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Médecins nés à Autun, qui n'ont pas exercé en cette ville.

1786

1788

1793

1826

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Le Mont de Sene est un tertre en partie naturel, en partie artificiel, de 35 mètres de hauteur sur 95 de long et 13 de large au sommet, élevé en promontoire au-dessus du plateau rocheux et escarpé de trois côtés qui domine le confluent de la Cosane et de la Dheune, à 400 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le mamelon se détache au vif sur l'horizon.

Les débris de silex taillés, recueillis à sa base, sont contemporains de ceux de l'oppidum de Chassey qui domine l'autre rive de la Dheune; le nombre considérable de tertres funéraires du plateau de Sene et leur rareté sur celui de Chassey permettraient de croire que les populations armées de haches de pierre, qui ont habité ce dernier, traversaient la vallée pour aller enterrer leurs morts. On rencontre en effet au plateau de Sene une quantité de fosses rectangulaires, cloisonnées de pierres debout, sous des amoncellements de terre artificiels. Ces tombeaux, fouillés en premier lieu par feu M. Ch. de Longuy et depuis par son fils, forment une longue succession qui commence à la période des instruments de silex et finit à l'époque gallo-romaine.

Ils correspondaient ainsi aux phases similaires de l'oppidum de Chassey.

Indépendamment de sa consécration funéraire, le Mont de Sene en avait une seconde, abstraction faite de la découverte du temple dont il sera parlé tout à l'heure. Certains usages, quelques appellations populaires de lieux y rappellent le paganisme gaulois. Il n'était guère possible, en effet, que l'entassement de rochers à pic qui domine le vallon de Santenay-leHaut n'eût frappé l'esprit des premiers habitants, et qu'ils n'eussent peuplé de génies le bois rocailleux qui couvre la déclivité et porte encore le nom de Bois de la Fée.

Deux aiguilles séparées du massif rocheux se découpent en haut de la vallée; c'est, d'après la dénomination vulgaire, le Vilain et la Vilaine, noms de deux génies flétris par le mépris des chrétiens. Aujourd'hui encore, dans nos campagnes, le Vilain est synonyme du Démon, et cette interprétation est dans le cas présent confirmée par la légende locale qui rapporte que les deux génies malfaisants ont été enchaînés par la Fée.

Là aussi coule une fontaine sacrée, près de laquelle fut établie une de ces fondations religieuses, constamment dédiées à saint Martin, qu'on trouve près des sources fréquentées par le peuple dans l'antiquité, ou sur l'emplacement des temples païens. Cette chapelle précéda l'église de St-Jean-de-Narrosse rebâtie au treizième siècle à Santenay-le-Haut.

La source, entre autres vertus merveilleuses, possède celle de préserver les enfants de la teigne ou de les en délivrer, et si l'on doit juger du développement de cette maladie d'après le nombre des fontaines ou des rochers qui passaient pour la guérir, elle devait être singulièrement répandue chez nos aïeux.

Afin de garantir leurs enfants, les mères se rendent le vendredi de bon matin au bord de l'eau, avant le lever du soleil, pour y laver le linge du nourrisson dès les premières atteintes du mal et obtenir ainsi sa guérison.

Cette visite matinale rappelle la formalité de l'empirisme gaulois d'après laquelle toutes les pratiques superstitieuses, ainsi que la cueillette des herbes médicinales, devaient pré

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