann am schwersten erreichbar sind, und hier jedenfalls das Bedürfnis der Sammlung größer wäre als bei allen übrigen auswärtigen Archiven, und die Historiker insgesamt aufrichtig zu Dank verpflichtet würden ?

Freiburg i. Uechtland.

A. Büchi.

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