Marie de Bourgogne

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A. Mame et fils, 1868 - 239 páginas

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Página 82 - Quant aux hommes sages et qui jugeaient à leur valeur toutes les pompes et les vanités des princes, ils gémissaient de tant de dépenses, lorsque les peuples étaient chaque jour accablés de plus lourds impôts. « Pour que quelques-uns soient vêtus si richement, il faut avoir fait bien des pauvres, » disaient-ils. L'empereur et le Duc traversèrent la ville de Trêves, chevauchant l'un près de l'autre et montrant à la multitude toute l'apparence d'une amicale familiarité. Lorsqu'ils eurent...
Página 98 - Frédéric , à qui , comme membres du Saint-Empire, nous devons juste obéissance, et aussi le sérénissime seigneur Sigismond , duc d'Autriche , ainsi que d'autres princes seigneurs et villes nos voisins, qui ont souffert les plus grands dommages par les furieuses entreprises de vos gens ; nous déclarons à votre sérénissime seigneurie et à tous les vôtres, pour nous et pour tous les nôtres , une honorable et ouverte guerre ; voulant par ce moyen préserver nous et notre honneur, de la mort,...
Página 233 - France, st? trouvait pour lors en Flandre, et assista en grande pompe à cette fête. Après les célébrations accoutumées , et lorsque les nouveaux chevaliers eurent été nommés, le héraut de l'Ordre retira les écussons des chevaliers, qui avaient passé au service du roi de France , et à leur place on suspendit un écriteau portant une sentence conçue en ces termes : «Messire Jean de Neufchâtel, sire de Montaigu , sujet naturel de très-haut, très-excellent et très-puissant prince monseigneur...
Página 88 - Berne et les villes et territoi» res ses confédérés, accoutumés de tout temps » à l'alliance et à l'amitié de vos illustres pères, » ont vu avec joie votre arrivée en ce pays, » comme l'unique moyen de vous exposer » leurs plaintes et d'en obtenir réparation. » Bilgeri d'Howdorf, votre serviteur et de » votre hôtel, a renouvelé ses violences et » commis des actes de guerre. Le landvogt » Hagenbach a dépouillé les gens de Mul...
Página 235 - Picardie ; les sermens qu'il avait renouvelés aux mains de mademoiselle de Bourgogne , noble orpheline de ses anciens seigneurs ; comment elle s'était fiée à lui plus qu'à nul autre et l'avait institué son chevalier d'honneur. Puis on racontait toutes ses trahisons et les villes qu'il avait livrées, les pays qu'il avait conquis pour le roi; le collier de l'ordre qu'il ne portait plus , dédaignant même de le renvoyer, et l'ayant remplacé par l'ordre du roi; l'audace qu'il avait eue de combattre...
Página 81 - L'empereur était descendu de même, il releva aussitôt le Duc, et l'embrassa. Ils remontèrent à cheval, et s'acheminèrent ensemble vers la ville. Jean de Bade, archevêque de Trêves, et son frère le margrave Christophe, étaient venus hors des portes recevoir les princes. Leur cortége était aussi magnifique. Six cents hommes d'armes, tous vêtus de rouge, se joignirent à l'escorte du duc de Bourgogne et de l'empereur. On admirait surtout cent jeunes hommes de la plus belle figure , parés...
Página 168 - Ma sœur, ma loyale amie, je vous recommande mon âme de tout mon cœur. Ma fortune est telle, que j'attends aujourd'hui mourir et partir de ce monde pour satisfaire au peuple, comme ils disent. Dieu , par sa bonté et sa clémence, leur veuille pardonner et à tous ceux qui en sont cause ; de bon cœur je leur pardonne. Mais, ma sœur, ma loyale amie , je sens la douleur que vous prendrez de ma mort, tant à cause de cette séparation de...
Página 169 - Pour ce, ma mie, réconfortez-vous ; d'autant que je suis, je vous le certifie, résolu et délibéré, moyennant l'aide et la grâce divine, de recevoir sans regret la mort, pour venir à la gloire du paradis. Enfin, ma mie, je vous recommande mon âme et la décharge de ma conscience ; et tant sur cela que sur autre chose , j'ai prié mon chapelain de vous déclarer mon intention, et ajoutez- lui foi comme à moi-même.
Página 22 - Philippe duc de Bourgogne, de Lothier , de Brabant et de Lembourg, comte de Flandre» d'Artois et de Bourgogne, Palatin de Hainaut, de Hollande, de Zélande et de Namur, Marquis du Saint Empire, seigneur de Frise, de...
Página 48 - ... de la fille de mon beau-frère et cousin le duc de Bourgogne, et n'en tiendrai ni ferai tenir parole ni pratique, et icelui mariage ne consentirai ; ne la fiancerai pas, ne l'épouserai pas, ne contracterai mariage , ni promesse , ni espérance avec elle ou touchant elle , que ce ne soit l'exprès et spécial congé de monsieur le roi Louis , mon frère , et de son bon gré et plaisir, sans qu'il y soit contraint par quelque contrainte que ce soit ; et mondit seigneur le roi étant à son franc...

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